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Conquérants Pacifiques - Contents
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    Chapitre 32 — Une église généreuse

    Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul donnait aux croyants des instructions relatives aux principes généraux qui servent de fondement à l'œuvre de Dieu sur la terre. Il rappelait ce qu'il avait fait pour eux, et leur demandait: “Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau? Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas aussi? Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n'emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels? Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Evangile de Christ.CP 297.1

    ”Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile.”11 Corinthiens 9:7-14.CP 298.1

    L'apôtre rappelait ici les instructions du Seigneur relatives aux fonctions dans le temple. Ceux qui étaient mis à part pour ce service sacré devaient être nourris par les frères, à qui ils accordaient en retour des bénédictions spirituelles. “Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple.”2Hébreux 7:5. La tribu de Lévi avait été désignée par le Seigneur pour le service sacré appartenant au temple et pour le sacerdoce. L'Eternel avait dit au sujet du sacrificateur: “C'est lui que l'Eternel, ton Dieu, a choisi entre toutes les tribus, pour qu'il fasse le service au nom de l'Eternel, lui et ses fils, à toujours.”3Deutéronome 18:5.CP 298.2

    Le Seigneur revendiquait le dixième de tous les revenus. Retenir la dîme était considéré comme un vol.CP 298.3

    Au sujet du traitement des ministres, Paul disait: “Le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile.” Et plus tard, il écrivait à Timothée: “L'Ecriture dit: l'ouvrier mérite son salaire.”41 Timothée 5:18.CP 298.4

    Mais le paiement de la dîme ne représentait qu'une partie des revenus nécessaires à l'entretien du service divin. Nombreux étaient les autres dons et les offrandes mentionnés par l'Ecriture.CP 298.5

    Pendant l'économie juive, on enseignait au peuple à cultiver l'esprit de générosité, en subvenant aux besoins de l'œuvre de Dieu et des indigents. Dans certaines occasions, il y avait en plus les offrandes volontaires; ainsi, à l'époque des moissons et des vendanges, on offrait les prémices de la terre: le blé, le moût, l'huile étaient consacrés au Seigneur. Le glanage et un coin des champs de blé étaient réservés aux pauvres. Les premières toisons, les premiers grains de blé étaient mis à part pour Dieu. Il en était de même pour les premiers-nés des troupeaux, et le premier-né de l'homme devait être racheté. Les prémices étaient alors présentées devant le sanctuaire et consacrées à l'usage des prêtres.CP 298.6

    Le Seigneur cherchait à enseigner à Israël, par ce système de libéralités, qu'en toutes choses, il devait être le premier servi. Il rappelait ainsi au peuple qu'il était le propriétaire de ses champs, de son bétail, de ses troupeaux; que c'était lui qui lui envoyait la pluie et le beau temps pour faire croître et mûrir les récoltes. Tout ce qu'il possédait était à lui; il n'était que l'économe de ses biens.CP 299.1

    Dieu ne veut pas que les chrétiens, dont les privilèges sont plus grands encore que ceux des Israélites, soient moins généreux qu'eux. “On demandera beaucoup, a dit Jésus, à qui l'on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié.”5Luc 12:48.CP 299.2

    La générosité exigée des Hébreux était surtout au profit de leur bien-être national; aujourd'hui, l'œuvre de Dieu s'étend sur toute la terre. Le Christ a placé les trésors de l'Evangile dans les mains de ses disciples, et il les a rendus responsables d'annoncer au monde la bonne nouvelle du salut. Nos obligations sont certainement beaucoup plus grandes que celles du peuple d'Israël.CP 299.3

    A mesure que se développera l'œuvre de Dieu, les appels se feront plus pressants. Il faut, pour y répondre, que les chrétiens tiennent compte du commandement de Dieu: “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison.”6Malachie 3:10. Si tous ceux qui font profession d'être chrétiens étaient fidèles dans leurs dîmes et leurs offrandes, les caisses du Seigneur regorgeraient. Il ne serait pas nécessaire alors d'avoir recours aux ventes de charité, aux loteries, aux jeux, pour trouver des fonds.CP 299.4

