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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2 - Contents
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    Chapitre 51 — La peur

    Esclaves de la crainte — Des millions d'êtres humains sont asservis à de fausses religions, esclaves d'une crainte servile, ou d'une indifférence stupide, peinant comme des bêtes de somme, privés ici-bas d'espérance, de joie et d'aspirations, et n'entretenant qu'une vague inquiétude au sujet de l'au-delà. Seul, l'Evangile de la grâce divine peut relever l'âme. — Jésus Christ, 476 (1898).EMS2 489.1

    Mille craintes concernant l'avenir — Nombreux sont ceux qui négligent d'amasser un trésor dans le ciel en faisant du bien par les moyens que le Seigneur a mis à leur disposition. Ils ne se confient pas en Dieu et nourrissent mille craintes concernant l'avenir. Comme les enfants d'Israël, ils ont des cœurs mauvais et incrédules.EMS2 489.2

    Dieu avait abondamment pourvu son peuple selon ses besoins, mais celui-ci appréhendait le malheur pour son avenir. Les Israélites se lamentaient et murmuraient au cours de leurs déplacements, disant que Moïse les avait conduits hors d'Egypte pour les faire mourir de faim, eux et leurs enfants. Des désirs imaginaires empêchaient leurs yeux et leurs cœurs de voir les bontés et la miséricorde divines au cours de leurs pérégrinations, et ils se montraient ingrats envers toutes ses largesses.EMS2 489.3

    Ainsi en est-il de ceux qui se prétendent le peuple de Dieu en ce temps d'incrédulité et de dégénérescence. Ils craignent de tomber dans la gêne, que leurs enfants ne soient dans le besoin ou que leurs petits-enfants ne deviennent indigents. Ils ne font pas confiance à Dieu. Ils n'ont pas une foi authentique en lui qui leur a cependant prodigué les bénédictions et les avantages de la vie, et qui leur a donné des talents pour servir à sa gloire et à l'avancement de sa cause. — Testimonies for the Church 2:656, 657 (1871).EMS2 490.1

    La tactique de Satan — Jamais le Seigneur ne violente la volonté ni la conscience de l'homme. Le Malin, au contraire, a toujours recours à la force brutale pour vaincre ceux qu'il peut séduire. Par la crainte et la force, il s'efforce de diriger la conscience et de recevoir les honneurs. Dans ce but, il agit par le moyen des autorités religieuses et séculières, les poussant à formuler des lois défiant les lois divines. — La tragédie des siècles, 640, 641.EMS2 490.2

    La peur aggrave les difficultés — Si, avant de croire, nous prenons conseil de nos doutes et de nos craintes, ou si nous voulons résoudre tous les points qui pourraient nous paraître obscurs, nos difficultés ne feront qu'augmenter. Mais si nous venons à Dieu dans le sentiment de notre impuissance et de notre dépendance; si, avec une foi humble et confiante, nous exposons nos besoins à celui dont la sagesse est infinie, à celui qui voit tout, il entendra nos cris, il fera briller sa lumière dans nos cœurs. Par la prière sincère, nous sommes mis en rapport avec la Sagesse infinie. Nous pouvons ne pas avoir, au moment où nous prions, de preuve spéciale que le Seigneur se penche sur nous avec compassion et amour; mais c'est néanmoins le cas. Nous pouvons ne pas sentir son attouchement, mais sa main est sur nous, et cette main nous assure de son amour et de ses tendres compassions. — Le Meilleur Chemin, 95 (1892).EMS2 490.3

