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Abnégation et Tempérance CL 107

Je voudrais faire comprendre à tous combien ils doivent garder leurs forces physiques et mentales dans les meilleures conditions possibles afin d'offrir à leur Créateur un service parfait. En particulier, que l'épouse chrétienne, par ses paroles et par ses actes, évite d'exciter les passions charnelles de son mari. Beaucoup n'ont guère de force à dépenser dans ce sens, car depuis leur jeunesse ils ont affaibli leur cerveau et leur organisme tout entier en laissant libre cours à leurs passions charnelles. Le renoncement et la tempérance devraient être le mot d'ordre de leur vie conjugale. CL 107.1

Nos solennelles obligations envers Dieu nous engagent à garder l'esprit pur et le corps sain, en vue d'être utiles à nos semblables et d'offrir au Seigneur un service parfait. L'apôtre Paul fait cette recommandation: “Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises.” Romains 6:12. Ailleurs, il nous dit que “tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinence.” 1 Corinthiens 9:25. Il exhorte tous ceux qui se prétendent chrétiens à offrir leurs corps “comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu.” Romains 12:1. Il dit encore: “Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres.” 1 Corinthiens 9:27. CL 107.2

Ce n'est pas un amour véritable, mais une passion charnelle qui pousse un homme à faire de sa femme l'instrument de sa convoitise. Combien peu d'hommes aiment comme l'apôtre le veut, lorsqu'il dit: “Comme le Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré Lui-même pour elle, afin [non de la souiller, mais] de la sanctifier...après l'avoir purifiée, ... afin qu'elle paraisse sainte et irrépréhensible.” Ephésiens 5:25-27. Voilà la qualité de l'amour que Dieu reconnaît comme saint. L'amour en effet, est un principe pur et saint; mais la passion charnelle n'admettra aucune retenue et n'acceptera pas d'être contrôlée par la raison. Elle ne voit pas ses conséquences; elle ne raisonnera pas de cause à effet. — Ibid., 117. CL 107.3