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Conseils sur la Nutrition et les Aliments - Contents
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    Appendice 1

    L'experience personnelle d'Ellen G. White dans l'enseignement de la Reforme Sanitaire

    [La lecture des propres déclarations de Mme E. G. White concernant ses habitudes alimentaires amènera le lecteur attentif à y découvrir les principes suivants:CNA 577.1

    Premièrement: “La réforme alimentaire doit être progressive.” R.S. 107. Au début, la lumière ne fut pas donnée dans sa plénitude. Elle s'intensifia de moment en moment à mesure que les gens étaient mieux préparés à la comprendre et à l'appliquer, tout en tenant compte des habitudes alimentaires générales pratiquées à l'époque.CNA 577.2

    Deuxièmement: “Nous n'avons pas de régime précis à prescrire.” Témoignages pour l'Église 3:427. Des avertissements répétés furent donnés contre certains aliments foncièrement nocifs. Mais dans l'ensemble on posa des principes généraux, dont l'application dans le détail doit parfois se déterminer par l'expérimentation, appuyée sur les conclusions scientifiques disponibles les plus probantes.CNA 577.3

    Troisièmement: “Je ne m'érige moi-même en critère pour personne.” Lettre 45, 1903. Ayant adopté pour elle-même certains principes, en conséquence d'une expérimentation intelligente, il est arrivé à Mme White de parler du régime pratiqué dans sa maison, mais sans le présenter comme une règle à laquelle les autres doivent strictement se conformer. — Les compilateurs.]CNA 577.4

    La première vision sur la réforme sanitaire

    1. C'est dans la maison de frère A. Hilliard, à Otsego, Michigan, le 6 juin 1863, que le grand thème de la réforme sanitaire m'a été présenté dans une vision. — The Review and Herald, 8 octobre 1867.CNA 577.5

    Révélée comme une œuvre appelée à progresser

    2. Selon la lumière qui me fut donnée il y a bien longtemps (1863), il m'a été montré que l'intempérance prévaudrait dans le monde d'une manière alarmante, et que chaque membre d'église devrait atteindre un niveau élevé en ce qui concerne la réforme des habitudes et des usages. ... Le Seigneur m'a présenté un plan général. Il m'a été montré que Dieu confierait à ses enfants qui gardent les commandements une réforme alimentaire, et que s'ils s'y conformaient, leurs maladies et leurs souffrances s'en trouveraient grandement atténuées. — General Conference Bulletin, 12 avril 1901; Counsels on Health, 531.CNA 578.1

    [Il ne faut pas cesser de progresser vers un régime idéal — 651]CNA 578.2

    [Ne pas avancer trop rapidement — 803]CNA 578.3

    L'acceptation personnelle du message

    3. J'acceptai la lumière sur la réforme sanitaire telle qu'elle me fut communiquée. Elle fut pour moi une source de grande bénédiction. Bien qu'âgée de soixante-seize ans, mon état de santé est meilleur maintenant qu'il ne l'était lorsque j'étais jeune. Je remercie Dieu pour les principes de la réforme sanitaire. — Manuscrit 50, 1904, p. 1.CNA 578.4

    Après un essai d'un an, les heureux effets se font sentir

    4. Pendant des années, j'ai cru que je dépendais de la viande pour l'entretien de mes forces. Jusqu'à ces derniers mois je faisais trois repas par jour. Il était rare qu'entre un repas et le suivant je ne souffris pas de faiblesse d'estomac et de vertiges. Le fait de manger supprimait ces sensations. Je me suis rarement permis de manger entre les repas, et j'allais fréquemment me coucher sans dîner. Mais très souvent je souffrais de la faim entre le petit déjeuner et le déjeuner, et il m'est arrivé fréquemment de m'évanouir. En prenant de la viande, je me remettais momentanément de ces sensations de faiblesse. Par conséquent, j'acquis la conviction que, dans mon cas, la viande était indispensable.CNA 578.5

    Mais dès que, en juin 1863, le Seigneur m'éclaira sur l'usage de la viande en rapport avec la santé, j'ai abandonné cet usage. Pendant un certain temps, j'eus un peu de peine à m'habituer au pain pour lequel, auparavant, je n'éprouvais que peu de goût. Mais en persévérant, j'y suis arrivée. Je vécus presque une année sans viande. Pendant environ six mois, la majeure partie du pain qui paraissait sur notre table était constituée de cakes non levés, faits de farine complète et d'eau, et de très peu de sel. Nous consommons beaucoup de fruits et de légumes. Depuis huit mois, je ne prends que deux repas par jour.CNA 579.1

