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Messages choisis, vol. 2 - Contents
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    Chapitre 6

    Mes sœurs, une réforme doit s'opérer parmi vous quant au vêtement. Les femmes commettent bien des erreurs dans la manière de se vêtir actuellement. Cela nuit à la santé, et c'est par conséquent un péché pour les femmes de porter des corsets, ou des baleines, ou de se serrer la taille, ce qui exerce une influence déprimante sur le cœur, le foie et les poumons. La santé de tout l'organisme dépend du fonctionnement normal des organes respiratoires. Des milliers de femmes ont ruiné leur constitution et se sont créé diverses maladies afin de remplacer des formes saines et naturelles par des formes malsaines et contre nature. Mécontentes des dispositions de la nature elles font de gros efforts pour corriger la nature et lui imposer leur conception de la beauté; ainsi elles détruisent son œuvre et la réduisent à une épave.MC2 532.1

    Beaucoup de femmes font descendre les intestins et les hanches en leur suspendant de lourds jupons. Ces parties du corps n'étaient pas destinées à un tel usage. Pour commencer, il ne faudrait jamais porter de lourds jupons piqués. Ils sont non seulement inutiles, mais excessivement nuisibles. Le vêtement féminin devrait être suspendu aux épaules. Il plairait à Dieu de voir une plus grande uniformité dans les vêtements des croyants. Le costume le plus irréprochable c'est celui que portaient les quakers. Beaucoup d'entre eux ont fait défection, et tout en gardant une certaine uniformité de couleur ils ont cédé à la vanité et à l'extravagance, confectionnant leurs habits avec des étoffes coûteuses. Il reste néanmoins que le choix de couleurs simples, et l'arrangement modeste et soigné de leur vêtement vaut d'être imité par des chrétiens.MC2 532.2

    Lorsque les enfants d'Israël furent conduits hors d'Egypte, ils reçurent l'ordre de mettre un simple ruban bleu au bord de leur vêtement pour les distinguer des nations environnantes et les marquer comme le peuple particulier de Dieu. Aujourd'hui le peuple de Dieu n'est pas obligé de porter une marque spéciale sur ses vêtements. Mais le Nouveau Testament nous rappelle fréquemment l'exemple de l'ancien Israël. Si Dieu a donné des instructions si précises à celui-ci, à propos du vêtement, va-t-il se désintéresser du vêtement de son peuple à notre époque? Ce vêtement ne devrait-il pas se distinguer de celui du monde? Est-ce que le peuple de Dieu, son trésor particulier, ne devrait pas chercher à glorifier Dieu même dans le vêtement? Ne devrait-il pas donner le bon exemple, par la simplicité du vêtement, censurer par là l'orgueil, la vanité, et l'extravagance de chrétiens de profession, mondains et aimant le plaisir? C'est ce que Dieu attend de son peuple. Sa parole censure l'orgueil.MC2 532.3

    Il y a cependant des gens qui ne cessent de dénigrer l'orgueil et le vêtement, et qui négligent leur propre habillement, se font un mérite du manque de propreté, et se vêtent sans ordre et sans goût, si bien que l'on dirait que leurs habits flottent sur leur personne. Ils s'élèvent constamment contre l'orgueil tout en portant des vêtements souillés. Ils prennent la bienséance et la netteté pour de l'orgueil. S'ils s'étaient trouvés parmi ceux qui se rassemblèrent au pied de la montagne pour écouter la loi proclamée du haut du Sinaï, ils eussent été bannis de la congrégation d'Israël pour n'avoir pas obéi à l'ordre divin: “Qu'ils lavent leurs vêtements” — pour se préparer à entendre la loi qui allait être donnée avec une auguste majesté.MC2 533.1

