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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1 - Contents
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    Chapitre 21 — Jésus connaît l'esprit humain

    Une leçon pour chacun — L'enseignement du Christ, comme son amour, s'adressait au monde entier. Jésus a prévu tous les moments de l'expérience humaine, y compris les phases critiques; pour chacun, il nous propose une leçon. Il est le Maître des maîtres, et ses paroles guideront ses collaborateurs jusqu'à la fin des temps. — Education, 92 (1903).EMS1 186.1

    Le Christ s'identifiait avec les intérêts de ses auditeurs — Il leur faisait sentir combien parfaitement il s'était identifié à leurs intérêts et à leur bonheur par le biais de son enseignement. Ses auditeurs étaient charmés par ses leçons si directes, ses illustrations si appropriées, ses paroles si sympathiques, si chaleureuses. — Le ministère de la guérison, 21 (1905).EMS1 186.2

    Une grande faculté de pénétration — Celui qui a payé un prix infini pour racheter les hommes lit de façon infaillible tout ce qui se passe dans l'esprit humain, et sait exactement comment agir envers chaque âme. Dans son comportement à l'égard des hommes, il manifeste les mêmes principes que l'on perçoit dans le monde naturel. — Special Testimonies Series A 3:17 (1895); Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 189, 190.EMS1 186.3

    Pas de brusquerie — Dieu agit par le jeu paisible et régulier des lois dont il est l'auteur. Il en est de même dans le domaine spirituel. Satan cherche constamment à intervenir par des actions brusques et violentes; Jésus, lui, trouvait accès auprès des humains au moyen des idées qui leur étaient les plus familières. Il cherchait à troubler le moins possible leurs habitudes de pensée par des interventions abruptes ou par des règles préétablies. Il faisait confiance aux hommes et gagnait ainsi leur estime. Il présentait d'anciennes vérités qu'il éclairait d'une lumière nouvelle et magnifique. Ainsi, lorsqu'il n'avait que douze ans, il étonnait déjà les docteurs de la loi par les questions qu'il leur posait dans le temple. — Manuscrit 44, 1894, p. 1; Evangelism, 133.EMS1 187.1

    Une atmosphère de paix — Ses tendres compassions exerçaient une action bienfaisante sur les cœurs fatigués et troublés. Une atmosphère de paix l'entourait même au milieu d'une foule turbulente d'ennemis irrités. La beauté de son maintien, le charme de son caractère, et surtout l'amour qui se dégageait de son regard et de sa voix, attiraient à lui quiconque n'était pas endurci par l'incrédulité. Sans la douceur et la sympathie qui brillaient dans chacun de ses regards, dans chacune de ses paroles, il n'aurait pas rassemblé de si grandes foules autour de lui. Les affligés qui accouraient à lui sentaient qu'il prenait part à leurs intérêts comme un ami fidèle et tendre; aussi désiraient-ils mieux connaître les vérités qu'il enseignait. On sentait que le ciel s'était rapproché. On désirait jouir longtemps de sa présence et rester toujours sous l'influence de son amour réconfortant. — Jésus Christ, 238 (1898).EMS1 187.2

    Une harmonie parfaite — La vie de Jésus de Nazareth différait de celle de tous les autres hommes; elle était tout entière caractérisée par une bienveillance désintéressée et par la beauté de la sainteté. Son cœur était habité par l'amour le plus pur, et était exempt de toute trace d'égoïsme et de péché. Sa vie était parfaitement harmonieuse. Il est le seul véritable modèle de bonté et de perfection. Dès le début de son ministère, les hommes commencèrent à mieux percevoir le caractère de Dieu.EMS1 187.3

    Jusqu'à la première venue du Christ, les humains adoraient des dieux cruels, despotiques. Même l'esprit des Juifs était motivé par la crainte, et non par l'amour. La mission du Christ sur la terre visait à révéler aux hommes que Dieu n'est pas un despote, mais un Père céleste, plein d'amour et de compassion pour ses enfants. — Manuscrit 132, 1902, p. 1.EMS1 188.1