    Durant plus d'une année, j'ai consacré la plus grande partie de mon temps à écrire, et même tout mon temps pendant les huit derniers mois. Mon cerveau a été constamment sollicité et j'ai pris très peu d'exercice. Cependant, mon état de santé n'a jamais été meilleur qu'au cours de ces six derniers mois. Les sensations de faiblesse et les vertiges ont disparu. A chaque printemps, je souffrais de perte d'appétit. Ce printemps dernier, je n'ai pas eu d'ennui de cette sorte.CNA 579.2

    Notre nourriture simple, prise en deux repas, est savourée avec délices. Sur notre table ne se trouvent ni viande, ni gâteaux, ni aucune nourriture trop substantielle. Nous ne consommons pas de lard, que nous remplaçons par du lait, de la crème et un peu de beurre. Nous mettons peu de sel dans nos aliments et nous n'usons d'aucune épice. Nous prenons le petit déjeuner à sept heures, et le déjeuner à treize heures. Il m'arrive rarement d'éprouver une sensation de faiblesse. Mon appétit est satisfait. Ma nourriture me semble plus savoureuse que jamais auparavant. — Spiritual Gifts 4a:153, 154 (1864).CNA 579.3

    [Un peu de sel est indispensable au sang — 571, 572]CNA 580.1

    Une bataille victorieuse

    5. A partir du moment où j'ai adopté la réforme sanitaire, je n'ai plus apporté le moindre changement à mon mode de vie. Je n'ai pas reculé d'un pas depuis que la lumière céleste sur cette question a, pour la première fois, lui sur mon chemin. D'un seul coup j'ai abandonné la viande et le beurre, et l'habitude des trois repas, bien qu'engagée dans un travail cérébral intense, rédigeant du matin tôt jusqu'au soir. Je me limitai à deux repas par jour sans modifier mon programme d'activité.CNA 580.2

    La maladie m'a fait beaucoup souffrir, ayant eu à supporter cinq attaques de paralysie. Pendant des mois j'ai eu mon bras gauche lié au corps, en raison d'une grande douleur cardiaque. Lorsque je modifiai mon régime, je refusai de m'abandonner à l'appétit et de lui permettre de me dominer. Cet appétit allait-il m'empêcher d'accéder à une vitalité plus grande, qui me permettrait de louer le Seigneur? Allait-il me barrer le chemin pour un moment? Jamais!CNA 580.3

    J'ai intensément souffert de la faim, car j'avais l'habitude de manger beaucoup de viande. Mais quand je sentais la faiblesse m'envahir, je mettais mes bras sur l'estomac et je disais: “Je n'en prendrai pas une parcelle. J'absorberai une nourriture simple ou je ne mangerai pas du tout.” Je n'avais aucun goût pour le pain. Je pouvais difficilement en prendre un morceau de la dimension d'une pièce d'un dollar. Je m'accommodais facilement de certaines choses recommandées par la réforme, mais lorsqu'il fut question du pain, j'y fus vivement opposée. Pour réaliser ce changement, j'eus une véritable bataille à livrer. Aux deux ou trois premiers repas, je n'arrivai pas à manger. Je dis à mon estomac: “Tu attendras jusqu'à ce que tu parviennes à accepter le pain.” Bientôt, je pus manger du pain, et même du pain complet qu'auparavant je ne pouvais pas manger; mais maintenant j'y ai pris goût et mon appétit ne s'en trouve pas diminué.CNA 580.4

    Agir d'apres des Principes

    En écrivant Spiritual Gifts, volumes III et IV [1863-64], je m'épuisai par un travail excessif. Je compris alors que je devais changer mon mode de vie, et après m'être reposée quelques jours, je me trouvai de nouveau bien. C'est en agissant par principe que j'ai pris position en faveur de la réforme sanitaire. Et depuis ce moment-là, mes frères, vous ne m'avez jamais entendue avancer une idée extrémiste en matière de réforme sanitaire que j'aurais eu à rétracter. Je n'ai recommandé que ce que je préconise aujourd'hui. Je vous conseille d'avoir un régime sain et nourrissant.CNA 581.1