    Une cause de maladie pour le corps et pour l'esprit — Le sentiment d'insatisfaction et la disposition à se plaindre continuellement sont une cause de maladie pour le corps et pour l'esprit. Ceux qui en sont affligés ne possèdent pas l'espérance qui pénètre au-delà du voile et qui est comme une ancre qui donne à l'âme le sentiment de sécurité. Tous ceux qui possèdent cette espérance se purifient comme Dieu lui-même est pur. Délivrés des inquiétudes, des murmures et des mécontentements, ils ne sont pas sans cesse à l'affût du mal possible et ne passent pas leur temps à nourrir quelque chagrin imaginaire. Beaucoup de gens se croient sur le point de passer par de grandes épreuves; l'angoisse se lit sur leurs traits; ils semblent ne pouvoir trouver aucune consolation, mais redoutent continuellement quelque mal effroyable. — Témoignages pour l'Église 1:202 (1867).EMS2 491.1

    Cultiver la joie — Il vous faut avoir une claire conception de l'Evangile. La vie religieuse n'est pas faite d'obscurité et de tristesse, mais de paix et de joie, qui vont de pair avec une grandeur d'âme et un profond sens du sacré semblables à ceux du Christ. Le Sauveur ne nous encourage pas à cultiver le doute et la crainte ou à entretenir des pensées sombres sur l'avenir; tout cela ne soulage aucunement les cœurs, et, au lieu d'être prôné, devrait être blâmé. Il est possible de manifester une joie indicible et glorieuse. — Manuscrit 6, 1888; Evangelism, 168.EMS2 491.2

    La foi mise à l'épreuve — Le Seigneur nous place fréquemment dans des situations difficiles pour nous inciter à déployer de plus grands efforts. Sa providence permet que des ennuis particuliers surviennent pour mettre notre patience et notre foi à l'épreuve. Dieu nous donne ainsi des leçons de confiance. Il veut nous faire comprendre à qui nous devons nous adresser pour obtenir l'aide et la force nécessaires en cas de besoin. Nous obtenons de cette manière une connaissance pratique de sa volonté qui nous est si nécessaire dans l'expérience de la vie. La foi devient ainsi plus forte lorsqu'elle est en conflit direct avec le doute et la crainte. — Testimonies for the Church 4:116, 117 (1876).EMS2 491.3

    La crainte est une forme d'incrédulité — De même que Jésus se reposa, par la foi, sur les soins de son Père, de même nous devons nous reposer sur les soins de notre Sauveur. Si les disciples s'étaient confiés en lui, ils auraient conservé la paix. L'incrédulité fut la cause de leurs craintes au moment du danger. Leurs efforts pour se sauver leur firent oublier Jésus; c'est seulement alors que, désespérant d'eux-mêmes, ils se tournèrent vers lui, qu'il put leur venir en aide.EMS2 492.1

    Combien de fois nous faisons l'expérience des disciples! Quand éclatent les tempêtes de la tentation, quand l'éclair brille et que les vagues déferlent sur nous, nous combattons seuls contre l'orage, oubliant qu'il y a quelqu'un qui peut nous aider. Nous nous confions en nos propres forces jusqu'à ce que, ayant perdu tout espoir, nous soyons prêts de périr. Alors nous nous souvenons de Jésus, et notre cri ne sera pas vain. Même s'il reprend avec tristesse notre incrédulité et notre confiance en nous-mêmes, il ne manque jamais de nous donner l'aide dont nous avons besoin. Sur terre ou sur mer, nous ne devons rien redouter, si nous avons le Sauveur avec nous. Une foi vivante au Rédempteur calmera la mer de la vie et nous délivrera du danger par les moyens qu'il jugera les meilleurs. — Jésus Christ, 327 (1898).EMS2 492.2

    Eviter toute manifestation de crainte devant les malades — Il faut que ceux qui soignent les malades comprennent bien la valeur des lois de la santé. L'obéissance à ces lois n'est jamais plus impérieuse que dans la chambre du malade. Nulle part la fidélité dans les petites choses n'a une aussi grande importance. Lorsqu'il s'agit d'un cas grave, la moindre négligence, la plus légère inattention, toute manifestation de crainte, de nervosité, d'impatience ou même d'indifférence peut faire pencher le plateau de la balance qui oscille entre la vie et la mort, et provoquer un dénouement fatal, alors que la guérison eût été possible. — Le ministère de la guérison, 189 (1905).EMS2 492.3