    Conceptions erronées — Bien des gens ont des notions erronées au sujet de la vie et du caractère de Jésus. Ils croient qu'il était étranger à toute cordialité rayonnante, dur, austère et sans joie. Bien souvent, ces fausses conceptions déteignent sur l'expérience religieuse tout entière. — Le Meilleur Chemin, 118; Vers Jésus, 183 (1892).EMS1 188.2

    Des possibilités illimitées — En chaque être humain il discernait des possibilités infinies. Il voyait les hommes tels qu'ils pouvaient être, transfigurés par sa grâce — dans “la tendresse du Seigneur, notre Dieu”. Psaumes 90:17. Mettant en eux son espoir, il leur inspirait l'espoir. Allant à eux avec confiance, il faisait naître leur confiance. Offrant en sa personne le véritable idéal de l'homme, il suscitait le désir et l'assurance d'atteindre cet idéal. A son contact ceux qui étaient méprisés et déchus prenaient conscience d'être toujours des hommes, et aspiraient à se montrer dignes de son attention. Plus d'un cœur mort en apparence à toutes les choses saintes frémissait à des appels nouveaux. Plus d'un être désespéré voyait poindre devant lui l'aurore d'une vie nouvelle. — Education, 90 (1903).EMS1 188.3

    Une source de vie — On entend parfois dire: Jésus a pleuré, mais on ignore s'il a jamais souri. Notre Sauveur était, en effet, un homme de douleur et habitué à la souffrance, car il ouvrait son cœur à tous les maux de l'humanité. Mais bien que sa vie fût faite de renoncements, de peines et de soucis, son esprit n'était pas abattu. Son visage ne portait pas l'empreinte du chagrin, mais de la plus parfaite sérénité. Son cœur était une source de vie, et, partout où il allait, il apportait avec lui le calme, la paix, et la joie. — Le Meilleur Chemin, 118; Vers Jésus, 183 (1892).EMS1 188.4

    Une personnalité équilibrée — Le Christ pratiquait dans sa propre vie ses enseignements divins. Le zèle qui l'animait ne l'a jamais conduit à s'emporter. Il était conséquent avec lui-même sans être têtu, bienveillant sans être faible, tendre et affectueux sans verser dans le sentimentalisme. Il était profondément sociable; pourtant, il possédait une dignité qui écartait toute familiarité de mauvais aloi. Grâce à sa modération, il ne tomba jamais dans le fanatisme ou dans l'austérité. Il ne se conformait pas à l'esprit de ce monde; mais il n'était pas pour autant indifférent aux besoins du plus petit d'entre les humains. Il était attentif aux besoins de tous. — Manuscrit 132, 1902, p. 1; Evangelism, 568.EMS1 189.1

    Tact et esprit d'adaptation — Il variait ses messages de grâce de manière à s'adapter aux besoins de ses auditeurs. Il savait “fortifier par la parole” celui qui était “abattu” (Ésaïe 50:4); car la grâce était répandue sur ses lèvres pour lui permettre de dévoiler aux hommes les trésors de la vérité, et cela de la manière la plus attrayante. Il abordait avec tact les esprits influencés par des préjugés et gagnait leur admiration par des images bien choisies. — Jésus Christ, 237 (1898).EMS1 189.2

    Atteindre les profondeurs de la misère humaine — Il traversa tous les sentiers où les âmes s'étaient égarées. Il descendit jusqu'aux profondeurs même de l'affliction et de la misère humaines. — Letter 50, 1897.EMS1 189.3