    Je ne considère pas comme une grande privation de cesser l'usage de ces choses qui provoquent la mauvaise haleine et laissent dans la bouche un goût désagréable. En éliminant ces choses, fait-on preuve d'abnégation, alors qu'on entre dans un état où tout est doux comme le miel, où l'on n'a plus de mauvais goût dans la bouche, et où on n'a plus à l'estomac une sensation de vide? J'ai usé de ces choses pour disposer de plus de temps. Il m'est arrivé plusieurs fois de m'évanouir avec mon enfant dans les bras. Maintenant, de tels états me sont épargnés; devrais-je parler de privation alors que je peux me tenir debout comme je le fais devant vous aujourd'hui? Il n'y a pas une femme sur cent qui pourrait accomplir la somme de travail que je réalise. Je suis arrivée à ce résultat en appliquant des principes et non en obéissant à des impulsions; parce que je croyais que le ciel approuverait la voie dans laquelle je m'engageais pour me trouver dans le meilleur état de santé possible, afin de pouvoir glorifier Dieu dans mon corps et dans mon esprit, qui lui appartiennent. — Testimonies for the Church 2:371, 372 (1870).CNA 581.2

    Un combat contre l'habitude d'user de vinaigre

    6. Je viens de lire votre lettre. Vous paraissez avoir un ardent désir de travailler à votre salut avec crainte et tremblement. Je vous encourage à le faire. Je vous conseille d'écarter tout ce qui pourrait vous arrêter en chemin dans votre recherche du royaume de Dieu et de sa justice. Eliminez tout appétit susceptible de vous retarder dans vos efforts vers la victoire. Demandez à ceux qui peuvent comprendre que vous avez besoin d'aide de prier pour vous.CNA 582.1

    Il fut un temps où, à certains égards, je me suis trouvée dans une situation analogue à la vôtre. J'étais portée sur l'usage du vinaigre. Mais je résolus, avec l'aide de Dieu, de vaincre cet appétit. Je combattis cette tentation, déterminée à ne pas me laisser dominer par cette habitude.CNA 582.2

    Pendant des semaines je fus très malade; mais je ne cessais de répéter: Le Seigneur sait tout à ce sujet. Si je dois mourir, je mourrai; mais je ne céderai pas à ce désir. Le combat se poursuivit, et je fus sérieusement touchée pendant plusieurs semaines. Chacun se disait que je ne survivrais pas. Vous pouvez être persuadée que nous recherchions le Seigneur avec ferveur. Les prières les plus ardentes étaient offertes pour mon rétablissement. Je continuai à résister à la tentation, et pour finir, je remportai la victoire. Maintenant, je n'éprouve plus aucun goût pour des choses de ce genre. Cette expérience s'est révélée pour moi d'une grande valeur à bien des égards. J'obtins une victoire complète.CNA 582.3

    Je vous parle de cet épisode pour vous aider et vous encourager. Je crois, ma sœur, que vous surmonterez cette épreuve, proclamant ainsi que Dieu vient au secours de ses enfants chaque fois qu'ils en éprouvent le besoin. Si vous êtes décidée à vaincre cette habitude, et que vous la combattiez avec persévérance, vous acquerrez une expérience de haute valeur. En utilisant toutes les forces de votre volonté à briser cette envie, vous recevrez de Dieu l'aide nécessaire. Essayez, ma sœur.CNA 582.4

    Aussi longtemps que vous admettrez cette habitude en l'entretenant, Satan exercera sa domination sur votre volonté et l'obligera à lui obéir. Mais si vous décidez de vaincre, le Seigneur vous guérira et vous donnera la force de résister à chaque tentation. Rappelez-vous sans cesse que le Christ est votre Sauveur et votre Aide. — Lettre 70, 1911.CNA 583.1

