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Conseils sur la Conduite sexuelle L'adultère et le Divorce - Contents
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    Chapitre 30 — Deux assistants d'Ellen White

    À W.F.C., 6 septembre 1895*Frère W.F.C. et Fannie Y. travaillaient tous deux pour Ellen White, d'abord à Melbourne, et plus tard à Cooranbong (Nouvelles-Galles du Sud, Australie). En 1895, Madame White et son personnel vivaient et travaillaient sous des tentes, pendant la construction de Sunnyside, la résidence fixe.. — Ce matin, en revenant de l'École, j'ai vu votre cheval attaché à un arbre, devant la tente occupée par Fannie Y Au bout d'un instant je suis entrée dans la tente. Une dame de Newcastle et Jessie Israel rendaient visite à Fannie, et vous étiez assis en train de taper à la machine. Pourquoi n'avez-vous pas emmené la machine à la tente réfectoire? Quelle impression peut laisser une telle attitude sur l'esprit d'une jeune fille en visite à l'école? Elle ne pouvait qu'être défavorable.CSAD 251.1

    Votre liberté avec les jeunes femmes est déplacée, mais cela vous semble si naturel que vous n'y voyez aucun mal. La Parole de Dieu nous dit de nous abstenir de l'apparence même du mal; le faites-vous? Vous avez une femme et deux garçons, et vous les avez laissés en Amérique; cela devrait suffire à vous rendre réservé et circonspect dans vos relations avec les autres... Je vous écris cela parce que vous donnez une fausse impression à Fannie qui paraît tout à fait aveuglée et éprise de vous...CSAD 251.2

    Rester en sa compagnie aussi souvent que cela a été le cas à Melbourne ne donnait pas simplement l'apparence du mal, mais c'était effectivement le mal! Cela vous plaisait, et cependant, vous auriez dû comprendre que votre comportement constituait pour d'autres une incitation à suivre le même chemin.CSAD 252.1

    Je vais maintenant en Tasmanie; vous et Fannie resterez à Avondale. En mon absence, vous serez poussés à vous fréquenter plus librement, car je ne serai pas là pour tenir la barre. Je crains que vous ne déshonoriez la cause de la vérité par vos familiarités, et je m'élève vivement contre cela. Restez loin de la tente de Fannie, sinon un scandale éclatera. — Lettre 17, 1895.CSAD 252.2

    À W.F.C., vers septembre 1895 — J'ai reçu très peu d'aide de Fannie depuis de nombreux mois. Ce n'est pas qu'elle ne puisse pas travailler, mais ses relations avec vous l'ont rendue inapte à faire quoi que soit pour moi...CSAD 252.3

    Une autre chose me tracasse beaucoup: vos visites à Fannie sous sa tente. Vous êtes marié et père de deux enfants, et si votre femme avait obtenu le divorce d'avec vous, cela ne vous donne pas, selon la Bible, la liberté de vous remarier...CSAD 252.4

    Avant de partir, je désire mettre les choses au point. W.F.C. n'a pas besoin d'aller voir Fannie dans sa tente. Fannie ne travaille pas bien dernièrement. C'est parce qu'elle aime votre compagnie. Je sais que c'est vrai et c'est pourquoi je dis: ne vous approchez pas de sa tente. Après mon départ, vous trouverez une occasion rêvée de la rejoindre où vous voulez; mais je ne puis partir sans vous avertir et sans vous exhorter à fuir sa compagnie. Je tiens à ce qu'aucune pratique inconsidérée ne jette le discrédit sur moi et sur cette communauté. — Lettre 19, 1896.CSAD 252.5

    À Fannie Y, 23 novembre 1895 — J'ai réfléchi à votre cas en rapport avec W.F.C., et je n'ai pas d'autre conseil à vous donner que le précédent. Pour moi, vous n'avez ni l'un ni l'autre le droit de vous marier. Il a quitté sa femme après lui avoir cherché querelle. Il avait pourtant promis devant Dieu de l'aimer et de la chérir toute sa vie. Avant qu'elle obtienne le divorce, alors qu'elle était encore son épouse légitime, il l'a laissée seule pendant trois ans, sans penser à elle, et il vous a déclaré son amour. Vous avez tous deux balayé l'obstacle d'un mariage pourtant toujours valable et duquel deux enfants étaient nés.CSAD 253.1