    Le manque de foi contriste le Saint Esprit — La foi prend Dieu au mot; elle ne demande pas le sens des expériences douloureuses par lesquelles elle est appelée à passer. Mais grand est le nombre de ceux qui ont peu de foi. Ils sont constamment dans la crainte et se créent des difficultés. Ils sont chaque jour environnés des témoignages de l'amour de Dieu; chaque jour ils sont comblés des bienfaits de sa providence, et ils ne voient pas leurs bénédictions. Les obstacles qu'ils rencontrent, au lieu de les amener à Dieu, les séparent de lui en provoquant chez eux un esprit inquiet et le murmure... Jésus est leur ami. Le ciel tout entier s'intéresse à leur bien, et leurs craintes et leurs murmures contristent le Saint-Esprit. Ce n'est pas parce que l'on voit ou sent que Dieu exauce qu'il faut croire. Il faut se confier en ses promesses. Quand on va à lui avec foi, il faut croire que toutes les requêtes touchent le cœur du Christ. Quand on a demandé une bénédiction, il faut croire qu'on l'a reçue et en remercier Dieu. On peut ensuite reprendre ses occupations, assuré que la bénédiction sera envoyée quand on en aura le plus pressant besoin. Celui qui agira de la sorte verra l'exaucement de ses prières. Dieu fera pour nous au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou penser, “selon la richesse de sa gloire”, “selon l'infinie grandeur de sa puissance”. Ephésiens 3:20, 16; 1:19. — Ministère évangélique, 255, 256 (1915).EMS2 492.4

    Crainte et sentiment de culpabilité — “Aaron et tous les enfants d'Israël, en apercevant Moïse, virent rayonner la peau de son visage, et ils n'osèrent pas s'approcher de lui.” Exode 34:30. Devant leur confusion et leur terreur, mais n'en connaissant pas la cause, Moïse, d'une voix tendre et suppliante, les invita avec insistance à s'approcher de lui; il leur présenta le gage de la réconciliation qu'il tenait entre ses mains, et les assura de la restitution de la faveur divine. Finalement, quelqu'un osa s'approcher; mais haletant et sans voix, il se borna à indiquer de la main le visage de Moïse, puis le ciel. Alors le libérateur comprit, et “mit un voile sur son visage”. Dans son état de consciente culpabilité, Israël ne pouvait supporter la vue d'une lumière céleste qui aurait dû le remplir de joie. Le pécheur est craintif devant cette lumière, alors qu'une âme purifiée ne désire pas s'y soustraire. — Patriarches et prophètes, 302 (1890).EMS2 493.1

    Vaincre la peur — Seul le sentiment de la présence de Dieu vaincra la peur de l'enfant craintif pour qui la vie serait un fardeau. Aidons-le à graver dans sa mémoire cette promesse: “L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre.” Psaumes 34:8. Faisons-lui lire la merveilleuse histoire d'Elisée qui, dans la ville située sur la montagne, fut protégé des chevaux, des chars, de la troupe ennemis par les chevaux et les chars de feu de l'Eternel. L'histoire de Pierre, emprisonné, condamné à mort, à qui l'ange de Dieu apparut et qui fut par lui guidé en lieu sûr, loin des gardes en armes, des lourdes portes, de l'énorme portail d'entrée muni de barres et de verrous. Et ce passage où, sur la mer déchaînée, Paul, prisonnier, appelé à être jugé et exécuté, adresse aux soldats et aux marins épuisés par les efforts et le manque de sommeil et de nourriture ces paroles d'encouragement et d'espoir: “Je vous exhorte à prendre courage; car aucun de vous ne perdra la vie... Un ange de Dieu, à qui j'appartiens et rends un culte, s'est approché de moi cette nuit et m'a dit: Sois sans crainte, Paul; il faut que tu comparaisses devant César, et voici: Que Dieu t'accorde la grâce de tous ceux qui naviguent avec toi”. Actes 27:22-24. Confiant en cette promesse, Paul exhorta ses compagnons: “Personne de vous ne perdra un cheveu de sa tête”. Actes 27:34. Il en fut ainsi. Parce qu'il se trouvait sur ce bateau un homme par qui Dieu pouvait agir, tous les soldats et les marins furent sauvés: “Tous parvinrent à terre sains et saufs”. Actes 27:44. — Education, 288 (1903).EMS2 494.1

