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Écriture et inspiration DDP 111

Nous avons étudié ce que dit l’Écriture sur elle-même et la contribution des écrits d’Ellen G. White au sujet du processus de révélation et d’inspiration. Certaines personnes préfèrent définir la doctrine de la révélation et de l’inspiration en se basant sur le phénomène de l’Écriture (les caractéristiques de la Bible). Leur approche est donc inductive 272Sur ce sujet, voir Ekkheardt Mueller, «The Revelation, Inspiration, and Authority of the Scripture», Ministry, avril 2000, pp. 21-25.. Elles se concentrent sur ce qu’elles considèrent comme étant la dimension humaine de l’Écriture, les erreurs apparentes et la présence importante d’éléments culturels dans le texte biblique. Elles en concluent que la dimension divine se trouve derrière le texte lui-même (par exemple dans les pensées inspirées par Dieu ou les valeurs mises en avant par le texte). Toutes les autres informations trouvées dans la Bible sont donc suspectes. DDP 111.1

Nous avons commencé par évoquer le témoignage de l’Écriture sur elle-même concernant sa nature, et nous avons exprimé de quelle façon nous envisagions le processus de révélation et d’inspiration en fonction de cela. Cependant, nous ne pouvons ignorer le phénomène de l’Écriture et ce que nous y trouvons quand nous la lisons. Nous devons prendre en considération les deux approches sans faire de ce phénomène notre première source d’informations permettant de définir le processus de révélation et d’inspiration 273Ibid, p. 22.. Il est important de noter le fait que nous trouvons des différences et des contradictions mineures dans la Bible. Ces éléments se trouvant dans l’Écriture telle que nous l’avons reçue, nous devons admettre que le processus de révélation et d’inspiration ne les exclut pas toujours. Cela étant dit, nous devons étudier le phénomène de l’Écriture afin de déterminer si oui ou non et dans quelle mesure cela exerce une influence sur notre approche du processus de révélation et d’inspiration de la Bible tel qu’il est défini par l’Écriture elle-même 274On peut évoquer l’idée que la présence de différences relève du domaine de l’herméneutique biblique et non du processus de révélation et d’inspiration. Mais quoi qu’il en soit, nous ne devrions pas utiliser cet argument dans le but d’identifier et de distinguer ce qui est inspiré et ce qui ne l’est pas dans la Bible. Il semble que «dans l’Écriture, l’humain et le divin soient complémentaires et associés» (ibid., p. 24).. DDP 112.1