    Les hommes sont portés à utiliser leur argent pour leur bien-être personnel, leur plaisir égoïste, leur toilette, l'ornement de leurs demeures. Pour ces biens matériels, les chrétiens ne regardent pas à faire de grandes dépenses, superflues même; mais quand on leur demande d'apporter leur contribution au trésor du Seigneur, afin de poursuivre l'œuvre divine sur la terre, ils hésitent. Peut-être, lorsqu'ils sentent qu'ils ne peuvent agir différemment, consentent-ils à sacrifier une certaine somme, mais combien inférieure à celle qu'ils consacrent souvent à des plaisirs futiles! Ils ne font preuve ni d'un véritable amour pour le service du Christ, ni d'un intérêt réel pour le salut des âmes. Est-ce étonnant que la vie spirituelle de tels chrétiens soit débile et atrophiée?CP 299.5

    Celui dont le cœur brûle d'amour pour le Christ considère ses obligations envers Dieu, non seulement comme un devoir, mais comme un plaisir. Quel privilège, en effet, de participer à l'avancement de l'œuvre la plus noble, la plus sainte qui soit confiée à l'homme, celle qui permet de présenter au monde les richesses de la bonté, de la miséricorde et de la vérité divines!CP 300.1

    C'est par esprit de cupidité que les hommes sont poussés à garder pour leur propre plaisir les biens qui reviennent de droit au Seigneur. Or cet esprit lui est en abomination, aussi bien de nos jours qu'à l'époque où il censurait sévèrement, par la voix des prophètes, la conduite du peuple israélite: Il s'écriait alors: “Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t'avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière!”7Malachie 3:8, 9.CP 300.2

    L'esprit de générosité est au contraire d'essence divine. C'est dans le sacrifice du Christ sur la croix que cet esprit s'est manifesté à son plus haut degré. Le Père céleste a donné son Fils unique pour nous. Après avoir tout quitté, le Christ s'offrit lui-même, afin de sauver les pécheurs. La croix du Calvaire devrait donc être, pour tout chrétien, une invitation à la générosité. Le principe qui s'en dégage est celui de donner, donner encore. “Celui qui dit qu'il demeure en lui, dit saint Jean, doit marcher aussi comme il a marché lui-même.”81 Jean 2:6.CP 300.3

    Par contre, l'esprit d'égoïsme est l'esprit même de Satan. Les mondains se caractérisent par leur soif d'amasser, d'amasser toujours. Ils espèrent s'assurer ainsi le bonheur et la vie facile, mais tout cela ne produit que misère et que mort.CP 301.1

    Les intarissables bénédictions de Dieu nous engagent à lui donner en retour la part des biens qu'il nous réclame. Non seulement nous devons lui offrir ce qui lui revient, mais il faut que nous apportions aussi dans son trésor un signe de gratitude, de généreux tributs. Que les enfants de Dieu consacrent donc à leur Créateur, d'un cœur joyeux, les prémices de leurs revenus, la quintessence de leurs richesses, ainsi que leurs services les plus désintéressés et les plus fidèles. Ils recevront de cette manière les plus riches bénédictions. Dieu rendra leur âme semblable à un jardin arrosé, où les eaux ne manqueront jamais. Et lorsque la grande moisson aura lieu, les gerbes qu'ils apporteront à leur Maître représenteront leur propre récompense. Elles seront le prix de l'emploi désintéressé qu'ils auront fait des talents qui leur avaient été remis.CP 301.2

    Les serviteurs de Dieu, qui sont engagés dans le travail offensif, ne devraient jamais “faire le service militaire à leurs propres frais”, mais être soutenus par l'ardente affection de leurs frères. C'est aux membres d'église qu'il incombe de pourvoir généreusement aux besoins de ceux qui abandonnent leur position sociale pour se donner au ministère divin. Lorsque les prédicateurs de l'Evangile sont encouragés par les fidèles, l'œuvre de Dieu progresse rapidement. Mais quand, par l'égoïsme des hommes, ils ne reçoivent pas le salaire qui leur est dû, leurs forces déclinent et leur activité est souvent paralysée.CP 301.3

