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Conseils á L'Eglise - Contents
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    Le fruit de la Critique

    La médisance et les racontars sont des spécialités de Satan pour semer la discorde, séparer les amis et détruire la foi de beaucoup dans le bien-fondé de nos principes. Les frères et sœurs sont trop disposés à parler des fautes et des erreurs qui peuvent exister chez les autres, et spécialement chez ceux qui sont chargés d'adresser des messages de reproches et d'avertissements de la part du Seigneur.CL 142.6

    Les enfants de ces censeurs impénitents ouvrent toutes grandes leurs oreilles et se délectent du poison dispensé par les mécontents. Les parents ferment ainsi aveuglément les avenues par lesquelles le cœur de leurs enfants pourrait être atteint. Que de familles assaisonnent leur repas quotidiens de doute et de critique. Ils dissèquent le caractère de leurs amis, et servent cela comme un dessert délicieux. Un bon morceau de médisance fait le tour de la table afin d'être dégusté, non seulement par les adultes, mais aussi par les enfants. Tout cela déshonore Dieu. Jésus a dit: “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.” Matthieu 25:40. C'est ainsi que le Christ est méprisé par ceux qui critiquent ses serviteurs. — Testimonies for the Church 4:193-194; Testimonies for the Church 1:562-567.CL 142.7

    On a manqué de respect envers les serviteurs que Dieu s'est choisi, et, en quelque cas, ils ont été l'objet d'un mépris absolu de la part de certaines personnes dont le devoir aurait été de les encourager. Les enfants n'ont pas manqué d'écouter les remarques désobligeantes de leurs parents au sujet des reproches et des avertissements solennels des serviteurs de Dieu; ils ont compris les moqueries et les critiques qu'ils ont entendues, et ils ont été amenés à mettre sur le même niveau les choses éternelles et les affaires temporelles. A quelle mauvaise besogne se livrent les parents en semant l'incrédulité dans le cœur de leurs enfants, et ceci même dès leurs jeunes années! Ils les amènent ainsi à être irrévérencieux et à se rebeller contre toute répréhension d'en haut. Ibid.CL 143.1

    Où un tel mal existe, il ne peut y avoir que déclin spirituel. Ces pères et ces mères, aveuglés par l'ennemi, s'étonnent que leurs enfants aient des tendances à l'incrédulité et doutent des vérités de la Parole de Dieu. Ils se demandent pourquoi ils sont si réfractaires aux influences religieuses. Si ces parents étaient spirituels, ils se rendraient compte immédiatement que cet état de choses déplorable est le résultat de l'atmosphère qui règne dans leur propre foyer. C'est là qu'est la source de leur jalousie et de leur manque de confiance. C'est ainsi que dans des familles soit disant chrétiennes l'incrédulité se glisse dans le cœur des jeunes. — Testimonies for the Church 4:193-194; Testimonies for the Church 1:562-567.CL 143.2

    Ils sont nombreux ceux qui trouvent un plaisir tout particulier à parler des fautes, réelles ou imaginaires, des frères qui portent de lourdes responsabilités dans l'œuvre. Ils perdent de vue le bien accompli, les heureux résultats de durs travaux et l'attachement sans défaillance à la cause, pour s'arrêter à quelques prétendues erreurs ou aux conséquences qu'ont eues certaines décisions. Ils s'imaginent qu'eux-mêmes auraient fait beaucoup mieux. En réalité, s'ils avaient été chargés de ce travail, ou ils auraient refusé de s'en occuper, ou auraient fait plus de mal que ceux qu'ils critiquent. — Testimonies for the Church 4:193-194; Testimonies for the Church 1:562-567.CL 143.3

    Mais ces incorrigibles bavards se cramponnent aux traits les plus désagréables de l'œuvre accomplie, comme le lichen s'attache aux rochers. Ces personnes sont spirituellement diminués parce qu'elles s'occupent continuellement des fautes des autres. Elles sont moralement incapables de discerner les bonnes et les nobles actions, les efforts désintéressés, le véritable héroïsme, le sacrifice. Elles n'acquièrent pas plus de noblesse et d'élévation d'esprit; elles ne deviennent pas plus généreuses; leurs idées et leurs plans restent étriqués. Elles ne cultivent pas la charité qui doit caractériser la vie du chrétien. Chaque jour, elles descendent un peu plus la pente et leurs conceptions se rétrécissent. La petitesse est leur élément, et l'atmosphère qui les entoure chasse la paix et le bonheur. Ibid.CL 143.4

    Chaque institution devra lutter contre les difficultés. Celles-ci sont d'ailleurs voulues de Dieu afin de mettre ses enfants à l'épreuve. C'est lorsque l'adversité atteint l'une de nos institutions que la foi que nous avons en lui et en son œuvre se révèle. Dans un temps tel que le nôtre, que nul ne considère les choses sous leur jour le plus défavorable et n'exprime des pensées de doute ou d'incrédulité. Ne dénigrez pas ceux qui ont des responsabilités; ne permettez pas que conversations en famille soit empoisonnées par la critique à leur égard. Les parents qui parlent mal des frères ne travaillent pas au salut de leurs enfants. Leurs paroles tendent à ébranler leur foi et leur confiance, ainsi que celles des adultes. — Testimonies for the Church 7:183; Testimonies for the Church 3:199-200.CL 143.5

    Les directeurs de nos institutions ont une tâche bien difficile pour maintenir l'ordre et la discipline parmi les jeunes qui leur sont confiés. Les membres de l'église peuvent faire beaucoup pour les encourager. Lorsque ces jeunes refusent de se soumettre à la discipline; lorsqu'ils veulent en faire à leur tête chaque fois qu'ils ne sont pas du même avis que leurs supérieurs, que les parents aient bien soin de ne pas les soutenir aveuglément et de ne pas sympathiser avec eux. — Testimonies for the Church 7:186-187; voir Testimonies for the Church 3:202.CL 144.1

    Ils vaudraient mieux que vos enfants souffrent, et même qu'ils reposent dans leur tombe, que d'apprendre à traiter à la légère, les principes qui sont à la base même de la loyauté envers la vérité, envers le prochain et envers Dieu. Ibid.CL 144.2

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