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    Troisieme Partie—Le colporteur évangéliste à l ', œuvre

    Chapitre 13—Principes de vente

    Diffuser nos ouvrages — Les maisons d’édition du monde disposent de moyens puissants pour la diffusion de livres sans aucun intérêt vital. « Les enfants de ce siècle sont plus sages que les enfants de la lumière. » D’excellentes occasions se présentent presque chaque jour d’introduire les messagers silencieux de la vérité dans les familles et auprès des individus ; mais paresseux et insouciants n’en profitent pas. Les vrais prédicateurs sont peu nombreux. Il n’y en a qu’un là où il en faudrait cent. Beaucoup commettent une grave erreur en n’employant pas leurs talents au salut des âmes. Des centaines d’hommes devraient être occupés à porter la lumière à travers villes et villages. L’opinion publique doit être remuée. Dieu ordonne que la lumière brille dans toutes les parties du monde et que ce soit par le moyen des hommes qu’elle se répande. — Test., vol. IV, p. 389. (1880)LCE 97.1

    Des campagnes de colportage doivent être organisées pour la diffusion de nos publications. Il faut que, par ce moyen, le monde soit informé de ce qui est sur le point d’arriver. — Review and Herald, 2 juin 1903.LCE 98.1

    La diffusion de nos publications accroît la demande — Nos maisons d’édition devraient être très prospères. Nos frères et sœurs pourraient les soutenir s’ils faisaient davantage d’efforts en vue de répandre nos imprimés. Plus nos livres seront connus, plus forte sera la demande d’une littérature expliquant les Ecritures. Beaucoup de gens sont fatigués des inconséquences, des erreurs et de l’apostasie des Eglises, ainsi que des ventes, des bazars et des loteries qu’elles inventent pour trouver de l’argent. Un grand nombre parmi eux cherchent la lumière. Si nos journaux, nos traités et nos livres qui expriment la vérité dans un langage simple et biblique pouvaient être largement répandus, bien des gens découvriraient que c’est précisément là ce qu’ils cherchent. Mais beaucoup de nos frères agissent comme si c’était aux autres à venir à eux ou à se rendre dans nos bureaux pour y chercher nos livres, alors que c’est par milliers que se comptent ceux qui en ignorent l’existence.LCE 98.2

    Insistez sur la valeur des ouvrages que vous vendez — Dieu demande à ses enfants d’agir en tant qu’hommes d’action, sans manifester d’indolence, d’indifférence et de lenteur. Nous devons répandre nos imprimés et insister pour qu’ils soient acceptés en démontrant qu’ils apportent beaucoup plus que leur valeur marchande. Faites ressortir la valeur des publications que vous offrez ; cette valeur, vous ne pourrez jamais trop l’estimer. — Test., vol. IV, p. 392. (1880)LCE 98.3

    Le prix de nos publications — Nos maisons d’édition n’ont pas accordé toute l’attention voulue à certaines questions très importantes. Elles auraient dû faire des plans pour assurer la diffusion de livres qui maintenant restent en stock. Notre peuple ne se montre pas à la hauteur des exigences du temps présent et n’avance pas dans la mesure où les portes s’ouvrent devant lui.LCE 99.1

    Nombre de nos publications ont été mises en vente à un prix si bas que la marge de bénéfices n’a pas suffi à couvrir les besoins de la maison d’édition et à assurer un fonds de roulement suffisant. Ceux de nos frères qui n’ont pas une responsabilité directe dans l’une des branches de l’œuvre ... ne sont pas exactement renseignés sur les besoins de cette cause et sur le capital requis pour faire marcher les affaires. Ils ne comprennent pas que ces entreprises sont constamment exposées à des déficits et ne connaissent rien de leurs dépenses quotidiennes. Semblant croire que tout marche à souhait sans beaucoup de peine, et sans qu’il soit nécessaire d’engager beaucoup d’argent, ils insistent pour que les imprimés soient vendus au prix le plus bas possible. Une fois cette mesure réalisée au point qu’elle menace l’équilibre budgétaire de la maison d’édition, ils ne font, de leur côté, que peu d’efforts pour augmenter la diffusion de ces publications destinées à être vendues à des prix si justes. Leur objectif atteint, ce souci les quitte alors que ce serait au contraire le moment de travailler de toutes leurs forces à la vente de ces publications, semant ainsi la vérité et procurant aux imprimeries le moyen d’aller de l’avant. Les prédicateurs ont négligé leur devoir en n’intéressant pas à cette question l’église du lieu où ils travaillent. Une fois les prix des livres abaissés, il est très difficile de les ramener à un prix raisonnable car des esprits étroits sont aussitôt prêts à crier à la spéculation. Ils ne comprennent pas que cette mesure ne rapporte rien à un homme en particulier mais que le contraire prive la cause de Dieu de l’argent dont elle a besoin. Des livres qui devraient être répandus largement restent sur les rayons de nos maisons d’édition parce que leur diffusion n’éveille pas un intérêt suffisant.LCE 99.2

