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Messages à la Jeunesse - Contents
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    Chapitre — 134 Societes litteraires

    On demande souvent: les sociétés littéraires sont-elles bienfaisantes pour la jeunesse? Pour donner à cette question une réponse convenable, il faut tenir compte, non seulement du but avoué de ces sociétés, mais aussi de l'influence qu'elles ont exercée dans le passé. Nous nous devons à nous-mêmes, nous devons à la société et à Dieu, de développer notre esprit. Mais nous ne devrions jamais cultiver l'intelligence aux dépens de la vie morale et spirituelle. La perfection ne peut être atteinte que par un développement harmonieux des facultés mentales et morales. Ces résultats sont-ils obtenus par les sociétés littéraires telles qu'elles existent?MJ 392.1

    Les sociétés littéraires exercent presque toujours une influence opposée à celle que leur nom ferait supposer. Dirigées comme elles le sont en général, elles font du tort à la jeunesse; car Satan met son empreinte sur ce qui s'y fait. Tout ce qui contribue à la dignité de l'homme et de la femme est un reflet du caractère du Christ. Moins il y a, dans ces sociétés, de ce qui est à Christ, moins il y a de ce qui est susceptible d'élever, d'affiner et d'ennoblir. Quand les mondains dirigent ces réunions d'après leurs désirs, l'Esprit du Christ en est exclu. Les esprits sont détournés des réflexions sérieuses, de Dieu, de tout ce qui est réel et substantiel, et ils courent après ce qui est imaginaire et superficiel. Sociétés littéraires: si seulement la réalité répondait au nom! Qu'y a-t-il de commun entre la paille et le froment?MJ 392.2

    C'est peut-être avec de bonnes intentions qu'on a organisé ces sociétés littéraires; mais sans la sagesse de Dieu, elles deviennent un mal. On y admet, en général, des personnes sans religion, dont le cœur et la vie ne sont pas consacrés, et on leur confie même, souvent, des positions importantes. On croit neutraliser les influences funestes par des règlements; mais Satan, ce général habile, se met à l'œuvre, trop souvent avec succès, pour imprimer à la société une direction conforme à ses plans. Le grand adversaire trouve un accès facile auprès de ceux qu'il a dirigés dans le passé, et dont il se sert pour accomplir ses desseins. On introduit des passe-temps susceptibles d'attirer et d'intéresser les mondains à ces réunions, et les exercices de ces prétendues sociétés littéraires dégénèrent trop souvent en spectacles de théâtre démoralisants et absurdes. Tout ceci flatte le cœur charnel, qui vit en inimitié avec Dieu, au lieu d'affermir l'intelligence et de développer la moralité.MJ 393.1

    La présence, dans ces sociétés, de ceux qui craignent Dieu à côté des non-croyants, ne fait pas que les pécheurs deviennent des saints. Si le peuple de Dieu s'unit volontairement à ceux qui sont mondains et profanes, et s'il se place sous leur influence, il ne tardera pas à être entraîné loin de Dieu. Il se peut que rien de grave ne se produise dans les premiers temps, mais des intelligences qui ne sont pas soumises à l'Esprit de Dieu ne s'accommoderont pas volontiers des choses qui sentent la vérité et la justice. Si elles avaient eu le goût des choses spirituelles, elles se seraient rangées parmi les disciples de Jésus-Christ. Les deux classes obéissent à des maîtres différents; elles sont opposées quant à leurs desseins, leurs espoirs, leurs goûts et leurs désirs. Les disciples de Jésus aiment à méditer les choses raisonnables, sensées, ennoblissantes; en revanche, ceux qui n'ont pas l'amour des choses sacrées ne s'intéressent à ces réunions que si des choses superficielles et irréelles constituent la partie la plus importante du programme. Peu à peu, l'élément spirituel est chassé par l'élément contraire, et l'effort tenté pour mettre d'accord deux principes opposés aboutit à un lamentable échec. On a essayé d'établir des sociétés littéraires bienfaisantes pour tous, dont tous les membres sentiraient leurs responsabilités morales et se feraient un devoir d'éviter tout ce qui, d'ordinaire, constitue un danger pour la religion dans des sociétés semblables. Pour diriger ces sociétés, il faut des personnes discrètes, douées d'un jugement sain, en communion vivante avec le ciel, qui sachent reconnaître les mauvaises tendances et qui, sans se laisser tromper par Satan, s'avancent d'un pas ferme dans la voie de l'intégrité, tenant toujours bien haut le drapeau du Christ. Une telle influence commandera le respect et fera de ces réunions une bénédiction plutôt qu'une malédiction.MJ 393.2

    Si des hommes et des femmes d'âge mûr voulaient se joindre à la jeunesse pour organiser et diriger de telles sociétés littéraires, celles-ci pourraient devenir à la fois utiles et intéressantes. Mais quand ces réunions dégénèrent et qu'on ne pense plus qu'à se divertir, elles n'ont plus rien de littéraire et d'ennoblissant. Elles ne font que dégrader l'esprit et le cœur.MJ 394.1

    La lecture de la Bible, un examen critique des sujets bibliques, des essais écrits sur des sujets susceptibles de développer l'esprit et d'instruire, l'étude des prophéties ou des précieuses leçons du Christ, voilà qui contribuera à développer les facultés mentales et à accroître la spiritualité. Une familiarité avec les Ecritures aiguise le discernement et affermit l'âme contre les attaques de Satan.MJ 394.2

    Peu de personnes se rendent compte du devoir qu'elles ont d'exercer un contrôle sur leurs pensées et leur imagination. Il est difficile de tenir fixée sur des sujets utiles une intelligence indisciplinée. Mais la religion ne saurait fleurir quand les pensées ne reçoivent pas une direction convenable. Une intelligence qui n'est pas absorbée par les choses sacrées et éternelles, s'attachera à des pensées banales et superficielles. Les facultés intellectuelles et morales doivent être soumises à une discipline; elles ne pourront se fortifier que par l'exercice....MJ 394.3

    Tout comme le cœur, l'intelligence doit être consacrée au service de Dieu. Il a des droits sur tout ce qui est en nous. Le disciple du Christ ne doit s'accorder aucune satisfaction, ne se livrer à aucune entreprise, si innocente et louable qu'elle apparaisse, si une conscience éclairée lui montre que ces choses auraient pour effet d'abattre son ardeur ou de diminuer sa spiritualité. Tous les chrétiens devraient s'efforcer de refouler la vague du mal et d'arracher notre jeunesse aux influences qui l'entraîneront à la ruine. Que Dieu nous aide à remonter le courant. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 541-544.MJ 395.1

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