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Don De Prophétie: Une Réflexion Biblique Et Historique - Contents
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    Première partie : La passion d’Ellen White pour l’amour de Dieu manifesté en Christ

    Conversion et premières visions

    Ellen White grandit dans un foyer très religieux. Son père avait des responsabilités au sein de l’Église méthodiste et contribua même à développer une branche de la congrégation au sud de Portland, dans le Maine, aux États- Unis, au cours des années 1840. Durant son enfance et son adolescence, Ellen était introvertie et mélancolique. Elle avait une vie intérieure intense et était très exigeante vis-à-vis d’elle-même. Son principal défaut était qu’elle gardait tout en elle. Par conséquent, elle vivait des crises émotionnelles sans trouver de réponses aux questions qu’elle se posait. Sa conversion dura environ sept ans et elle connut trois phases. Elle frôla la mort, lutta avec des questions relatives à la justification et au pardon des péchés, et elle s’interrogea au sujet de la sanctification et de la sainteté en lien avec le retour de Jésus963 Voir Merlin D. Burt, «Ellen Harmon’s Three-Step Conversion Between 1836 and 1843 and the Harmon Family MethodistExperience» (research paper, Andrews University, 1998)..DDP 323.4

    Elle eut un accident en 1836 ou 1837 qui changea le cours de sa vie. L’une de ses camarades qui était plus âgée lui lança une pierre qui lui brisa le nez et la laissa invalide pendant une bonne partie de son enfance. En raison de cette blessure, tout le monde pensait qu’elle allait mourir. Alors qu’elle était en situation de grande faiblesse, elle donna simplement son cœur à Jésus et trouva la paix. Cependant, quand elle se remit de cet accident, elle entra dans une autre phase de son processus de conversion.DDP 324.1

    Cet événement l’obligea à arrêter ses études et, en raison de cela, elle éprouva une grande amertume vis-à-vis de Dieu. Mais elle vécut un moment fort quand elle comprit que Jésus pouvait pardonner ses péchés lors d’un camp méthodiste qui fut organisé à Buxton, dans le Maine, en 1841.DDP 324.2

    Alors qu’elle était découragée, elle eut un rêve dans lequel elle vit Jésus.DDP 324.3

    «Je fus bientôt en présence de Jésus. Impossible de se tromper. Cette expression de bienveillante majesté ne pouvait être que la sienne. Dès que son regard se posa sur moi, je sentis qu’il connaissait toutes les circonstances de ma vie, ainsi que mes pensées et mes sentiments les plus secrets. Incapable de supporter son regard scrutateur, je tentai de m’y soustraire, mais s’approchant de moi, il posa la main sur ma tête, et me dit en souriant : ‘Ne crains point.’ Les accents de cette douce voix firent tressaillir mon cœur d’une joie inconnue jusqu’alors. Cette joie m’ôta l’usage de la parole; vaincue par un bonheur ineffable, je tombai prosternée à ses pieds964 Ellen G. White, Life Sketches (Mountain View, Calif. : Pacific Press, 1915), pp. 34, 35.. »DDP 324.4

    Cette vision de Jésus n’était pas un rêve prophétique mais plutôt un rêve personnel qui lui donna le courage de parler avec sa mère de ses doutes et de ses craintes. Ceci l’amena à la dernière étape de son processus de conversion. Eunice Harmon prit des dispositions pour qu’Ellen puisse parler avec Levi Stockman, un pasteur méthodiste en qui elle avait confiance. Levi Stockman, qui mourut de tuberculose avant la grande déception de 1844, était un homme ayant une expérience spirituelle profonde. Pour la première fois peut-être, Ellen Harmon ouvrit son cœur et évoqua toutes ses interrogations. Quand elle eut terminé de parler de ses chagrins, de ses doutes et de ses peurs, elle constata que Stockman pleurait aussi. L’aide qu’il lui apporta eut une influence sur sa vie entière. Il lui permit de percevoir Dieu différemment. Voici ce qu’elle écrivit au sujet de leur échange : «Ma perception du Père changea. Je le considérais désormais comme un parent tendre et bon plutôt que comme un tyran austère contraignant les hommes à lui obéir aveuglément. Je lui ouvris mon cœur dans un élan d’amour profond et fervent. Obéir à sa volonté était désormais une grande joie. C’était un plaisir d’être à son service 965 Ellen G. White, «Life Sketches Original Manuscript» (Silver Spring, Md. : Ellen G. White Estate), p. 43..» Les années suivantes, l’amour paternel de Dieu devint le thème favori d’Ellen White966 Ellen G. White, «The New Zealand Camp Meeting», Review and Herald, June 6, 1893, p. 354.. Elle enseignait aussi que c’était le sujet favori de Jésus967 Ellen G. White, Christ’s ObjectLessons (Battle Creek, Mich. : Review and Herald, 1900), p. 40. Voir aussi idem, Testimonies for the Church, vol. 6, p. 55.. Son chant préféré était «Jesus, Lover of My Soul» [Jésus, toi qui aimes mon âme]», de John Wesley968 Ellen G. White to Sister Sisley, letter 324 (Oct. 23), 1906 ; idem, «The Work in Oakland and San Francisco, n° 3», Review and Herald, Dec. 13, 1906, p. 10.. J’aimerais citer ce passage pour illustrer sa passion pour ce sujet :DDP 324.5

