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Le Ministère Évangélique - Contents
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    Chapitre 1 — Le bon berger

    Le Christ, qui est le grand exemple pour tous les ministres de Dieu, s'est comparé à un berger. Il a dit: “Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.... Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.” Jean 10:11, 14, 15.ME 175.1

    De même que les bergers d'ici-bas connaissent leurs brebis, ainsi le divin Berger connaît ceux qui font partie de son troupeau répandu à travers le monde. “Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l'Eternel.” Ezéchiel 34:31.ME 175.2

    Dans la parabole, le berger part à la recherche d'une seule brebis. Lorsqu'il découvre qu'il manque une seule unité, — on ne saurait dire moins, — il ne se contente pas de jeter un regard sur le troupeau qu'il a mis à l'abri, en se disant: “J'en ai quatre-vingt-dix-neuf, pourquoi me dérangerais-je pour aller à la recherche de celle qui est perdue? Laissons-la revenir et j'ouvrirai la porte de la bergerie pour la faire entrer.” Non, la brebis n'a pas plus tôt disparu que le berger est plein de tristesse et d'anxiété. Il laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres et commence ses recherches. Malgré les ténèbres et la tempête, malgré les périls d'un sentier incertain, malgré la longueur et la fatigue de la course, il n'a pas une défaillance tant qu'il ne l'a pas trouvée. Avec quel soulagement il entend dans le lointain un chétif bêlement! En se guidant sur le son, il escalade les pentes les plus escarpées, il risque sa vie au bord même des précipices. Il cherche toujours, tandis que le cri qui devient plus faible lui fait comprendre que sa brebis est sur le point de mourir.ME 175.3

    Et lorsqu'enfin il a découvert l'égarée, pensez-vous qu'il lui ordonne de le suivre? Va-t-il la battre, la maltraiter ou la pousser simplement devant lui en pensant à toute la peine et à toute l'anxiété qu'elle lui a causées? Non, il prend l'animal épuisé sur ses épaules et, le cœur plein de gratitude parce qu'il n'a pas cherché en vain, il revient au bercail. Sa reconnaissance s'exprime par des chants de joie et, “de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé ma brebis qui était perdue”. Luc 15:6, 7.ME 176.1

    De même, lorsque le bon berger trouve le pécheur égaré, le ciel et la terre tressaillent ensemble de joie et de reconnaissance. Car “il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance”. Luc 15:6.ME 176.2

    Le divin Berger a des adjoints à qui il confie le soin des brebis et des agneaux. Le premier travail que le Christ a commis à Pierre, lorsqu'il l'a réinstallé dans le ministère, c'est de paître les agneaux. C'était une tâche dans laquelle Pierre n'avait que peu d'expérience. Cela demandait beaucoup de soin et de tendresse, beaucoup de patience et de persévérance, que de s'occuper des enfants et de la jeunesse ainsi que de ceux qui sont jeunes dans la foi, d'enseigner les ignorants, de leur ouvrir l'intelligence des Ecritures, et de les instruire pour qu'ils soient utiles au service du Christ. Jusque-là, Pierre, peu disposé à ce travail, n'y avait guère ajouté d'importance.ME 176.3

    La question que le Christ posa à Pierre était significative. Il ne mit qu'une condition pour l'accepter à nouveau à son service. “M'aimes-tu?”, dit-il. Voilà ce qui, essentiellement, qualifie un homme pour être disciple. Pierre eût-il possédé toutes les autres aptitudes que, sans l'amour du Christ, il n'aurait pu être un berger fidèle du troupeau du Seigneur. La connaissance, la bonne volonté, l'éloquence, la gratitude, le zèle, sont des adjuvants précieux, mais si le ministre du Christ n'a pas l'amour de Jésus dans le cœur, son œuvre est vouée à l'échec.ME 177.1

    Pierre conserva pendant toute sa vie la leçon que le Christ lui avait apprise sur la rive de la mer de Galilée. Inspiré par le Saint-Esprit, il écrivait aux églises:ME 177.2

    “Voici les exhortations que j'adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire.” 1 Pierre 5:1-4.ME 177.3

    La brebis qui s'est écartée du troupeau est la créature la plus faible qui soit. Il faut la chercher, car seule elle ne retrouvera pas son chemin. Ainsi en est-il de l'âme qui s'est éloignée de Dieu; elle est sans forces, comme la brebis perdue, et si l'amour divin ne vient pas à son secours, elle ne pourra jamais trouver le chemin qui la ramènera à Dieu. Puisqu'il en est ainsi, avec quelle compassion et quelle persévérance les adjoints du divin Berger ne devraient-ils pas chercher les âmes perdues! Comme ils devraient endurer de bon cœur les privations, les difficultés, le renoncement!ME 177.4

    Il faut donc des bergers qui, sous la direction de leur Chef, iront à la recherche des brebis perdues. Cela comporte le sacrifice de ses aises, l'abandon du bien-être matériel. Cela comporte aussi une tendre sollicitude pour les égarés, une compassion et une longanimité toutes divines. Cela signifie enfin qu'on écoutera d'une oreille attentive et avec sympathie les récits lamentables du péché, de la dégradation, du désespoir et de la misère.ME 178.1

    Le vrai berger pratique l'oubli complet de soi. Il se perd de vue afin de faire les œuvres de Dieu. En prêchant la Parole et en exerçant un ministère personnel dans les foyers, il apprend les besoins, les tristesses, les épreuves des âmes; et, coopérant avec celui qui prend sur ses épaules tous nos fardeaux, il partage les afflictions, relève les courages, nourrit les âmes affamées et gagne les cœurs à Dieu. Dans cette tâche, le ministre de l'Evangile est aidé par les anges. Il est lui-même instruit et éclairé par la vérité qui le rend sage à salut.ME 178.2

    Dans le travail en faveur des âmes, les efforts individualisés feront plus qu'on ne le pense. C'est parce qu'un travail de ce genre ne se fait pas que les âmes périssent. Une seule âme est d'une valeur infinie: la croix du Calvaire en est le prix. Une âme gagnée au Christ en amènera d'autres à son tour, et ainsi la bénédiction et le salut se propageront de proche en proche.ME 178.3

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