    Les dix commandements édictés par Jéhovah au Sinaï ne sauraient vivre dans le cœur de personnes aux habitudes malpropres et désordonnées. Si l'ancien Israël ne pouvait pas même entendre la proclamation de la loi sainte avant d'avoir nettoyé ses vêtements sur l'ordre de Jéhovah, comment cette loi sacrée pourrait-elle être inscrite dans le cœur de ceux qui ne respectent pas la propreté sur leur personne, dans leur vêtement, ou dans leur logement? C'est une chose impossible. Même si leur profession de christianisme monte jusqu'au ciel, elle ne vaut pas un fétu de paille. Leur conduite dégoûte les non-croyants. Mieux vaudrait pour eux de rester en dehors des rangs du fidèle peuple de Dieu. Ils déshonorent la maison de Dieu. Tous ceux qui se réunissent le jour du sabbat pour adorer Dieu devraient, autant que possible, porter un habit propre, seyant, digne de la maison de prière. Ceux qui croient que le sabbat est saint au Seigneur, et honorable, déshonorent le sabbat et Dieu et sa maison s'ils portent le jour du sabbat les mêmes habits qu'ils ont porté toute la semaine, travaillant à leur ferme, s'ils ont la possibilité d'en porter d'autres. S'il s'agit de personnes dignes de confiance, qui de tout cœur désirent honorer le Seigneur du sabbat, et son culte, et ne peuvent se procurer un costume de rechange, ceux qui ont des moyens devraient leur faire cadeau d'un costume du sabbat pour leur permettre de se présenter dans la maison de Dieu proprement et convenablement vêtus. Une plus grande uniformité dans le vêtement serait agréable à Dieu. Ceux qui dépensent beaucoup d'argent pour des vêtements luxueux et supplémentaires pourraient, avec tant soit peu de renoncement, montrer par l'exemple en quoi consiste une religion pure, se contentant d'un vêtement simple, et employer l'argent qu'ils dépensent inutilement à secourir quelque frère ou quelque sœur pauvres, aimés de Dieu, pour leur permettre de se procurer un habit convenable et modeste.MC2 533.2

    Quelques-uns ont adopté l'idée que pour se séparer du monde, ce qu'exige la Parole de Dieu, ils doivent négliger leur habillement. Certaines sœurs s'imaginent suivre le principe qui veut que l'on ne se conforme pas au monde en se coiffant d'un bonnet ordinaire et en portant le sabbat le même vêtement qu'elles ont porté toute la semaine, alors qu'elles se montrent dans l'assemblée des saints pour adorer Dieu. Des hommes professant le christianisme ont la même idée concernant le vêtement. Ils se réunissent avec le peuple de Dieu le jour du sabbat les vêtements couverts de poussière, et sales, voire déchirés, et portés négligemment. Ces mêmes personnes, si elles devaient se présenter à un ami bien vu dans le monde pour lui demander quelque faveur, se donneraient la peine de se présenter vêtues le mieux possible; elles savent que leur ami serait offensé si elles se présentaient les cheveux non peignés, les habits malpropres et en désordre. Elles pensent toutefois que cela importe peu si elles s'habillent n'importe comment et si elles se présentent d'une manière quelconque, le sabbat, pour adorer le grand Dieu. Elles se réunissent dans sa maison, dans la salle d'audience du Très-Haut, en la présence des anges célestes, avec peu de respect, ou de révérence, ce qu'indique leur façon de se vêtir et de se présenter. Toute leur apparence témoigne du caractère de ces hommes et de ces femmes.MC2 534.1

    Le thème favori de ces personnes, c'est l'orgueil du vêtement. Propreté, goût, ordre, tout cela n'est que vanité. La conversation, les actes et les façons de ces âmes égarées s'accordent avec leur habillement. Elles se montrent négligentes et vulgaires dans leurs conversations chez elles, au milieu de leurs frères et devant le monde. On juge généralement une personne d'après ses habits et la façon de les porter. Ceux qui négligent leurs vêtements ont rarement une conversation d'un caractère élevé et n'ont pas des sentiments très fins. Ils s'imaginent parfois que l'humilité consiste en bizarreries et grossièretés.MC2 534.2