    Le mécontentement de Dieu est d'autant plus grand que ceux qui se déclarent ses disciples privent les ministres de leurs ressources. Ces chrétiens égoïstes seront appelés à rendre compte, non seulement du mauvais emploi de l'argent du Seigneur, mais encore du découragement et du chagrin que leur conduite aura causés à ses fidèles serviteurs. Ceux qui ont été appelés à l'œuvre du ministère, et ont tout abandonné à l'appel de Dieu pour entrer à son service, doivent recevoir un salaire suffisant pour subvenir à leurs propres besoins ainsi qu'à ceux de leurs familles.CP 301.4

    Dans la société, les travailleurs manuels ou intellectuels arrivent à toucher de forts salaires. L'œuvre qui consiste à répandre la vérité et à gagner des âmes n'est-elle pas plus importante qu'aucune de ces situations sociales? Et ceux qui s'acquittent fidèlement de cette tâche n'ont-ils pas droit à une bonne rémunération?CP 302.1

    Lorsque nous établissons une relativité entre le travail moral et le travail ordinaire, nous montrons comment nous apprécions les choses divines par rapport aux choses temporelles.CP 302.2

    Pour subvenir à l'entretien des prédicateurs et à celui des missionnaires, il est nécessaire que le peuple de Dieu donne avec joie et libéralité. Une responsabilité solennelle incombe aux ministres qui doivent rappeler constamment aux fidèles les besoins de l'œuvre de Dieu et leur enseigner la pratique de la générosité. Quand les églises manquent à leur devoir de charité, non seulement l'œuvre du Seigneur en souffre, mais les bénédictions ne peuvent être répandues sur elles.CP 302.3

    Les pauvres eux-mêmes devraient apporter leur offrande à Dieu. Qu'ils soient participants de la grâce divine, en renonçant à eux-mêmes, pour venir en aide à ceux dont les besoins sont plus impérieux que les leurs. Le don du pauvre, l'objet de son renoncement, monte vers Dieu comme un encens de bonne odeur. Tout acte inspiré par le sacrifice volontaire fortifie l'esprit de générosité chez le donateur; il l'unit plus étroitement à celui qui, de riche qu'il était, s'est fait “pauvre par amour pour nous, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis”.CP 302.4

    Le geste de la veuve qui mit deux pites (tout ce qu'elle possédait) dans le tronc, est signalé dans les saintes Ecritures afin d'encourager les pauvres à donner pour l'œuvre de Dieu. Le Christ attira l'attention des disciples sur cette femme qui s'était dépouillée “de son nécessaire”. Ce don paraissait plus précieux aux yeux du Maître que les offrandes les plus libérales n'impliquant pas de sacrifice personnel. Les riches, eux, avaient donné une partie de leur superflu, tandis que la pauvre femme avait dû se priver de ce qui lui était indispensable pour apporter son offrande au Seigneur. Elle comptait sur lui pour subvenir aux besoins du lendemain. Le Sauveur déclara: “Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc.”9Marc 12:44, 43. Il enseignait ainsi que l'offrande n'est pas estimée selon sa propre valeur, mais selon l'intention et les moyens de celui qui donne.CP 302.5

    Pendant tout son ministère, l'apôtre Paul ne cessa d'inspirer dans le cœur de ses adeptes le désir de soutenir généreusement la cause de Dieu. Il écrivait aux anciens d'Ephèse, au sujet de son travail parmi eux: “Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.” Et aux Corinthiens, il écrivait encore: “Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.”10Actes 20:35; 2 Corinthiens 9:6, 7.CP 303.1

    La plupart des chrétiens de Macédoine étaient pauvres en biens de ce monde, mais leurs cœurs débordaient d'amour pour Dieu et la vérité; aussi donnaient-ils joyeusement pour soutenir son œuvre.CP 303.2

