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Conseils á L'Eglise - Contents
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    Détente et Divertissement personnels

    Les jeunes gens devraient se souvenir qu'ils sont responsables de tous les privilèges qui leur sont accordés, de la façon dont ils emploient leur temps, et du bon usage qu'ils font de leurs talents. Sans doute posent-ils la question: “Ne pouvons-nous pas nous distraire, nous amuser? Devons-nous travailler, travailler, et encore travailler sans relâche?” — Ibid., 492.CL 131.6

    Une détente succédant à une activité physique qui a mis durement à contribution les forces des jeunes peut s'avérer tout à fait nécessaire pendant un certains temps. Cela leur permet ensuite de reprendre la tâche et de fournir des efforts dont les résultats seront améliorés. Mais un repos complet n'est pas indispensable, et il ne produira pas toujours les meilleurs effets sur le plan physique. Même s'ils sont fatigués par un travail bien précis, les jeunes ne doivent pas gaspiller des moments précieux. Ils peuvent au contraire chercher à faire quelque chose de moins épuisant, mais qui apporte une aide efficace à leur mère et à leurs sœurs. Ils allègeront la tâche de celle-ci en effectuant les besognes les plus pénibles; et du même coup ils éprouveront la satisfaction du devoir accompli qui leur procurera une vraie joie. Ils n'auront pas perdu leurs temps inutilement ou égoïstement. Ils l'emploieront à bon escient et, tout en se distrayant par un changement d'activité, ils sauront racheter le temps en se rendant utiles, si bien que tous leurs instants seront profitables à quelqu'un. — Ibid., 492-493.CL 131.7

    Beaucoup prétendent qu'il faut s'accorder quelque divertissement personnel si l'on veut préserver sa santé. Il est vrai que le changement est nécessaire au développement du corps; il lui redonne, comme à l'esprit, vivacité et vigueur; mais on n'atteint pas ce but en se complaisant dans des plaisirs insensés au détriment des devoirs quotidiens que les jeunes ont à remplir. Ibid.CL 132.1

    Parmi les sources de plaisir les plus dangereuses se trouve le théâtre. Au lieu d'être à l'école de la moralité et de la vertu, comme on le prétend si souvent, il est le foyer même de l'immoralité. Les spectacles qu'on y donne renforcent les habitudes vicieuses et la tendance au péché. Des chansons vulgaires, des gestes, des expressions, des attitudes obscènes dépravent l'imagination et détruisent la moralité. Tous les jeunes qui ont l'habitude d'assister à de telles exhibitions auront des mœurs corrompues. Il n'y a pas d'influence plus puissante pour empoisonner l'imagination, détruire les aspirations religieuses et émousser le goût des plaisirs tranquilles et des sobres réalités de la vie, que celle des représentations théâtrales. Le désir de voir ces scènes augmente chaque fois qu'on le satisfait, comme le désir de boissons enivrantes s'accroît à mesure qu'on en fait usage. La seule sauvegarde consiste à fuir le théâtre, le cirque et tous les autres lieux où l'on s'amuse d'une façon douteuse. — Ibid., 500-501.CL 132.2

    La danse de David n'est pas une référence. On a cité cet exemple pour justifier la coutume moderne, si populaire, de la danse, mais ce n'est pas un argument valable. L'acte du roi David n'a pas le moindre rapport avec les danses nocturnes de notre époque, divertissement où l'on sacrifie au plaisir sa santé et sa moralité. Les habitués du bal et des salles de danse ne songent pas à adorer Dieu. La prière et les cantiques y seraient déplacés. Ce fait à lui seul prouve le contraste entre ces deux genres de danses. Les chrétiens ne peuvent participer à des amusements qui ont pour tendance de diminuer leur amour des choses saintes et leur joie dans le service de Dieu. La musique et les danses offertes à Dieu en tribut de louanges à l'occasion du transfert de l'arche, n'avaient aucune ressemblance avec la dissipation qui caractérise la danse moderne. D'un côté, on s'attachait à glorifier Dieu; de l'autre, on adopte une invention de Satan ayant pour but de porter les hommes à oublier le Seigneur et à le déshonorer. — Ibid., 501-502.CL 132.3

    Les jeunes se comportent généralement comme si les heures précieuses du temps de grâce qui se prolonge étaient une immense fête et comme s'ils ne vivaient ici-bas que pour s'amuser, pour se complaire dans un flot continuel d'émotions. Satan a déployé des efforts particuliers pour les amener à éprouver de la joie dans les divertissements mondains et à se justifier eux-mêmes en essayant de prouver que ces amusements sont sans danger, innocents et même bon pour la santé. — Ibid., 506-507.CL 132.4

    Beaucoup participent avec empressement aux divertissements profanes et dépravés que la Parole de Dieu interdit. Ils se séparent ainsi de Dieu et se rangent parmi ceux qu'il est convenu d'appeler les bons vivants. Les péchés qui ont amené la destruction des antédiluviens et des villes de la plaine existent encore aujourd'hui, non seulement dans les régions païennes ou parmi ceux qui ont la réputation d'être chrétiens, mais chez certains de ceux qui déclarent attendre le retour du Fils de l'homme. Si Dieu nous faisait voir les péchés tels qu'ils apparaissent à Ses yeux, nous en serions remplis de honte et de crainte. — Ibid., 506.CL 132.5

    Le goût des sensations fortes et des spectacles agréables est une tentation et un piège pour les enfants de Dieu et spécialement pour les jeunes. Satan invente constamment des séductions destinées à empêcher les gens de se préparer sérieusement en vue des événements tout proches. Par l'intermédiaire des gens du monde, il entretient une excitation incessante qui conduit ceux qui n'y prennent pas garde à participer aux plaisirs mondains. Certains spectacles, certaines rencontres et une foule de distractions sont prévues pour inciter à aimer le monde; et lorsqu'on se lie avec lui, la foi s'affaiblit. — Ibid., 506.CL 133.1

    Dieu ne considère pas le jouisseur comme étant Son disciple. Seuls ceux qui pratiquent le renoncement et qui mène une vie sobre, humble et pieuse sont les véritables disciples de Jésus. En tant que tels, ils ne peuvent se complaire dans les conversations vaines et frivoles de ceux qui aiment le monde. — Ibid., 508.CL 133.2

    Si vous appartenez réellement au christ, vous aurez des occasions de Lui rendre témoignage. Lorsqu'on vous invitera à prendre part à quelque divertissement, vous aurez alors la possibilité de parler de votre Seigneur. Si vous êtes loyal envers le Christ, vous ne chercherez pas à invoquer des excuses pour ne pas venir; vous déclarerez franchement et en toute modestie que vous êtes un enfant de Dieu et que vos principes ne vous permettent pas de fréquenter, ne serait-ce qu'une fois, des endroits où vous ne pourriez implorer la présence de votre Seigneur. — Ibid., 503.CL 133.3

    Il doit exister un contraste bien marqué entre les assemblées réunissant des disciples du Sauveur désireux de se distraire dans un esprit chrétien et les réunions mondaines qui ont pour principal objet le plaisir. Au lieu de prier et de parler du Christ et de ce qui est sacré, les gens du monde rient stupidement et parlent de futilités. Leur but est de prendre du bon temps. Leurs amusements ne sont que sottise et vanité. — Ibid., 497.CL 133.4

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