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Messages choisis, vol. 1 - Contents
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    Chapitre 54 — Le sujet présenté en 1883*Allocution matinale offerte aux pasteurs réunis à la Conférence Générale, Battle Creek, Michigan, en novembre 1883. Publié dans Gospel Workers 411-415 (1892), sous le titre: “Le Christ, notre justice.”

    Le Christ, notre justice

    “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.” 1 Jean 1:9.MC1 411.1

    Dieu nous demande de confesser nos péchés et d'humilier nos cœurs devant lui; en même temps nous devrions nous confier en lui comme en un tendre Père qui n'abandonnera pas celui qui se fie à lui. Plusieurs d'entre nous marchent par la vue, et non par la foi. Nous croyons à ce que nous voyons, mais nous n'apprécions pas à leur juste valeur les promesses de la Parole de Dieu; or le plus grand déshonneur que l'on puisse faire à Dieu c'est de montrer que nous nous défions de ce qu'il dit, et que nous en sommes à nous demander si réellement le Seigneur s'inquiète de notre sort ou bien s'il nous déçoit.MC1 411.2

    Dieu ne nous rejette pas à cause de nos péchés. Il peut nous arriver de commettre des fautes et par là contrister son Esprit; si nous nous repentons, si nous venons à lui les cœurs contrits, il ne nous renverra pas à vide. Il y a des obstacles à enlever. De mauvais sentiments ont été entretenus, il y a eu de l'orgueil, de la propre suffisance, de l'impatience, des murmures. Toutes ces choses tendent à nous séparer de Dieu. Les péchés doivent être confessés; la grâce doit accomplir en nous une œuvre plus profonde. Ceux qui se sentent faibles et découragés ont la possibilité de devenir forts pour Dieu, et d'accomplir une noble tâche pour le Maître. Mais ils doivent se placer sur un plan plus élevé et ne pas se laisser influencer par des motifs égoïstes.MC1 411.3

    Notre seul espoir: les mérites du Christ

    Il nous faut nous laisser instruire à l'école du Christ. Rien sinon sa justice ne peut nous conférer le droit de jouir de l'un quelconque des bienfaits de l'alliance de grâce. Ces bienfaits ont été longtemps l'objet de nos désirs et de nos efforts; si nous ne les avons pas reçus, c'est que nous avons caressé l'idée de pouvoir faire quelque chose de nous-mêmes pour les mériter. Nous n'avons pas détourné nos regards de nous-mêmes, croyant que Jésus est un Sauveur vivant. Ne pensons pas que notre propre grâce et nos mérites personnels pourront nous sauver; la grâce du Christ: voilà notre seul espoir de salut. Le Seigneur nous a fait une promesse par son prophète: “Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme d'iniquité ses pensées; qu'il retourne à l'Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner.” Ésaïe 55:7. Acceptons cette promesse toute nue, et ne prenons pas le sentiment pour de la foi. Quand nous nous confierons entièrement en Dieu, et que nous nous appuyerons sur les mérites de Jésus, le Sauveur qui pardonne les péchés, nous recevrons tout le secours désirable.MC1 412.1

    Nous regardons à nous-mêmes, comme si nous avions le pouvoir de nous sauver; or Jésus est mort pour nous justement parce que nous en sommes incapables. Nous ne devrions pas nous laisser aller au découragement, comme si nous n'avions pas un Sauveur, ou s'il n'avait aucune intention miséricordieuse en ce qui nous concerne. En ce moment même il poursuit une œuvre en notre faveur et il nous invite à nous approcher de lui avec notre impuissance, pour être sauvés par lui. Notre incrédulité le déshonore. C'est étonnant de voir comment nous traitons notre meilleur Ami, combien peu de confiance nous avons en lui qui est capable de nous sauver parfaitement et qui nous a donné tant de preuves de son grand amour.MC1 412.2

    Mes frères, vous attendez-vous à ce que votre mérite vous recommande à la faveur divine; pensez-vous devoir être affranchis du péché avant de vous confier à son pouvoir salutaire? Si ce sont là les pensées qui s'agitent dans votre esprit, je crains que vous n'obteniez aucune force et que pour finir vous vous découragiez.MC1 413.1