    Le Christ a comparé ses disciples au sel de la terre et à la lumière du monde. Sans l'influence salutaire des chrétiens, le monde périrait dans sa corruption. Voyez ces chrétiens de profession, négligents dans leur habillement et sur leur personne, peu regardants en matière d'affaires, rudes, discourtois, vulgaires dans le parler, et cependant ils prennent ces misérables traits de caractère pour des preuves de vraie humilité et de conduite chrétienne. Pensez-vous que si notre Sauveur était ici-bas il les désignerait comme le sel de la terre et la lumière du monde? Sûrement pas. Les chrétiens ont un ton de conversation élevé; tout en sachant que ce serait un péché de consentir à de folles flatteries, ils se montrent polis, aimables, bienveillants. Ils ont un parler sincère et véridique. Ils sont honnêtes dans leurs rapports avec leurs frères et avec le monde. Ils évitent dans leur vêtement tout ce qui est superflu et vain étalage; leurs habits seront propres, seyants, modestes, arrangés avec ordre et avec goût. On aura soin tout spécialement de montrer par son vêtement qu'on a un respect sacré pour le saint sabbat et pour le culte. La ligne de démarcation séparant du monde cette classe de personnes sera évidente pour tous. L'influence des chrétiens serait décuplée si des hommes et des femmes qui s'étaient montrés autrefois négligents et relâchés dans leurs habitudes se trouvaient ennoblis et sanctifiés par la vérité, après l'avoir acceptée, et vêtus d'une manière décente, avec ordre et bon goût. Notre Dieu est un Dieu d'ordre, il ne goûte d'aucune manière le désordre ou la saleté, pas plus que le péché.MC2 535.1

    Les chrétiens ne devraient pas s'habiller de manière à se faire remarquer simplement pour se différencier du monde. Toutefois, s'ils devaient s'écarter de la mode pour vivre en accord avec la foi et se conformer au devoir de s'habiller modestement et d'une manière salubre, ils ne devraient pas modifier leur habillement pour ressembler au monde. Ils doivent manifester une noble indépendance, avoir le courage moral de faire ce qui est bien, même si tout le monde devait agir autrement. Si le monde introduit une mode modeste, convenable, et hygiénique, en accord avec la Bible, on pourra adopter cette façon sans que rien ne change dans nos rapports avec Dieu. Les chrétiens doivent suivre le Christ et conformer leur vêtement à la Parole de Dieu. Il leur faut éviter les extrêmes. Ils doivent suivre la voie droite, sans se soucier des applaudissements ou des censures, et s'attacher au bien en raison de ce qu'il vaut.MC2 535.2

    Les femmes devraient couvrir leurs membres en tenant compte de la santé et du confort. Leurs membres et leurs pieds ont tout aussi besoin de chaleur que ceux des hommes. On peut objecter ce qui suit à la longueur des robes féminines:MC2 535.3

    1. C'est extravagant et bien inutile de porter des robes si longues qu'elles balaient les trottoirs et les rues.MC2 536.1

    2. Une robe aussi longue ramasse la rosée sur l'herbe et la boue des rues, et se salit.MC2 536.2

    3. Ainsi éclaboussée elle entre en contact avec les chevilles qui sont sensibles étant insuffisamment protégées; elle les refroidit, ce qui occasionne des catharres, des enflures scrofuleuses, mettant en danger la santé et la vie.MC2 536.3

    4. Cette longueur inutile constitue un poids additionnel sur les hanches et les intestins.MC2 536.4

    5. Elle gêne la marche et se trouve souvent sous les pieds des passants.MC2 536.5

    Il existe une autre forme de vêtement adoptée par des gens qui veulent réformer le vêtement. Les femmes désirent imiter l'autre sexe autant que possible. Elles veulent porter la casquette, le pantalon, la veste, la tunique et les bottes; ce dernier article est le plus sensé de tout le costume. Adopter ce genre de vêtement c'est pousser à l'extrême ce qu'on appelle la réforme vestimentaire. Il en résulte de la confusion. Il se peut que quelques-unes de celles qui adoptent ce costume aient des idées justes concernant la santé, mais elles feraient beaucoup plus de bien si elles n'exagéraient pas dans le sens de la réforme.MC2 536.6

    Par cette façon de se vêtir on a méconnu l'ordre divin, contenu dans Deutéronome 22:5: “Une femme ne portera point un habillement d'homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme; car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Eternel, ton Dieu.” Dieu ne veut pas qu'on s'habille de cette façon. C'est une mode qui manque de modestie, qui ne convient nullement à des femmes humbles et qui font profession de suivre le Christ. C'est traiter légèrement les prohibitions divines que de supprimer la distinction entre vêtements d'hommes et vêtements de femmes. Les positions extrêmes prises à ce sujet par certaines personnes qui préconisent une réforme vestimentaire ont compromis leur influence.MC2 536.7

