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Témoignages pour l'Eglise, vol. 1 - Contents
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    Ouvriers avec Dieu

    La cause de Dieu ne dépend pas de l'homme. Le Seigneur aurait pu envoyer directement du ciel les moyens financiers nécessaires si, dans sa providence, il avait vu que c'était pour nous la meilleure méthode. Il aurait pu charger les anges de faire connaître la vérité dans le monde entier, sans le secours humain. Il aurait pu écrire dans l'azur du ciel pour faire connaître au monde sa volonté. Dieu n'a pas besoin de notre or ni de notre argent. Il dit: “Tout les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers... Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu'il renferme.” Psaumes 50:10, 12. Quel que soit notre rôle dans les progrès de la cause de Dieu, c'est une grâce que le Seigneur nous a faite. Il nous a honorés en nous appelant à être ses collaborateurs. Cette coopération des hommes à son œuvre est destinée à développer notre générosité par un exercice constant.TE1 425.1

    Dieu, dans la sagesse de sa providence, a mis des pauvres parmi nous. Ainsi, en voyant les différentes formes de la misère et de la souffrance qui existent dans le monde, nous sommes mis à l'épreuve et poussés à manifester de la sympathie et de l'amour, éléments essentiels d'un caractère chrétien.TE1 425.2

    Les pécheurs, qui périssent faute de connaissance, sont plongés dans l'ignorance et dans les ténèbres jusqu'à ce que des hommes leur apportent la lumière de la vérité. Dieu n'enverra pas des anges pour faire l'œuvre qu'il nous a assignée. Chacun a sa part afin d'être mis à l'épreuve: cette épreuve révélera notre vrai caractère. Le Christ place les pauvres sur notre chemin afin qu'ils le représentent. “Car j'ai eu faim, dit-il, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire.” Matthieu 25:42. Le Christ s'identifie à l'humanité souffrante dans la personne des plus misérables enfants des hommes. Il fait sien leur dénuement et il entend leurs plaintes.TE1 426.1

    Les ténèbres morales d'un monde pécheur sollicitent l'attention des chrétiens et réclament d'eux un effort individuel: il faut contribuer à l'œuvre du salut en y engageant ses biens et son influence afin de refléter l'image de celui qui s'est fait pauvre pour nous sauver, bien qu'il possédât d'infinies richesses. L'Esprit de Dieu ne peut pas demeurer avec ceux qu'il a chargés d'annoncer le message de vérité contenu dans sa Parole s'ils ne sont éveillés au sens de leur devoir de collaborateurs du Christ. L'apôtre souligne qu'il faut plus qu'une simple sympathie humaine produite par des sentiments de pitié. Il insiste sur le principe d'un zèle désintéressé qui contribue uniquement à la gloire de Dieu.TE1 426.2

    Les Ecritures exigent des chrétiens qu'ils manifestent leur générosité afin de conserver sans cesse dans leur esprit le souci du salut de leurs semblables. La loi morale enjoignait l'observance du sabbat, qui n'était pas un fardeau, à moins d'une transgression entraînant les châtiments prévus par la loi. Le système de la dîme n'était pas non plus un fardeau pour ceux qui étaient fidèles. Cette règle donnée aux Hébreux n'a jamais été abrogée par celui qui en est l'auteur. Au lieu de perdre de sa force, elle aurait dû être maintenue et établie dans l'ère chrétienne, au fur et à mesure que l'on comprenait mieux que le salut ne pouvait s'obtenir que par le Christ.TE1 426.3

    Au docteur de la loi, Jésus fit savoir quelles étaient les conditions de la vie éternelle: elles consistent à faire entrer dans sa vie les exigences de la loi de Dieu, c'est-à-dire à aimer le Seigneur de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force, ainsi que son prochain comme soi-même. Tandis que les sacrifices symboliques ont cessé à la mort du Christ, la loi originelle, gravée sur les tables de pierre, reste immuable et valable pour les hommes de tous les siècles. L'ère chrétienne n'a pas mis un terme aux devoirs de l'homme, mais elle les a mieux définis et exprimés avec simplicité.TE1 427.1

    L'Evangile, en se répandant au loin, exigeait des moyens financiers toujours plus importants pour soutenir la lutte qui suivit la mort du Christ; aussi la libéralité devint-elle un devoir plus urgent que du temps des Hébreux. Aujourd'hui, Dieu ne demande pas moins, il exige plus encore que jamais au cours de l'Histoire. Le principe établi par le Christ, c'est que les dons et les offrandes devraient être en proportion de la lumière et des bénédictions reçues. “On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné.” Luc 12:48.TE1 427.2

    A l'aube de l'ère chrétienne, les bénédictions reçues par les premiers disciples trouvaient en eux l'écho de l'amour fraternel et de la libéralité. L'effusion de l'Esprit de Dieu, après l'Ascension, conduisait à se renoncer et à se sacrifier pour le salut des autres. Quand les chrétiens de Jérusalem furent dans le dénuement, Paul écrivit à ceux de la Gentilité pour solliciter leurs dons: “De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, dit saint Paul, faites en sorte d'exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance.” 2 Corinthiens 8:7. Ici, la bienfaisance va de pair avec la foi, l'amour et le zèle. Ceux qui pensent qu'ils peuvent être de bons chrétiens et se boucher les oreilles pour ne pas entendre les appels de Dieu à leur générosité, entretiennent une terrible illusion. A les entendre, ils sont pleins d'amour pour la vérité et s'intéressent à sa propagation, mais ils ne font rien pour cela. Leur foi est morte, elle n'est pas rendue parfaite par les œuvres. Le Seigneur n'a jamais commis l'erreur de convertir une âme et de la laisser au pouvoir de la cupidité.TE1 427.3

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