    Un régime frugal, mais équilibré

    7. Je mange suffisamment pour répondre aux besoins de mon organisme; mais lorsque je quitte la table, mon appétit est aussi grand que lorsque j'y suis arrivée. Et au moment du repas suivant, je suis disposée à prendre ma part, mais pas davantage. Si maintenant je me mettais à manger le double parce que cela me semble bon, comment pourrais-je m'agenouiller et demander à Dieu de m'assister dans mon travail de rédaction, alors que je ne parviendrais pas à trouver une seule idée en raison de ma gourmandise? Pourrais-je demander à Dieu de prendre soin de ce fardeau déraisonnable qui pèse sur mon estomac? Cela le déshonorerait. C'est comme si je demandais que satisfaction fût donnée à ma convoitise. Jacques 4:3. Maintenant, je mange exactement ce que j'estime être raisonnable, et alors je peux demander à Dieu de me donner la force d'accomplir le travail qu'il m'a donné à faire. Et je sais par expérience que le ciel a entendu et exaucé ma prière. — Testimonies for the Church 2:373, 374 (1870).CNA 583.2

    Une table bien garnie

    8. En tout temps ma table est bien garnie. Lorsqu'il y a des visiteurs, qu'ils soient croyants ou non, je n'apporte aucun changement. Je m'arrange pour ne jamais être surprise par l'arrivée inopinée d'une demi-douzaine de personnes que je ne serais pas prête à recevoir. J'ai suffisamment de nourriture simple et saine à ma disposition pour satisfaire l'appétit et répondre aux besoins de l'organisme. Si quelqu'un d'entre les visiteurs estime ne pouvoir s'en contenter, il est libre de chercher ailleurs ce qu'il désire. Sur ma table, on ne trouve ni beurre, ni aliments carnés. Rarement des cakes. En général, il y a un large assortiment de fruits, de bon pain et de légumes. Notre table est toujours bien pourvue, et tous ceux qui la fréquentent s'en trouvent bien et en retirent avantage. Ceux qui s'y assoient n'ont pas de goûts épicuriens et y consomment avec plaisir ce que notre Créateur y dispense avec libéralité. — Testimonies for the Church 2:487 (1870).CNA 583.3

    [La nourriture peut être sucrée suivant la demande; pas de sucre sur la table — 532]CNA 584.1

    En train

    9. Tandis que parents et enfants dégustaient ces friandises, mon mari et moi nous partagions notre simple repas, à l'heure habituelle, c'est-à-dire treize heures: repas composé de pain complet non beurré et de fruits. Nous mangeâmes notre collation de bon appétit, et le cœur reconnaissant de ce que nous n'étions pas obligés de transporter avec nous toute une épicerie afin de satisfaire les caprices de notre appétit. Nous mangeâmes de bon cœur et n'éprouvâmes plus aucune sensation de faim jusqu'au lendemain matin. Le vendeur d'oranges, de noix, de popcorn et de bonbons nous considéra comme de bien pauvres clients. — The Health Reformer, décembre 1870.CNA 584.2

    [En 1873, un peu de lait et un peu de sucre — 532]CNA 584.3

    Difficultés rencontrées et les compromis qui en résultent

    10. Pendant plus de trente ans, je connus souvent une grande faiblesse. De nombreuses prières furent offertes en ma faveur. Je croyais que la viande me donnait de la vitalité, et j'en fis, par conséquent, l'élément principal de mon régime. Mais au lieu de retrouver des forces, je m'affaiblis de plus en plus. Je m'évanouis à plusieurs reprises. La lumière me parvint alors pour me montrer le préjudice que des hommes et des femmes causaient à leurs facultés mentales, morales et physiques en prenant des aliments carnés. Il me fut montré que l'organisme tout entier se trouve affecté par un tel régime, lequel renforce en l'homme la propension à la bestialité et le goût pour l'alcool.CNA 584.4

    D'un seul coup je changeai mon menu. Plus tard, il m'arriva d'être contrainte par les circonstances de manger un peu de viande. — Lettre 83, 1901.CNA 585.1

    [A certains moments, obligée de consommer un peu de viande alors que d'autres aliments ne pouvaient être obtenus — 699]CNA 585.2

    [Note — Dès l'époque de son adolescence, Mme White reçut la mission d'écrire et de s'adresser au public, et fut par conséquent obligée de confier les responsabilités des travaux domestiques de son foyer à des servantes et des cuisinières. Il ne lui fut pas toujours possible de s'assurer les services de cuisinières expertes en saine diététique. Il y eut donc des moments, dans son propre foyer, où des compromis devinrent nécessaires entre les principes idéaux et la connaissance expérimentale, d'une part, et les habitudes d'une nouvelle cuisinière, d'autre part. De plus, durant une grande partie de ses voyages, elle dépendait pour sa nourriture de ceux à qui elle rendait visite. Bien que capable de se contenter d'un régime frugal, il était parfois nécessaire qu'elle usât d'un peu de viande, quoiqu'elle sût que ce n'était pas le meilleur des aliments et qu'une telle solution lui fût imposée. — Les compilateurs.]CNA 585.3