    La presse est, en elle-même, une puissance, mais si ses produits ne s’écoulent pas faute de plans avisés, cette puissance est nulle. Si, d’une part, la nécessité d’assurer une production abondante a été prévue et réalisée, on a, d’autre part, négligé de faire des plans pour posséder les fonds indispensables à l’impression d’autres ouvrages. La puissance de la presse et tous les avantages qu’elle représente dépendent des mains auxquelles on les a confiés et qui peuvent les employer au mieux ou bien les laisser se perdre. Par des réalisations judicieuses, ces frères disposent des moyens de répandre la lumière en rendant possible le placement de livres et de traités dans des milliers de familles encore dans les ténèbres de l’erreur. — Test., vol. IV, p. 388, 389. (1880)LCE 100.1

    Ne pas compter sur le système des primes — Les personnes au cœur vraiment humble, élargi grâce aux vérités de l’Evangile, exerceront une réelle influence. Elles feront impression sur les esprits et seront pour la plupart respectées, même de ceux qui n’ont point de sympathie pour notre foi. Elles connaîtront le succès en répandant les vérités de la Bible et nos excellents journaux car le Seigneur ouvrira le chemin devant leurs pas. Mais le fait d’insister pour obtenir un abonnement, en promettant primes ou cadeaux, ne peut exercer d’influence salutaire. Si nos ouvriers allaient de l’avant en s’appuyant sur les vérités de la Bible, ayant au cœur l’amour de Christ et des âmes, ils obtiendraient un nombre d’abonnés plus grand qu’à coup de primes et de prix réduits. L’insistance avec laquelle ces avantages sont offerts donne l’impression que le journal ne possède en lui-même aucune valeur. Les résultats seraient meilleurs si le colporteur évangéliste faisait ressortir cette dernière et si l’argent dépensé pour les primes était employé à distribuer quelques numéros gratuitement. Si on leur offre des primes, quelques-uns ne prendront le journal que dans ce but, d’autres le refuseront parce qu’ils le considéreront comme une simple mesure de spéculation. En démontrant la valeur du journal et en demandant le secours d’en haut, le colporteur évangéliste ferait meilleure besogne. — Test., vol. V, p. 401. (1885)LCE 101.1

    Des colporteurs évangélistes devraient être engagés pour faire connaître La Tragédie des siècles, Patriarches et prophètes, Jésus-Christ et d’autres livres encore de même nature. Il est nécessaire qu’ils soient conscients de l’importance des sujets traités par ces ouvrages et, en outre, qu’ils sachent comment s’y prendre pour intéresser les gens à la vérité. Une aide spéciale, supérieure aux avantages que semble devoir procurer la présence d’illustrations dans les livres, leur sera accordée. Les colporteurs évangélistes au cœur régénéré par l’action de l’Esprit peuvent compter sur la compagnie des anges ; ils les précéderont dans les familles, leur ouvriront la voie. — Manuscript I3I. (1899)LCE 102.1

    Courtoisie et bienveillance ouvrent les portes — L’une des méthodes de travail les plus simples et les plus efficaces est constituée par le colportage évangélique. Une attitude courtoise et bienveillante peut suffire à ouvrir les portes de plus d’un foyer. Lorsque le colporteur évangéliste est reçu chez des gens étrangers à notre foi, il convient qu’il se montre prévenant et serviable, sans jamais compliquer la tâche de ses hôtes en les obligeant à l’attendre ; il fera tout ce qu’il peut pour se rendre utile au maximum si l’un des membres de la famille où il séjourne tombe malade. Parfois, il s’entendra dire : « Je suis trop pressé pour écouter la présentation de votre ouvrage », ou bien: « Je n’ai pas le temps maintenant pour une étude biblique ». Dans ces cas précis, le colporteur évangéliste parviendra souvent à retenir l’attention en offrant son aide qui sera peut-être acceptée par une personne surchargée de travail. — Manuscript 26. (1905)LCE 102.2