    Lorsque les Gentils faisaient des collectes pour secourir les chrétiens juifs, les libéralités des Macédoniens étaient citées en exemple aux autres églises. Quand il écrivit aux Corinthiens, l'apôtre Paul attira leur attention sur “la grâce de Dieu qui s'est manifestée dans les églises de Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l'atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l'assistance destinée aux saints.”112 Corinthiens 8:1-4.CP 303.3

    Cette volonté de sacrifice de la part des Macédoniens était le résultat d'une consécration complète. Poussés par l'esprit de Dieu, “ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur”,122 Corinthiens 8:5. ensuite ils ont été très généreux pour soutenir l'œuvre du Maître. Il n'était pas nécessaire de faire pression sur eux, car ils étaient heureux de se priver même du nécessaire pour subvenir aux besoins des autres. Lorsque l'apôtre voulait les modérer dans leur générosité, ils le suppliaient d'accepter leurs offrandes. En toute simplicité et en toute intégrité, animés par un profond amour pour leurs frères, ils renonçaient à eux-mêmes, et ils excellaient ainsi dans l'œuvre de la bienfaisance.CP 304.1

    Quand Paul envoya Tite à Corinthe pour raffermir la foi des chrétiens, il le chargea d'édifier l'église dans la pratique de la bienfaisance. Dans son épître aux Corinthiens, l'apôtre ajouta son propre appel: “De même que vous excellez en toutes choses, disait-il, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d'exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. [...] Achevez donc maintenant d'agir, afin que l'accomplissement selon vos moyens réponde à l'empressement que vous avez mis à vouloir. La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu'elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu'elle n'a pas. [...] Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre. [...] Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités, qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces.”132 Corinthiens 8:7, 11, 12; 9:8-11.CP 304.2

    Les offrandes désintéressées enthousiasmaient la jeune église de Corinthe, car les nouveaux convertis savaient qu'ils contribuaient ainsi à la proclamation de l'Evangile dans les pays où régnaient les ténèbres. Leur générosité prouvait qu'ils n'avaient pas reçu la grâce de Dieu en vain. Quelle pouvait être la cause d'une telle générosité, sinon la sanctification de l'Esprit? Pour les croyants et les non-croyants, cette générosité semblait être un miracle de la grâce.CP 304.3

    La richesse spirituelle d'une église est étroitement liée à la générosité chrétienne. Les disciples du Christ devraient se réjouir du privilège qu'ils possèdent en révélant par leurs vies la magnanimité de leur Rédempteur. Tout en apportant leur offrande au Seigneur, ils ont l'assurance que ce qu'ils donnent de plus précieux s'élève comme un encens jusque dans les parvis célestes.CP 305.1

    Les hommes veulent-ils assurer leurs biens? Qu'ils les placent dans les mains qui portent les marques de la crucifixion! Veulent-ils en avoir la jouissance? Qu'ils les emploient au bénéfice des pauvres et des indigents! Veulent-ils augmenter leurs revenus? Qu'ils tiennent compte de ce commandement de Dieu: “Honore l'Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu. Alors tes greniers seront remplis d'abondance, et tes cuves regorgeront de moût.”14Proverbes 3:9, 10.CP 305.2

    Ceux qui cherchent à garder leurs richesses pour des fins égoïstes courent à leur perte éternelle. Mais qu'ils donnent leurs revenus à Dieu, alors, à partir de ce moment-là, leurs biens porteront le sceau divin, celui de l'immutabilité céleste.CP 305.3

    Dieu déclare: “Heureux vous qui partout semez le long des eaux.”15Ésaïe 32:20. Les bénédictions incessantes que le Seigneur nous accorde, lorsque nous servons sa cause et celle de l'humanité, nous enrichissent au lieu de nous appauvrir. “Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; et tel, qui épargne à l'excès, ne fait que s'appauvrir.”16Proverbes 11:24. Le semeur multiplie sa semence en la jetant abondamment. Il en est de même pour ceux qui administrent les dons de Dieu avec fidélité. Tout en faisant part de leurs biens aux autres, ils augmentent leurs bénédictions personnelles. Dieu ne nous a-t-il pas fait cette promesse: “Donnez, et il vous sera donné; on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde”?17Luc 6:38.CP 305.4

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