    Plainte au sujet de l'absence d'une bonne cuisinière — 1892

    11. Je souffre davantage maintenant de l'absence d'une personne qui ait une expérience en matière culinaire, — qui sache apprêter une nourriture qui me convienne. ... La nourriture est préparée de telle manière qu'elle n'est pas appétissante et qu'elle diminue progressivement l'envie de manger. Je donnerais un prix plus élevé pour une cuisinière que pour n'importe quelle partie de mon travail. — Lettre 19c, 1892.CNA 585.4

    Une promesse définitive pour un régime totalement exempt de viande

    12. Depuis le camp-meeting de Brighton (janvier 1894), j'ai complètement éliminé la viande de ma table. Que je sois à la maison ou en voyage, il est entendu qu'aucun aliment de cette sorte ne doit paraître sur ma table, ni être utilisé dans ma famille. Ce sujet a été plusieurs fois présenté à mon esprit au cours de la nuit. — Lettre 76, 1895.CNA 586.1

    13. Nous disposons en abondance de bon lait, de fruits et de pain. J'ai déjà procédé à la purification de ma table. J'en ai éliminé tout aliment carné. Il vaut mieux, pour la santé physique et mentale, s'abstenir de l'usage de la viande. Autant que possible nous devons revenir au plan originel de Dieu. Dès maintenant ma table sera libérée de toute chair d'animaux morts, et débarrassée de ces desserts dont la préparation demande beaucoup de temps et de forces. Nous pouvons librement consommer des fruits, et de diverses manières, sans courir le risque de contracter les maladies qui sont transmises par l'usage de la chair d'animaux malades. Nous devons parvenir à maîtriser notre appétit, de façon à pouvoir savourer une nourriture naturelle et saine, et de l'absorber en abondance pour que personne ne souffre de la faim. — Manuscrit 25, 1894, p. 1.CNA 586.2

    Une année après ce pas décisif

    14. Nous sommes une grande famille, et nous avons de nombreux hôtes, mais on ne trouve jamais ni viande ni beurre sur notre table. Nous consommons la crème du lait des vaches que nous nourrissons nous-mêmes. Nous nous procurons du beurre pour cuisiner dans des fermes dont les vaches sont saines et disposent de bons pâturages. — Lettre 76, 1895.CNA 586.3

    Deux ans après ce pas décisif

    15. Ma famille est nombreuse, elle compte parfois seize personnes. On y trouve des hommes qui travaillent la terre et abattent des arbres. Ils effectuent par conséquent un travail de force, mais aucune parcelle de viande n'est mise sur notre table. Depuis le camp-meeting de Brighton, nous n'avons plus fait usage de viande. Auparavant, ce n'était pas conforme à mes vues de la voir figurer sur ma table, mais on plaida en faveur d'une personne qui ne pouvait manger ceci ou cela, et dont l'estomac parvenait à s'accommoder de la viande mieux que de tout autre aliment. Je fus donc amenée à lui faire une place à ma table. ...CNA 587.1

    Tous ceux qui viennent à ma table sont les bienvenus, mais je ne leur présente pas de viande. Notre menu comprend des céréales, des légumes et des fruits frais et en conserve. En ce moment, nous disposons en abondance d'oranges délicieuses et de citrons. Ce sont les seuls fruits frais que nous pouvons nous procurer en cette saison de l'année. ...CNA 587.2

    Je vous écris cela pour vous donner une idée de notre manière de vivre. Je n'ai jamais joui d'une meilleure santé qu'à présent, et je n'ai jamais écrit davantage. Je me lève à trois heures du matin et je ne dors pas durant la journée. Je suis souvent debout dès une heure du matin, et lorsque mon esprit se trouve particulièrement préoccupé, je me lève à minuit pour mettre par écrit les choses qui se sont imposées à ma pensée. Je loue le Seigneur du fond de mon cœur et de mon âme, et avec ma voix, pour sa grâce abondante en ma faveur. — Lettre 73a, 1896.CNA 587.3