    Je ne vois pas dans les Écritures la moindre raison qui justifierait ni pour l'un ni pour l'autre un mariage, même si le divorce a été prononcé. En effet, c'est lui qui provoqua ce résultat en cherchant querelle à sa femme, et je ne puis voir sous aucun jour favorable son droit à unir vos intérêts. Une chose est sûre: si vous franchissez ce pas, je ne pourrais travailler ni avec l'un ou ni avec l'autre d'entre vous, car il m'apparaît clairement que les Écritures condamneraient votre union. Aussi, je souhaite vous faire comprendre que, dans ce cas, et selon la lumière reçue de Dieu par le passé comme maintenant, je ne puis employer aucun de vous deux, si vous décidez de vous marier.CSAD 253.2

    Je suis stupéfaite que vous puissiez envisager un seul instant cette éventualité, et donner votre affection à un homme qui a laissé sa femme et ses enfants dans de telles circonstances. Je vous le conseille: soumettez ces projets à nos frères responsables afin d'avoir leur avis et de leur permettre de vous montrer d'après la loi de Dieu l'égarement dans lequel vous êtes tombée. Ces commandements, vous les avez brisés, simplement en pensant pouvoir vous unir par le mariage, et vous auriez dû repousser cette pensée dès qu'elle vous est venue à l'esprit. — Lettre 14, 1895.CSAD 253.3

    À James Edson White, 9 décembre 1895 — ... Oh! quelle tristesse! D'autres faits se sont produits dont la révélation m'a terriblement peinée. Il s'agissait de l'intimité existant entre W.F.C. et Fannie. Je leur ai présenté tous les risques, mais ils ont refusé de les admettre. Lors de la réunion de Melbourne, Fannie reconnut leur amour mutuel. J'ai tenté de leur exposer le problème sous son vrai jour. La femme de W.F.C. était toujours vivante, et elle venait d'obtenir le divorce. Il l'avait quittée et était parti pendant trois ans. Mais Fannie me dit avoir prié en demandant comme un signe favorable le fait que la femme de W.F.C. obtienne le divorce. Quel aveuglement frappe ceux qui commencent à quitter le droit chemin! Ces deux-là croyaient possible de s'unir par le mariage tout en continuant à travailler à mes côtés. Lui était censé s'occuper de tout mon travail. Mais attention! leur dis-je, s'ils prenaient une telle décision, je me séparerais d'eux définitivement, car W.F.C. n'a pas moralement le droit de se remarier. — Lettre 123a, 1895.CSAD 254.1

    Un troisième appel à W.F.C — Je suis bouleversée en considérant le passé, et tandis que l'Esprit de Dieu attire mon attention sur ce point, frère C., j'ai un message précis à votre intention. Il y a environ deux ans, j'ai reçu une lumière spéciale vous concernant, vous et votre famille. Il m'a été montré que vous n'avez pas fait preuve d'une attitude chrétienne dans votre vie conjugale. Vous l'avez débutée en acceptant un faux sabbat et en vous plaçant sous une fausse bannière. Mais une femme obtenue en sacrifiant les principes de la vérité était incapable d'apporter la paix et le bonheur que vous recherchiez. Vous avez foulé aux pieds la vérité, et Dieu a été déshonoré par votre comportement.CSAD 254.2

    Quand vous avez abandonné le sabbat pour votre femme, elle s'est réjouie de cette victoire, et Satan également. Mais accepter un homme prêt à renier son Seigneur pour elle, devait l'amener à ne pas lui accorder le respect dû par une épouse à son mari. Dans ces conditions, elle n'a pas été à même de percevoir la différence entre un amour d'origine divine et un amour terrestre. Un homme disposé à sacrifier son attachement à son Père céleste pour une femme n'hésitera pas à lui être infidèle à l'occasion. Voilà un sentiment de basse qualité, purement humain, incapable de résister à l'épreuve.CSAD 255.1