    Regardez et vivez

    Au désert, quand le Seigneur permit à des serpents venimeux de mordre les Israélites rebelles, Moïse reçut l'ordre de dresser un serpent d'airain et d'inviter tous les blessés à le regarder et à vivre. Plusieurs ne crurent pas à l'efficacité du remède indiqué par le Ciel. Entourés qu'ils étaient de morts et de mourants, ils se savaient perdus sans le secours divin; ils continuaient néanmoins à se lamenter au sujet de leurs blessures, de leurs douleurs, de leur mort imminente, jusqu'au moment où leurs forces étaient épuisées, leur vue obscurcie, alors qu'une guérison instantanée leur était offerte. “Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.” Jean 3:14, 15. Si vous êtes conscients de votre état de péché, ne consumez pas toutes vos forces à vous lamenter à ce sujet, mais regardez et vivez. Jésus est notre unique Sauveur; même si des millions d'êtres humains, qui ont besoin d'être guéris, rejettent la grâce qu'il leur offre, aucun de ceux qui se fient à ses mérites ne sera abandonné à la perdition. Si nous comprenons que sans le Christ notre condition est désespérée, ne nous décourageons pas; appuyons-nous sur un Sauveur crucifié et ressuscité. Pauvres âmes atteintes par la maladie du péché et découragées, regardez et vous vivrez. Jésus a engagé sa parole: il sauvera quiconque s'adresse à lui.MC1 413.2

    Allez à Jésus: vous obtiendrez repos et paix. Dès maintenant ce bienfait est à vous. Satan vous suggère que vous êtes impuissants, incapables d'obtenir une bénédiction par vous-mêmes. C'est vrai que vous êtes impuissants. Mais élevez Jésus et dites: “Je possède un Sauveur ressuscité. En lui je me confie; il ne permettra pas que je sois confus. Je triompherai en son nom. Il est ma justice et ma couronne de joie.” Que personne ici ne s'imagine que son cas est désespéré, car cela n'est pas. Vous vous voyez pécheur et indigne; c'est justement pour cette raison que vous avez besoin d'un Sauveur. Si vous avez des péchés à confesser, ne perdez pas de temps. Ces moments-ci sont plus précieux que l'or. “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.” 1 Jean 1:9. Ceux qui ont faim et soif de justice seront rassasiés: Jésus l'a promis. Précieux Sauveur! Ses bras sont ouverts pour vous recevoir; son grand cœur plein d'amour vous attend pour vous bénir.MC1 414.1

    Il en est qui semblent penser qu'ils sont en expectative, et qu'avant de pouvoir se réclamer de la bénédiction du Seigneur ils doivent lui apporter la preuve qu'ils se sont réformés. Mais ces chères âmes peuvent réclamer cette bénédiction dès maintenant. Il leur faut sa grâce, son Esprit, pour venir en aide à leurs infirmités, sans quoi ils ne pourront former un caractère chrétien. Jésus aime à nous voir venir à lui tels que nous sommes — pécheurs, impuissants, dépendants de lui.MC1 414.2

    Un don de Dieu: la repentance

    La repentance, aussi bien que le pardon, est un don de Dieu en Christ. C'est grâce à l'influence du Saint-Esprit que nous sommes convaincus de péché et que nous éprouvons le besoin de pardon. Seul celui qui est contrit peut être pardonné, mais c'est la grâce de Dieu qui produit la repentance dans un cœur. Lui qui connaît toutes nos faiblesses et nos infirmités, il nous viendra en aide.MC1 414.3

    Il en est qui viennent à Dieu par la repentance et la confession, et qui cependant négligent de se réclamer comme ils le devraient des promesses divines. Ils ne voient pas que Jésus est un Sauveur toujours présent; ils ne sont pas disposés à remettre leurs âmes à sa garde et à compter sur lui pour achever l'œuvre de grâce commencée dans leurs cœurs. Alors qu'ils s'imaginent s'être remis entièrement entre les mains de Dieu, ils continuent à compter bien trop sur eux-mêmes. Il est des êtres consciencieux qui se confient un peu en Dieu et un peu en eux-mêmes. Ils ne regardent pas à Dieu, pour être gardés par sa puissance, mais ils comptent être acceptés par lui en raison du fait qu'ils restent vigilants contre la tentation et qu'ils accomplissent certains devoirs. Aucune victoire ne vient récompenser une telle foi. De telles personnes font des efforts en pure perte; leurs âmes demeurent dans l'esclavage; elles n'auront de repos qu'après avoir déposé leurs fardeaux aux pieds de Jésus.MC1 415.1

    Il nous faut une vigilance continuelle et une piété sincère, aimante; ces choses viennent naturellement quand par la foi une âme est gardée par la puissance de Dieu. Nous ne pouvons rien faire, absolument rien, pour gagner la faveur divine. Nous ne devons point nous confier en nous-mêmes ou en nos bonnes œuvres; mais quand nous allons au Christ en qualité d'êtres errants et pécheurs, nous trouvons le repos en son amour. Dieu acceptera quiconque s'approchera de lui en se prévalant entièrement des mérites du Sauveur crucifié. Alors l'amour naît dans le cœur. Point d'extase, mais une confiance paisible et durable. Tout fardeau devient léger, car il est léger le joug que le Christ place sur nous. Le devoir devient une jouissance, le sacrifice un plaisir. Le sentier qui paraissait ténébreux est éclairé par le Soleil de justice. C'est ainsi que l'on marche dans la lumière comme le Christ est lumière.MC1 415.2

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