    Usage modéré des oléagineux

    16. Nous ne mangeons ni viande ni beurre, et employons très peu de lait pour la cuisine. A cette saison, il n'y a pas de fruits frais. Nous avons des tomates en abondance, mais notre famille est très friande d'oléagineux préparés de diverses manières; nous ne prenons cependant que la cinquième partie des quantités indiquées dans les recettes. — Lettre 73, 1899.CNA 587.4

    [Les tomates particulièrement indiquées — 523]CNA 588.1

    Un régime équilibré — mais pas de viande

    17. Lorsque je me trouvais à Cooranbong [Australie], plusieurs personnes, qui étaient habituées à consommer beaucoup de viande, vinrent dans ma famille. A table, en voyant qu'on n'y mettait pas la moindre parcelle de viande, elles dirent: “Si vous nous offrez des aliments tels que ceux-ci, je peux me passer de viande.” Je pense que notre régime est suffisant pour notre famille. D'ailleurs je dis aux miens: “Quoi que vous fassiez, ne vous constituez pas un régime carencé. Mettez sur votre table tout ce qu'il faut pour entretenir votre organisme. Vous devez le faire. Vous devez user d'imagination, étudier la question et composer les meilleurs menus possibles, de manière à ne pas avoir un régime carencé.” — Manuscrit 82, 1901, p. 1.CNA 588.2

    Thé et café

    18. Depuis des années, je n'ai pas acheté pour un centime de thé. Connaissant ses effets, je n'oserais pas en consommer, sauf en cas de vomissement, auquel cas j'en prendrais comme médecine et non comme boisson. ...CNA 588.3

    Je ne suis coupable de boire aucun thé si ce n'est de la tisane de têtes de trèfle rouge, et si j'aimais le vin, le thé et le café, je n'userais pas de ces narcotiques qui sont nocifs à la santé, car j'apprécie la santé ainsi que le bon exemple que l'on peut donner dans toutes ces choses. Je désire être un modèle de tempérance et de bonnes œuvres pour les autres. — Lettre 12, 1888.CNA 588.4

    [Une déclaration faite en 1902 au sujet du régime — 522]CNA 588.5

    Une nourriture simple

    19. Mon état de santé est bon. Mon appétit est excellent. Je découvre que plus ma nourriture est simple, moins elle est variée, et plus je me sens forte. — Lettre 150, 1903.CNA 589.1

    Toujours fidèle à la lumière en 1903

    20. Dans notre famille, nous prenons le petit déjeuner à six heures trente, et le déjeuner à treize heures trente. Nous ne dînons pas. Nous changerions quelque peu les heures des repas si celles-ci n'étaient pas les plus appropriées pour certains membres de la famille.CNA 589.2

    Je ne prends que deux repas par jour, me conformant toujours à la lumière qui m'a été donnée il y a quarante-cinq ans. Je ne consomme pas de viande. Pour moi-même j'ai résolu le problème du beurre. Je n'en prends pas. Cette question devrait être facilement résolue partout où il n'est pas possible de se procurer du beurre de qualité. Nous avons deux vaches, une Jersey et une Holstein. Nous consommons de la crème, et chacun s'en trouve bien. — Lettre 45, 1903.CNA 589.3

    21. J'ai soixante-quinze ans, mais j'écris autant que je ne l'ai jamais fait. La digestion est bonne et l'esprit est clair.CNA 589.4

    Notre façon de vivre est simple et saine. Sur notre table on ne trouve ni beurre ni viande, ni fromages, ni mélanges imprégnés de matières grasses. Pendant quelques mois, un jeune homme, incroyant, qui toute sa vie avait mangé de la viande, habita chez nous. Nous n'apportâmes aucun changement à notre régime, et pendant son séjour chez nous il prit une dizaine de kilos. La nourriture que nous lui donnâmes lui convint beaucoup mieux que celle à laquelle il était accoutumé. Tous ceux qui s'assoient à ma table se déclarent eux-mêmes très satisfaits de la nourriture qui leur est offerte. — Lettre 62, 1903.CNA 589.5