    Gagnez la confiance par la serviabilité — Lorsque vous séjournez chez quelqu’un, portez votre part des fardeaux de ce foyer. ... Aidez le père fatigué par les travaux qui lui incombent. Occupez-vous des enfants. Soyez prévenant. Travaillez humblement, et le Seigneur vous assistera. — Review and Herald, 11 nov. 1902.LCE 103.1

    Où que vous alliez, vous rencontrerez dans vos tournées la maladie et la souffrance. Si cela vous est possible, apportez votre aide, même si, ce faisant, vous perdez un peu de temps. ... L’utilisation de traitements simples sera une leçon de choses. Si les intéressés y consentent, priez pour le malade. Dieu peut le guérir, et ce sera un témoignage en faveur de la vérité. Dites aux gens que vous visitez ce qu’ils peuvent faire pour se bien porter. Ayez avec vous des brochures relatives à la réforme sanitaire, faitesen cadeau. Vous pouvez, de cette manière, répandre la semence de la vérité. — Manuscript i8 a. ( 1901 )LCE 103.2

    Des traitements simples — Les colporteurs devraient être capables de donner des instructions quant à la manière de soigner les malades, ils devraient apprendre les méthodes simples de traitement. Ainsi, ils pourraient travailler comme missionnaires médicaux, et soigner le corps aussi bien que l’âme de ceux qui souffrent. Cette œuvre devrait maintenant être en progrès dans toutes les parties du monde, et des multitudes recevraient les bienfaits des prières et des instructions des serviteurs de Dieu. — Tèm., vol. II, p. 633.LCE 103.3

    Rendez évidente l’importance d’une vie saine —LCE 104.1

    Les colporteurs évangélistes devraient toujours s’efforcer de faire un travail missionnaire médical. Le monde a, aujourd’hui, grand besoin de nos publications concernant la réforme sanitaire. L’intempérance gagne du terrain. La recherche des jouissances s’accroît. En accomplissant son travail, le colporteur évangéliste peut faire beaucoup pour rendre évidente à ceux qu’il visite l’importance d’une vie saine. Il devrait, si possible, loger dans une famille plutôt qu’à l’hôtel. Lorsqu’il est à table d’hôtes, qu’il mette en pratique les principes exposés dans les ouvrages qu’il vend. S’il en a l’occasion, qu’il parle de l’importance de la réforme sanitaire. S’il fait preuve de courtoisie, ses paroles laisseront une impression favorable. — Manuscript II3. (1901)LCE 104.2

    Attirez l’attention sur nos ouvrages d’hygiène — Faites savoir que vous vendez des ouvrages contenant des instructions au sujet des maladies et de leur prévention, et ajoutez qu’en se conformant à ces directives, beaucoup de souffrances seront évitées et bien des frais médicaux épargnés. Dites que ces ouvrages renferment des conseils que le médecin n’a pas le temps de donner lors de ses courtes visites à domicile. — Manuscript II3. (1901)LCE 104.3

    Ayant « pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix », vous serez bien préparé pour aller de maison en maison afin d’y parler de la vérité. Parfois, ce travail vous paraîtra très pénible, mais si vous allez de l’avant par la foi, le Seigneur vous précédera, et sa lumière éclairera votre sentier. Quand vous irez chez vos voisins pour leur vendre ou leur donner des publications et pour leur parler humblement de la vérité, vous serez accompagné par la lumière d’en haut. Apprenez à chanter des cantiques tout simples ; cela vous aidera dans votre travail de maison en maison, et des cœurs seront touchés par l’influence du Saint-Esprit. ... Nous pouvons jouir de la compagnie des anges, et, bien que nous ne les voyions pas, nous savons néanmoins, par la foi, qu’ils sont avec nous. — Review and Herald, 11 nov. 1902.LCE 104.4

    Le but véritable — Plusieurs de nos colporteurs ont abandonné les bons principes. Attirés par l’appât du gain, ils ont perdu de vue le véritable but de l’œuvre et son esprit. Que personne ne pense que l’étalage de ses connaissances fera impression sur les gens. Ce n’est pas le moyen d’obtenir des résultats bons et durables. La tâche qui nous est assignée est de diriger les esprits vers les vérités solennelles pour notre temps. Ce n’est que lorsque nos cœurs seront remplis de l’esprit des vérités contenues dans les ouvrages que nous vendons et, qu’en toute humilité, nous attirerons l’attention des gens sur ces vérités, que nos efforts seront couronnés de succès ; car c’est alors seulement que le Saint-Esprit qui convainc tout homme de péché, de justice et de jugement agira sur les cœurs. — Tém., vol. II, p. 627. (1900)LCE 105.1

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