    Le Seigneur ne nous berce pas d'illusions — Il n'entre pas dans les desseins de Dieu que ses enfants soient tracassés par les soucis. Par contre, notre Dieu ne nous trompe pas. Il ne nous dit pas: “Ne craignez point; il n'y a pas de dangers sur votre route.” Il sait que nous aurons des épreuves et des dangers à affronter, et il est franc avec nous. Il ne se propose pas de retirer ses enfants hors d'un monde de péché et de corruption; mais il leur montre un refuge assuré. Le Sauveur a prié ainsi en faveur de ses disciples: “Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.” “Vous aurez des tribulations dans le monde, dit-il; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde.” Jean 17:15; 16:33. — Le Meilleur Chemin, 120, 121 (1892).EMS2 494.2

    Les regards fixés sur le Christ — Détournez vos regards de vous-même et reportez-les sur Jésus. Bien que vous ayez conscience d'être un pécheur, vous pouvez reconnaître que le Christ est votre Sauveur. Il est venu appeler à la repentance non des justes, mais des pécheurs. Satan présentera à l'esprit humain des difficultés et des suggestions pour affaiblir la foi et détruire le courage. Il dispose de mille et une tentations susceptibles d'accabler l'esprit l'une après l'autre; mais en analysant vos émotions et en vous laissant aller à vos sentiments, vous cultivez le doute et vous livrez aux affres du désespoir. Vous pouvez vous demander: Comment répondrai-je à de si terribles suggestions? Chassez-les de votre esprit en regardant, en contemplant les profondeurs incomparables de l'amour du Sauveur. Qu'ils soient bons ou mauvais, tristes ou encourageants, ne mettez pas l'accent sur vos sentiments, n'en parlez pas, ne les exagérez pas. — Lettre 41, 1893.EMS2 495.1

    La confiance en Jésus peut vaincre la peur — Jésus nous appelle à venir à lui; il déchargera nos épaules fatiguées et mettra sur nous son joug, qui est doux, et son fardeau, qui est léger. Le chemin dans lequel il nous invite à marcher ne nous aurait jamais coûté une seule souffrance si nous l'avions toujours suivi. C'est lorsque nous nous écartons du sentier du devoir que le chemin devient difficile et épineux. Les sacrifices que nous devons consentir pour suivre le Christ sont autant de petits pas que nous devons faire sur le sentier de la lumière, de la paix et de la joie. C'est le laisser-aller qui engendre les doutes et les craintes, et plus nous nous laissons aller, plus il nous est difficile de vaincre. Mieux vaut renoncer à tout soutien terrestre et saisir la main de celui qui sauva le disciple sur le point de se noyer dans la mer agitée. — Testimonies for the Church 4:558 (1881).EMS2 495.2

    Jésus porte nos fardeaux — Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous ne le fatiguerez pas; vous ne pourrez jamais le lasser... Son cœur est touché par nos douleurs, et par le récit même que nous lui en faisons. Apportez-lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n'est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l'univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent. Il n'est pas dans notre vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu'il en prenne connaissance, ni de problème si troublant qu'il n'en trouve la solution. Nulle calamité ne fond sur le moindre de ses enfants, nulle angoisse ne torture son âme, nulle joie ne le ranime, nulle prière sincère ne monte de ses lèvres, sans que notre Père céleste y soit attentif et y prenne un intérêt immédiat... Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s'il n'y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. — Le Meilleur Chemin, 98 (1892).EMS2 496.1

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