    Le Seigneur ne modifie pas les lois de son gouvernement. Celles-ci régissent à la fois ses sujets d'ici-bas et ceux de l'univers céleste. Il faut obéir aux lois naturelles. Pourtant, vous étiez si décidé à épouser cette femme que vous avez brisé tous les obstacles et violé la loi divine en abandonnant le sabbat. Aussi, vous ne faites que moissonner ce que vous aviez semé.CSAD 255.2

    Après votre mariage, vous avez à nouveau observé le sabbat — initiative louable si elle a été prise dans la sincérité et la crainte de Dieu. “Celui qui a mes commandements et qui les garde, dit Jésus, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui... Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera.” Jean 14:21, 23.CSAD 255.3

    Mais vous avez obtenu votre femme par une promesse que vous avez ensuite rompue. Vous l'avez payé chèrement, et en reniant votre parole, vous lui avez fourni tous motifs d'être tentée. Ainsi Satan a eu toutes les occasions de la séduire, et lui a présenté les choses sous son propre jour. Vous avez sacrifié la vérité et trahi votre fidélité envers Dieu; après avoir recommencé à garder le sabbat, vous auriez dû agir à son égard de façon différente. C'était l'occasion de lui montrer la tendresse, la patience et l'amour d'avant votre mariage, mais vous ne l'avez pas fait; vous n'avez pas adopté une attitude qui vous aurait permis de conserver son amour. Je ne puis vous considérer comme un chrétien; et étant donné la tournure actuelle des choses, je ne peux donner mon consentement à ce que vous deveniez membre d'une église, quelle qu'elle soit.CSAD 256.1

    Vous avez cru qu'une fois marié, vous pourriez faire ce qu'il vous plaisait, ce qui a été une cause de dissension dans votre couple. Et votre femme a eu toutes les raisons de refuser de partir et de vous rejoindre dans ce pays. Accepter des idées fanatiques ne vous a pas été profitable, et lui a fourni une occasion de se durcir contre la vérité.CSAD 256.2

    Vous avez commis l'erreur de vivre loin de votre famille des années durant, et vous avez déclaré ne jamais vouloir vous humilier en allant la rejoindre. Mais le Seigneur m'a présenté cette question, et je le sais, vous ne pouvez être en règle avec Dieu sans faire tout votre possible en vue d'une réconciliation. Une œuvre indispensable vous attend dans votre foyer, comme je l'ai dit en septembre dernier. L'attitude insouciante et légère de votre épouse ne constitue pas pour vous une excuse pour que vous soyez dispensé d'agir en père à l'égard de vos enfants. Retournez vers votre famille, et déployez tous vos efforts pour réparer la brèche dont vous, prétendu croyant à la vérité, êtes de loin plus responsable que votre femme.CSAD 256.3

    En reportant votre amour sur une autre femme, quand bien même la vôtre avait obtenu le divorce, vous avez enfreint le septième commandement. Mais il y a pire, car vous avez aimé cette autre femme avant que votre divorce ait été prononcé, et vous avez déclaré à quelqu'un: “Qu'il est pénible d'être lié à une femme que l'on n'aime pas, alors qu'on en aime une autre et qu'elle ressent les mêmes affections!”CSAD 257.1

    Vous n'avez pas eu chez moi un comportement franc et ouvert. Cette relation coupable s'est poursuivie sous couvert de mensonge et de tromperie. Sous de faux prétextes, vous avez élaboré des projets secrets. Le Seigneur me les a montrés, et j'ai essayé de modifier l'ordre des choses, mais ni vous ni les autres n'avez eu le moindre souci des âmes. À cette époque, vous donniez des études bibliques et preniez une part importante dans le travail de l'église. Si l'on m'avait consultée sur ces décisions importantes, bien des peines auraient été épargnées.CSAD 257.2

    Lorsque j'ai parlé avec vous de votre familiarité avec les jeunes femmes, et que je vous ai dit que je ne pouvais vous recevoir chez moi, tandis que j'allais en Tasmanie, vous m'avez répondu que vous vous étiez toujours montré amical avec elles, sans penser à mal. Je vous ai fait part d'une opinion contraire, déclarant que je ne me sentais pas le droit de vous laisser auprès de ma famille en mon absence.CSAD 257.3

