«Ma grâce te suffit», OCTOBRE 4

Et il m',a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s',accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 2 Cor. 12: 9.PMC 285.1

(Passage écrit pendant la longue maladie de Mme White, en Australie.)PMC 285.2

Ces huit derniers mois, à l',occasion de ma maladie, j',ai eu pendant mes heures d',insomnie une précieuse révélation de l',amour de Dieu envers l',homme, merveilleusement manifesté dans le sacrifice accompli pour le sauver de la ruine. J',aimais répéter le nom de Jésus. Comme il est plein de douceur, de lumière et d',amour ! En contemplant la croix, les humiliations, les souffrances endurées par le Christ pour porter nos péchés afin que sa justice nous soit imputée, le cœur est attendri, et l',âme, remplie d',amour. ..PMC 285.3

Lorsque la souffrance me semblait intolérable, j',ai regardé à Jésus et prié avec ferveur. Il s',est tenu à mes côtés, l',obscurité s',est dissipée et tout est devenu lumineux. L',air même semblait parfumé. Comme la vérité me paraissait glorieuse ! Comme elle élève ! Je pouvais me reposer dans l',amour de Jésus. La douleur était encore mon partage, mais cette promesse : «Ma grâce te suffit», était là pour me réconforter. Les douleurs les plus cuisantes semblaient se changer en paix et en repos. Pendant de nombreuses heures de la nuit, j',ai été en douce communion avec mon Dieu. Mon esprit semblait illuminé. Je n',avais nulle envie de me plaindre ou de murmurer.PMC 285.4

Jésus était la source de mon espoir, de ma joie et de mon courage. Le ciel me semblait tout près ainsi que le Christ, le grand Médecin, celui qui rétablit mes forces, le remède à toute maladie. En lui habite toute plénitude. Le nom de Jésus était comme une musique à nies oreilles, et, malgré ma souffrance, l',eau de la vie m',était donnée pour apaiser ma soif. Le Christ est notre justice, notre sanctification et notre rédemption. Pendant ces mois de souffrance, j',ai vu tant de manifestations de la bonté de Jésus que je voudrais ne jamais les oublier. Je pense maintenant que cette maladie en pays étranger faisait partie du plan de Dieu. Combien mon âme soupire après l',héritage du ciel 1 De moi-même, je ne puis rien. C',est à Dieu qu',appartiennent la puissance et la gloire.PMC 285.5