    La famille n'est pas liée à des règles rigides

    22. Je consomme une nourriture simple, apprêtée de la manière la plus simple. Pendant des mois mon régime consista principalement en vermicelle et tomates en conserve cuits ensemble. Puis je pris aussi divers fruits séchés et parfois de la tarte au citron. Il m'arrive aussi de consommer du maïs séché bouilli avec du lait ou un peu de crème.CNA 590.1

    Mais les autres membres de ma famille ne prennent pas les mêmes aliments que moi. Je ne m'érige pas en critère pour eux. Je laisse chacun libre d'agir suivant ses propres idées quant au régime qui lui convient le mieux. Ma conscience ne lie celle de personne d'autre. Il est impossible d'établir une règle pour tous. Certains membres de ma famille sont très friands de haricots, alors que les haricots sont un poison pour moi. Le beurre n'est jamais mis sur ma table, mais si les membres de ma famille décident d'en consommer à part, ils sont libres de le faire. Notre table est mise deux fois par jour, mais s'il y en a qui désirent absorber quelque nourriture dans la soirée, il n'y a pas de loi qui les en empêche. Personne ne se plaint de notre régime ou ne quitte notre table insatisfait. On y trouve toujours une nourriture simple, saine et savoureuse. — Lettre 127, 1904.CNA 590.2

    Une déclaration à l'intention de ceux qui suspectent le régime de Mme White

    23. Certaines personnes ont fait courir le bruit que je n'ai pas appliqué les principes de la réforme sanitaire tels que je les ai défendus par la plume. Mais je peux dire, pour autant qu'il m'en souvienne, que je ne me suis jamais écartée de ces principes. Ceux qui ont mangé à ma table savent que je ne leur ai pas présenté de viande. ...CNA 590.3

    Il y a bien des années que je n'ai pas eu de viande sur ma table à la maison. Nous n'usons jamais de thé ni de café. Occasionnellement j'ai employé de la tisane de fleurs de trèfle rouge en infusion chaude, mais seuls quelques membres de ma famille prennent une boisson quelconque au cours du repas. Sur la table, on trouve de la crème à la place de beurre, même lorsque nous avons des visiteurs. Je n'ai pas consommé de beurre depuis des années.CNA 591.1

    Notre régime n'est pas carencé. Nous avons en abondance des fruits séchés et en bocaux. Si notre propre verger ne suffit pas, nous nous procurons des fruits au marché. Sœur Gray me fait parvenir des raisins sans pépins qui, en compote, constituent un plat très appétissant. Nous cultivons nos propres mûres rouges et en usons abondamment. Les fraises ne poussent pas bien dans cette localité, mais nous nous procurons des myrtilles, des framboises, des pommes et des poires chez notre voisin. Nous disposons aussi de tomates en abondance. Nous cultivons également une bonne variété de maïs sucré et en séchons une grande quantité que nous utilisons durant les mois d'hiver. Dans le voisinage se trouve une fabrique de produits alimentaires où nous pouvons nous procurer des préparations à base de céréales.CNA 591.2

    [Utilisation de maïs et de pois secs — 524]CNA 591.3

    Nous tâchons d'user de discernement dans le choix des combinaisons d'aliments qui nous conviennent le mieux. C'est notre devoir d'agir sagement au sujet de nos habitudes alimentaires, d'être tempérants et d'apprendre à raisonner de cause à effet. Si nous sommes disposés à faire notre part, le Seigneur fera la sienne en préservant nos facultés mentales.CNA 591.4

    Depuis plus de quarante ans je n'ai pris que deux repas par jour. Lorsque j'ai un travail particulièrement important à réaliser, je limite ma ration de nourriture. Je considère qu'il est de mon devoir de refuser à mon estomac une nourriture que je sais lui être préjudiciable. Mon esprit doit être consacré à Dieu, et je dois me garder soigneusement de toute habitude susceptible d'affaiblir mes facultés intellectuelles.CNA 591.5

    Je suis dans ma quatre-vingt et unième année, et je peux témoigner que ma famille et moi ne languissons pas après les potées de viande d'Egypte. J'ai fait l'expérience des bienfaits que l'on tire de l'application des principes de la réforme sanitaire. Je tiens pour un privilège en même temps que pour un devoir d'œuvrer en faveur de la réforme sanitaire.CNA 592.1

    Cependant, cela m'attriste de constater qu'un grand nombre de nos membres ne se conforment pas strictement à la lumière de la réforme sanitaire. Ceux qui ont l'habitude de transgresser les principes de la santé et qui ne tiennent pas compte de la lumière que Dieu leur a donnée, en supporteront sûrement les conséquences.CNA 592.2