    Vous m'avez dit que vous n'en aviez que pour une semaine environ — le temps de mettre vos comptes en ordre — , et qu'après, vous partiriez. Mais les choses traînèrent en longueur, peut-être par négligence, et se prolongèrent environ deux semaines avant notre retour de Tasmanie, et en juillet, nous nous rendîmes à Coorenbong.CSAD 258.1

    Il n'est pas possible d'en rester là, et je ne veux pas avoir l'air de vous retenir loin de votre foyer. Je crois que, pour vous rendre service, j'ai commis l'erreur de vous emmener chez moi. Mais je ne puis laisser croire à d'autres personnes que nous vous estimons digne de vous engager dans la tâche sacrée à laquelle le Seigneur m'a appelée. Cela me serait insupportable et me mettrait dans une position ambiguë.CSAD 258.2

    Je ne veux pas paraître approuver votre conduite en rapport avec votre mariage. Abandonner sa femme et ses enfants constitue une offense envers Dieu, et j'entends bien présenter les choses ainsi à frère William, votre président de Fédération. J'avais espéré vous voir comprendre votre erreur et éprouver cette repentance dont on ne se repent jamais. J'ai grandement souffert de mon expérience à Armadale, et votre vie passée m'a été montrée... L'opprobre aurait pesé sur la cause de Dieu si vous aviez reçu, comme vous l'espériez, une lettre de créance de prédicateur de l'Évangile. Vous vous êtes fait passer pour un homme traité injustement, mais c'est votre femme qui l'a été, et elle n'aurait pas agi à votre égard comme vous l'avez fait. Votre comportement vis-à-vis de vos enfants a été tel qu'elle ne pouvait que se séparer de vous. Votre manière autoritaire d'exercer la discipline envers eux l'a blessée, meurtrie, et presque rendue folle.CSAD 258.3

    Après avoir renoncé à Fannie, vous avez reporté votre affection sur une autre femme, montrant par là ce que vous feriez si des occasions se présentaient. Vous gagnez l'amour des jeunes filles par vos attentions, car vous savez vous montrer aimable et séduisant quand vous le voulez. La révélation reçue à ce sujet m'a remplie d'indignation, et j'ai décidé de vous démasquer comme un homme sans principes. Étant donné vos conceptions de la vie chrétienne contraires à la Parole de Dieu, on ne devrait vous confier aucune responsabilité dans la cause du Seigneur. — Lettre 18, 1896.CSAD 259.1

    À frère I.N. Williams, président de la Fédération de Pennsylvanie [où W.F.C. était membre], 12 avril 1896 — Nous avions des raisons de nous inquiéter à propos de frère W.F.C. qui compte revenir en Amérique par le bateau de ce mois. Il a montré une grande prédilection pour la compagnie des jeunes filles, plein de gaîté et se conduisant comme un enfant. Il y a environ une année, sur la suggestion de mon fils W.C. White, je lui ai donné à taper à la machine un manuscrit que Fannie lui dictait. Mais je ne tardai pas à être accablée d'un grand souci, et j'ai été alertée à maintes reprises. Je lui ai parlé en particulier de ses familiarités envers les jeunes femmes et de sa conduite frivole; mais il me dit s'être toujours montré amical avec elles, et n'y voyait pas de mal.CSAD 259.2

    Nous désirions l'aider, car il n'avait pas d'argent et était pauvrement vêtu. Il avait des capacités et aurait pu les développer, devenant ainsi un assistant qualifié de W.C. White ou un bon employé pour moi. Cependant, je n'ai pas commis l'imprudence de le laisser avec ma famille.CSAD 259.3