    Le Christ a combattu sur le terrain où Adam est tombé — Il a vu le pouvoir — le pouvoir trompeur — de Satan sur les esprits humains, et il s'est engagé [il a fait la promesse] de venir sur cette terre. Il s'est dépouillé de ses vêtements royaux, il a ôté sa couronne royale, il a renoncé à sa haute autorité, il est descendu du trône de sa gloire où il exercait les fonctions de chef suprême du ciel tout entier, et il a recouvert sa divinité du manteau de l'humanité, afin que l'humanité puisse entrer en contact avec l'humanité. C'est pour cela qu'il est venu ici-bas. Il est venu sur la terre pour assumer la nature humaine, pour traverser toutes les épreuves, toutes les afflictions et toutes les tentations auxquelles l'homme doit être soumis, et il a engagé la lutte contre ces tentations, passant sur le terrain même où Adam est tombé, afin de racheter le lamentable échec et la chute d'Adam.EMS1 189.4

    Ayant revêtu la nature humaine, en tant que notre substitut et notre garant, il s'est saisi de l'espérance à laquelle nous sommes appelés, et qui représente la puissance infinie. Ainsi, notre Sauveur a triomphé des tentations de l'ennemi et obtenu la victoire. Pour qui si ce n'est pour nous? Dans quel but? Pour qu'aucun membre de la famille humaine ne trébuche sur la route qui conduit à la vie éternelle. Etant donné qu'il y a marché avant nous, il en connaît tous les obstacles, toutes les difficultés que tout être humain sur la face de la terre doit rencontrer. Sachant cela, avant son baptême, lorsqu'il adressa au ciel sa requête, sa prière a transpercé de part en part l'ombre diabolique du malin qui est projetée sur notre sentier, sur mon sentier, et la foi est entrée “au-delà du voile”. Hébreux 6:19. — Manuscrit 18, 1895, p. 1.EMS1 190.1

    L'attouchement de la foi — Le Christ connaissait toutes les pensées de son esprit [celui de la femme qui toucha le vêtement du Sauveur — (Matthieu 9:20), et il s'approcha de l'endroit où elle était. Il se rendait compte de son grand besoin, et l'aidait à exercer sa foi. — The Ministry of Healing, 60 (1905).EMS1 190.2

    Connaissance divine et connaissance humaine — La connaissance divine peut devenir connaissance humaine. Tous les pasteurs devraient étudier attentivement la manière dont le Christ enseignait. Ils devraient s'inspirer de ses leçons. Il n'y en a pas un sur vingt qui connaisse la beauté et la portée réelle de son ministère. Ils doivent les découvrir. Alors ils deviendront participants des merveilleux fruits de ses enseignements. Ils les incorporeront à leur vie pratique au point que les idées et les principes mis en lumière par le Christ seront introduits dans leur enseignement. La vérité s'épanouira et portera la meilleure qualité de fruits. Et le cœur du prédicateur sera réchauffé; oui, il brûlera de la vie spirituelle qu'il insufflera aux autres. — Manuscrit 104, 1898, p. 1.EMS1 190.3

    Les humains ne sont pas tous bâtis sur le même modèle — Tous ceux qui se disent enfants de Dieu doivent se souvenir qu'ils sont des missionnaires, et que, comme tels, ils seront amenés à rencontrer bien des caractères différents. Il y a les rudes et les raffinés, les humbles et les orgueilleux, les religieux et les incrédules, les instruits et les ignorants, les riches et les pauvres. On ne saurait les traiter tous de la même manière, mais tous ont besoin d'amabilité et de sympathie. Par un contact mutuel, les esprits se polissent et se raffinent. Dépendant les uns des autres, nous sommes étroitement unis par les liens de la fraternité humaine. — Le ministère de la guérison, 429 (1905).EMS1 191.1

    La soumission à Jésus Christ — Quand nous nous soumettons au Christ, notre cœur est uni au sien, notre volonté se confond avec la sienne, notre esprit s'identifie au sien, nos pensées sont captives de sa volonté. Nous vivons de sa vie. Voilà ce que signifie être revêtu du vêtement de sa justice. Quand le Seigneur nous regarde, il ne voit pas un habit fait de feuilles de figuier, ni la nudité, ni la laideur du péché, mais sa propre robe de justice qui est l'obéissance parfaite à la loi de l'Eternel. — Les paraboles de Jésus, 271 (1900).EMS1 191.2

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