    Je vous donne ces détails afin que vous sachiez comment répondre à ceux qui pourraient mettre en doute mon régime. ...CNA 592.3

    D'après moi, une des raisons pour lesquelles j'ai été capable de réaliser une telle somme de travail, à la fois en m'adressant au public et en écrivant, vient du fait que je suis un régime alimentaire très frugal. Lorsqu'un grand assortiment de plats est placé devant moi, je m'efforce de ne choisir que ceux que je sais me convenir. De cette manière, il m'est possible de garder un esprit clair. Je refuse d'introduire dans mon estomac quoi que ce soit qui, d'après mon expérience, provoquera de la perturbation. C'est le devoir de tous ceux qui s'occupent de réforme sanitaire. C'est une obligation pour nous d'être tempérants en toutes choses. — Lettre 50, 1908.CNA 592.4

    Principes généraux de réforme

    24. J'ai reçu du Seigneur une grande lumière sur le sujet de la réforme sanitaire. Je n'ai pas recherché cette lumière; je n'ai pas fait d'études pour l'obtenir; elle m'a été donnée par le Seigneur pour que je la dispense à d'autres. Je présente ces choses au public, en m'en tenant aux principes généraux, et parfois, lorsque des questions me sont posées à la table de ceux qui m'ont invitée, je réponds selon la vérité. Mais je ne me suis jamais radicalement élevée contre qui que ce soit au sujet des aliments présentés. Une telle manière d'agir me paraît incorrecte et discourtoise. — Manuscrit 29, 1897, p. 1.CNA 592.5

    Tolérance pour les autres

    25. Je ne m'érige en critère pour personne. Il y a des choses que je ne peux pas manger sans en ressentir de grandes souffrances. Je m'efforce de découvrir ce qui me convient le mieux, et, sans dire quoi que ce soit à personne, je consomme les aliments que je puis supporter, qui ne sont souvent que de deux ou trois sortes et dont je sais qu'ils ne provoqueront pas de troubles dans l'estomac. — Lettre 45, 1903.CNA 593.1

    26. Il y a une grande différence de constitution et de tempérament entre les individus, et les besoins de l'organisme diffèrent également d'une personne à l'autre. Ce qui est un aliment pour une personne peut être un poison pour une autre; aussi ne peut-on fixer de règles précises qui puissent s'adapter à chaque cas. Je ne peux pas manger de haricots, car pour moi ils sont nocifs; mais dire que pour cette raison personne ne doive en manger serait tout simplement ridicule. Je ne peux prendre de sauce au lait sans en souffrir, alors que d'autres membres de ma famille peuvent consommer ces aliments sans en être incommodés. En conséquence, je mange ce qui convient le mieux à mon estomac, et eux de même. Nous n'avons aucune discussion, aucune contestation; tout se déroule dans l'harmonie dans ma nombreuse famille. Je n'essaie pas de leur imposer ce qu'ils mangeront ou ce qu'ils ne mangeront pas. — Lettre 19a, 1891.CNA 593.2

    “Je me suis toujours fidèlement conformée à la réforme sanitaire”

    27. Lorsque le message de la réforme sanitaire me parvint pour la première fois, j'étais très faible et sujette à de fréquents évanouissements. Je suppliai le Seigneur de me venir en aide, et c'est alors qu'il me présenta le grand sujet de cette réforme. Il me montra que ceux qui veulent observer ses commandements doivent être en communion intime avec lui, et que par la tempérance dans le manger et dans le boire, ils maintiendront leur esprit et leur corps dans les conditions les plus favorables pour le servir. Cette lumière a été pour moi une grande bénédiction. Je pris alors position en faveur de la réforme sanitaire, persuadée que le Seigneur me fortifierait, et je puis dire que je jouis aujourd'hui d'une meilleure santé, malgré mon âge, que dans ma jeunesse.CNA 594.1

    Certains prétendent que je n'ai pas suivi les principes de la réforme tels que je les ai défendus par la plume. Mais je puis affirmer que je m'y suis toujours fidèlement conformée. Les membres de ma famille peuvent en témoigner. — Témoignages pour l'Église 3:427 (1909).CNA 594.2

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