    Dieu a voulu établir clairement une distinction entre le vêtement masculin et le vêtement féminin et il a jugé la chose assez importante pour donner des instructions précises à ce sujet; en effet le même costume porté par les deux sexes produirait de la confusion et augmenterait le crime. Si saint Paul était encore en vie, il réprimanderait les femmes professant la piété et s'habillant de cette manière. “Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.” La plupart des chrétiens de profession méconnaissent les enseignements des apôtres en portant de l'or, des perles et des ornements coûteux.MC2 536.8

    Le peuple de Dieu, s'il est fidèle, est la lumière du monde, le sel de la terre. Il devrait toujours penser que son influence est importante. Echanger des vêtements excessivement longs contre des vêtements excessivement courts serait compromettre son influence. Les non-croyants, auxquels on désire faire du bien pour les amener à l'Agneau de Dieu, en éprouveraient du dégoût. On peut beaucoup améliorer le vêtement féminin par rapport à la santé sans opérer un changement qui dégoûterait le public.MC2 537.1

    Le corps de la femme ne devrait pas être comprimé par des corsets ou des baleines. On devrait se sentir à l'aise dans le vêtement pour que poumons et cœur fonctionnent normalement. La robe devrait arriver un peu au-dessous du haut de la botte; elle devrait être assez courte pour éviter les immondices du trottoir et de la rue sans qu'on soit obligé de la relever. Un vêtement plus court que celui-ci pourrait convenir et pourrait être hygiénique quand les femmes s'occupent des travaux ménagers et plus encore pour celles qui doivent travailler au-dehors. Pour cela il suffit d'une jupe légère, ou de deux tout au plus, boutonnées à la taille ou suspendues par des bretelles. Les hanches ne sont pas faites pour supporter des étoffes lourdes. Les lourdes jupes portées par les femmes pèsent sur les hanches et occasionnent diverses maladies difficiles à soigner, la personne atteinte ne se doutant pas de l'origine du mal et continuant à violer les lois de son être en se serrant la taille et portant de lourdes jupes jusqu'à devenir une invalide pour le restant de ses jours.MC2 537.2

    D'aucunes diront immédiatement: “Le vêtement que vous recommandez est démodé.” Mais qu'importe? Je voudrais que sous plusieurs rapports nous fussions démodées. Si nous pouvions posséder la force démodée qu'avaient les femmes démodées des générations passées, ce serait une chose désirable. Je ne parle pas d'une manière peu sensée quand je dis que la manière dont les femmes s'habillent, avec leur complaisance pour l'appétit, est la cause principale de l'état de faiblesse maladive qui les caractérise actuellement. Il n'est guère qu'une femme sur mille qui s'habille comme il faut. Quelle que soit la longueur du vêtement, les femmes devraient couvrir leurs membres aussi complètement que le font les hommes. On peut arriver à ceci en portant des pantalons doublés, plissés et fixés autour des chevilles ou rétrécis au bas, descendant jusqu'aux chaussures. Les jambes et les chevilles ainsi couvertes sont protégées contre les courants d'air. Si le confort des membres et des pieds est assuré par des vêtements chauds, le sang circule d'une manière égale et reste sain et pur, n'étant pas refroidi et gêné dans son passage naturel à travers l'organisme. — How to Live, 400.*L'attention du lecteur est attirée sur le fait que tandis que Mme White a toujours rappelé à l'Eglise l'importance d'un vêtement hygiénique, modeste, peu coûteux, conforme à la simplicité chrétienne, elle a cependant reconnu que dans les limites tracées par ces principes le vêtement devrait s'adapter à notre époque. En 1897, au moment où certaines sœurs adventistes du septième jour se demandaient si, pour obéir aux conseils de l'Esprit de prophétie, il fallait revenir à la façon adoptée en 1860, elle déclara qu'aucune façon particulière ne lui avait été montrée comme devant servir de règle générale. Elle écrivit: “Le Seigneur n'a pas imposé à nos sœurs le devoir de revenir à la réforme du vêtement.” Sa déclaration, dans laquelle elle expose ses raisons, paraît au complet dans l'Appendice du livre de D. E. Robinson, The Story of our Health Message [L'histoire de notre message de santé], éd. de 1955, 427-431. — Les compilateurs.MC2 537.3

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