    Il s'attacha à Fannie Y. et persista dans cette erreur avant même qu'il n'apprenne que sa femme avait obtenu le divorce. Une fois qu'il le sut, il parut alors soulagé, car son cœur s'était tout à fait détaché d'elle. Étant donné sa prétention à suivre les saints enseignements, je le considère comme bien plus responsable que sa femme, car elle n'a pas cette prétention. Au lieu de se révéler un mari doux, tendre et patient, il s'est montré exigeant et dominateur quand sa femme le contrariait d'une manière ou d'une autre. Devant un tel comportement, elle n'aurait pu se sentir attirée par la vérité. Elle s'est opposée durement à lui, mais pas plus que lui à elle. Il n'a pas supporté cette opposition avec patience ou avec un esprit chrétien et s'est mal comporté en quittant son foyer, sa femme et ses enfants. J'ai appris il y a quelques mois qu'il ne leur avait assuré aucun soutien matériel.CSAD 260.1

    Comme cela m'a été révélé, il a mal agi en reportant son affection sur une autre femme, du vivant de la sienne, et alors qu'il avait promis de l'aimer et de la chérir sa vie durant. Son départ de son foyer a représenté pour nous tous pendant si longtemps un vrai mystère, avant que je ne reçoive une révélation divine, il y a peu de temps.CSAD 260.2

    Il peut donner de lui une image très attirante et gagner la faveur des jeunes filles, mais sitôt contrarié, il affiche une humeur telle qu'à moins d'un changement de sa part, aucune femme croyante ou non ne pourrait vivre en paix avec lui. Son comportement la rendrait malheureuse. Son manque de patience provient de son intempérance dans la nourriture.CSAD 260.3

    Avertie par le Seigneur à son sujet, j'ai jugé le moment venu de ne plus l'employer pour s'occuper de mes affaires.CSAD 260.4

    Je vous écrirai à nouveau plus tard, si nécessaire. De votre côté, s'il vous plaît, écrivez-moi pour me dire ce qu'il en est de sa famille, pour autant que vous le sachiez. Si vous le pouvez, aidez W.F.C. à retrouver le droit chemin et à faire disparaître le discrédit porté sur la cause de Dieu. Même si sa femme était déjà remariée, il peut peut-être encore faire quelque chose pour ses enfants, si besoin était. — Lettre 104, 1896.CSAD 260.5

    À frère et sœur G.C. Tenney — La relation entre Fannie et frère W.F.C. débuta lors du camp meeting de Melbourne, en janvier 1894. C'est là que Fannie s'éprit d'un homme marié, père de deux enfants, et nia l'existence de cette affection. Venue dans ma tente, elle déclara que ces bruits étaient sans fondement. Durant une année, elle ne me fut d'aucune utilité et ne fut qu'un poids mort...CSAD 261.1

    L'affaire de cœur entre Fannie et W.F.C. se déroula tout au long du camp meeting d'Armadale. Les prenant chacun à part, je leur dis que le Seigneur ne les approuvait pas. J'en savais bien davantage, mais le Seigneur m'a aidée à poursuivre ma tâche tout au long des réunions, et juste avant la clôture, Fannie s'est approchée de moi et m'a déclaré: “Oh! sœur White, je suis venue à vous comme vers une mère, et mon cœur s'est brisé. À trois reprises, cette coupe de félicité m'a été tendue mais elle a été repoussée.” Puis la jeune fille a ajouté: “J'ai prié afin que, s'il convenait que nous nous marions, sa femme puisse obtenir le divorce, et cela se produisit quelques semaines plus tard. Ne croyez-vous pas que le Seigneur a entendu ma prière?” Je n'ai pas pris le temps de m'entretenir avec elle, car je devais m'adresser ce même jour à un grand auditoire. Si sœur Prescott se trouve à Battle Creek, elle pourra vous en parler en détail.CSAD 261.2

    À partir de ce moment, je coupai les ponts avec Fannie, pensant ne plus avoir affaire à elle. Mais peu de temps après, Fannie étant à Sydney, elle me fit une autre confession écrite. Je n'avais pas envie de la reprendre avec moi, mais l'Esprit du Seigneur reposa sur moi et me dit: “Accorde-lui une autre chance.” Aussi, je décidai de la revoir et de lui signifier que je la reprendrais avec moi, ce que je fis. Elle resta donc à mes côtés plusieurs semaines, se montrant cependant incapable de travailler. Et comme elle choisit de retourner auprès de sa mère, je ne la retins pas. — Lettre 114, 1897.CSAD 262.1

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