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Le Ministère de la Guérison - Contents
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    L'attouchement de la foi

    “Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie.” Matthieu 9:21. Ce fut une pauvre femme qui prononça ces paroles. Depuis douze ans, elle souffrait d'une maladie qui avait fait de sa vie un fardeau. Médecins et médicaments avaient absorbé tous ses biens. Mais on l'avait déclarée incurable. Quand elle entendit parler du grand Médecin, elle reprit espoir. Elle se disait: Si je peux seulement m'approcher suffisamment de lui pour pouvoir lui parler, je serai guérie.MG 45.1

    Le Christ était en route vers la maison de Jaïrus, le rabbin juif qui lui avait demandé de venir guérir sa fille. L'appel venu d'un cœur brisé: “Ma petite fille est à l'extrémité; viens, impose-lui les mains, afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive” (Marc 5:23), avait touché le cœur tendre et plein de sympathie du Christ. Il se mit en route sur-le-champ avec le chef pour sa maison.MG 45.2

    Ils avançaient lentement, car la foule se pressait de tous côtés contre le Christ. En se frayant un chemin à travers la multitude, le Sauveur s'approcha de l'endroit où se tenait la pauvre femme affligée. A maintes reprises, elle avait essayé de s'approcher de lui. En vain. Mais l'occasion se présentait maintenant à elle. Elle ne voyait aucun moyen de lui parler. Elle n'essayerait pas de freiner sa lente progression.MG 45.3

    Elle avait entendu dire que l'on pouvait être guéri seulement en touchant ses vêtements. Craignant de manquer sa seule chance de guérison, elle se lança en avant, en se disant: “Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie.”MG 45.4

    Elle se poussa encore en avant et réussit, quand Jésus passa, à effleurer le bord de son vêtement. Sur-le-champ, elle sut qu'elle était guérie. Elle avait mis toute la foi de sa vie en cet unique attouchement. Instantanément, ses souffrances et sa faiblesse disparurent. Elle ressentit à l'instant même un frémissement, comme si un courant électrique passait dans chaque fibre de son être. Puis elle ressentit une sensation de santé parfaite. “Elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.” Verset 29.MG 46.1

    La femme voulait exprimer sa gratitude et ses remerciements au grand Médecin. Il avait fait plus pour elle en un seul attouchement que les médecins en douze longues années. Mais elle n'osa pas. Le cœur rempli de reconnaissance, elle essaya de s'éloigner de la foule. Mais Jésus s'arrêta brusquement et, regardant autour de lui, il demanda: “Qui m'a touché?”MG 46.2

    Etonné, Pierre répondit: “Maître, la foule t'entoure et te presse, et tu dis: Qui m'a touché?” Luc 8:45.MG 46.3

    “Quelqu'un m'a touché, dit Jésus, car j'ai connu qu'une force était sortie de moi.” Verset 46. Il faisait la distinction entre l'attouchement de la foi et celui, accidentel, d'une foule insouciante. Quelqu'un l'avait touché dans un but précis et avait obtenu une réponse.MG 46.4

    Le Christ ne posa pas la question pour s'informer. Il avait une leçon à donner au peuple, à ses disciples et à la femme. Il voulait inspirer l'espoir aux affligés. Il souhaitait montrer que la foi avait permis l'action de la puissance guérissante. La confiance de la femme ne devait pas passer sans commentaire. Dieu devait être glorifié par sa confession reconnaissante. Le Christ approuvait son acte de foi et il désirait qu'elle le sache. Il ne voulait pas qu'elle parte avec une demi-bénédiction. Elle ne devait pas ignorer que le Christ connaissait sa souffrance, qu'il l'aimait avec compassion, et approuvait sa foi dans sa capacité de sauver complètement tous ceux qui viennent à lui.MG 46.5

    Se tournant vers la femme, le Christ insista pour savoir qui l'avait touché. Voyant qu'il était vain de se cacher, elle s'avança en tremblant et se jeta à ses pieds. Avec des larmes de reconnaissance, elle lui dit devant tout le monde pourquoi elle avait touché son vêtement, et comment elle avait été immédiatement guérie. Elle craignait que de l'avoir touché ait été un geste présomptueux. Mais aucun reproche ne tomba des lèvres du Christ. Il ne prononça que des paroles d'approbation. Elles venaient d'un cœur aimant, rempli de sympathie pour la misère humaine. “Ma fille, dit-il gentiment, ta foi t'a sauvée; va en paix.” Verset 48. Combien ces paroles étaient douces et encourageantes! Maintenant, aucune crainte d'avoir offensé Jésus ne ternissait sa joie.MG 47.1

    La foule curieuse qui se pressait autour de Jésus ne reçut aucune force vitale. Mais la femme souffrante qui le toucha avec foi obtint la guérison. De même, dans la vie spirituelle, le contact occasionnel diffère de l'attouchement de la foi. Croire en Christ simplement comme Sauveur du monde n'apportera jamais la guérison de l'âme. La foi qui conduit au salut n'est pas un simple acquiescement à la vérité de l'Evangile. La vraie foi est celle qui reçoit le Christ comme Sauveur personnel. Dieu a donné son Fils unique pour que moi, en croyant en lui, je ne périsse point mais que j'aie la vie éternelle. Voir Jean 3:16. Quand, selon sa Parole, je viens au Christ, je dois croire que je reçois sa grâce salvatrice. La vie que je mène maintenant, je dois la vivre “dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi”. Galates 2:20.MG 47.2

    Beaucoup tiennent la foi pour une opinion. La foi salvatrice est une transaction par laquelle ceux qui acceptent le Christ se lient eux-mêmes par une alliance avec Dieu. Une foi vivante signifie une vigueur croissante, un espoir confiant, par lesquels, au moyen de la grâce du Christ, l'âme devient une puissance conquérante.MG 47.3

    La foi est un conquérant plus puissant que la mort. Si nous pouvons inciter un malade à fixer avec foi son regard sur le grand Médecin, nous verrons des résultats merveilleux. La vie sera impartie au corps comme à l'âme.MG 48.1

    Quand vous travaillez en faveur des victimes d'habitudes néfastes, au lieu de leur montrer le désespoir et la ruine vers lesquels ils se dirigent, tournez leurs yeux vers Jésus. Attachez leurs regards aux gloires célestes. Cela aura un meilleur effet pour le salut du corps et de l'âme que de rappeler sans cesse aux faibles et aux sans espoir, en apparence, toutes les terreurs de la tombe.MG 48.2

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