    «Tout l’amour paternel qui, de génération en génération, a traversé des cœurs humains, toutes les sources de tendresse qui jaillissent dans les âmes des hommes, ne sont que de minuscules ruisselets en comparaison de cet océan sans limites que constitue l’amour infini, inépuisable de Dieu. Notre langue ne peut l’exprimer ; la plume ne saurait l’évoquer. Vous pouvez le méditer tous les jours de votre vie ; vous pouvez sonder diligemment les Écritures pour tenter de le comprendre ; vous pouvez mettre en œuvre toutes les puissances et toutes les facultés dont Dieu vous a doté afin d’essayer de comprendre l’amour et la compassion du Père céleste : vous découvrirez encore un infini au-delà de vos découvertes. Vous pouvez étudier cet amour pendant des siècles, cependan, vous ne pourrez jamais comprendre pleinement la longueur et la largeur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Dieu donnant son Fils afin qu’il meure pour le monde. L’éternité elle-même ne suffira pas à le révéler. Cependant, quand nous étudions la Bible et méditons sur la vie du Christ et le plan du salut, nous comprenons chaque jour un peu mieux ces thèmes importants969 Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 5, p. 740.. »DDP 325.1

    Sa position sur le grand conflit est sous-tendue par ce thème. Elle écrivit sur ce sujet dès 1858 et jusqu’à la fin de sa vie. Elle publia trois séries de livres qui aboutirent à la série Le conflit des Âges qui est tant appréciée aujourd’hui. Ellen White écrivit ces livres en pensant à l’amour de Dieu. Le premier volume, Patriarchs and Prophets [Patriarches et prophètes] débute par ces mots : «‘Dieu est amour.’ (1 Jean 4.16) Sa nature, ses lois, ses voies, tout en lui est amour. Tel il est, tel il a été, tel il sera.» Le dernier livre, The Great Controversy [La Tragédie des siècles] se termine par ces mots : «Dans l’immense création, tous les cœurs éprouvent la même allégresse. [...] De l’atome le plus imperceptible aux mondes les plus vastes, tant des êtres animés que des objets inanimés, s’élève, par la voie de leur beauté incomparable et de leur joie sans mélange, un cantique d’allégresse proclamant que Dieu est amour970 Ellen G. White, Patriarchs and Prophets (Oakland : Pacific Press, 1890), pp. 33, 34 ; idem, The Great Controversy (Mountain View, Calif.: Pacific Press, 1911), p. 678..» Son livre le plus traduit et le plus lu est Steps to Christ [Le Meilleur chemin]. Le premier chapitre de ce livre porte sur l’amour de Dieu.DDP 325.2

    Parfois, les gens ne savent pas que les trois premières visions prophétiques majeures qu’Ellen White eut en 1844 et 1845 étaient centrées sur Jésus. Dans sa première vision - le cri de minuit - le peuple de Dieu suit Jésus sur le chemin. Quand il est découragé, Jésus lève le bras et une lumière luit sur le peuple. Dans sa deuxième vision, - l’Époux - Jésus conduit son peuple du lieu saint au lieu très saint du sanctuaire. Dans sa troisième vision, - la nouvelle terre - Jésus montre personnellement à Ellen White la gloire future de la nouvelle terre.DDP 326.1

    Écrits jusqu’en 1888

    On dit souvent qu’Ellen White commença à comprendre le thème de la justification par la foi assez tardivement. Il est vrai que ses écrits témoignent d’une plus grande ouverture et d’une plus grande éloquence dans les dernières décennies. Pourtant, lors de l’assemblée de la Conférence générale qui eut lieu en 1888 à Minneapolis, dans le Minnesota, elle écrivit : «Je vois toute la beauté de la vérité dans la représentation de la justice du Christ en lien avec la loi, comme le docteur [E. J. Waggoner] nous l’a montré.» «Ce n’est pas une lumière nouvelle pour moi, car elle m’est donnée par celui qui ak toute autorité depuis quarante-quatre ans971 Ellen G. White sermon, manuscript 15 (Nov. 1), 1888..» Un an plus tard, quand on lui demanda de s’exprimer au sujet de «la lumière nouvelle» qui était apportée concernant la justification par la foi telle qu’elle était présentée par A. T. Jones et E. J. Waggoner, elle répondit: «En fait, je parle des charmes incomparables du Christ depuis quarante-cinq ans. C’est ce que j’essaie de vous faire comprendre972 Ellen G. White sermon, manuscript 5 (June 19), 1889.DDP 326.2

    Peter van Bemmelen a rédigé un article intéressant sur le sens théologique de cette expression, «les charmes incomparables du Christ973 Peter van Bemmelen, «The Matchless Charms of Christ’ : Theological Significance of This Phrase in Ellen White’s Writings », Christ, Salvation, and the Eschaton : Essays in Honor of Hans K. LaRondelle, ed. Daniel Heinz, Jm Moskala, Peter van Bemmelen (Berrien Springs, Mich. : Old Testament Department, Seventh-day Adventist Theological Seminary, 2009), pp. 231-240.». Il souligne qu’au cours des années 1850, Ellen White l’utilisa à de nombreuses reprises et que cette tournure était appréciée.DDP 326.3

    «Que le Christ soit en vous ‘l’espérance de la gloire’, et vous découvrirez en lui des charmes incomparables qui captiveront votre âme. Vous vous attacherez à lui, vous choisirez de l’aimer et de l’admirer, si bien que vous vous oublierez vous-mêmes974 Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 162.DDP 326.4

    «Ils regarderont au Sauveur béni qui s’est donné lui-même pour eux et, avec admiration et amour pour celui qui leur sourit, ils élèveront leurs voix et chanteront ses louanges et sa gloire, tandis qu’ils prendront conscience des charmes incomparables de l’amour du Sauveur975 Ellen G. White, «Communications; Beauties of the New Earth», Youths Instructor, Oct.1, 1852, p. 13.. »DDP 327.1

    «Je pose mon stylo et je m’exclame : Quel amour ! Quel merveilleux amour ! Les mots les plus profonds ne peuvent décrire la gloire du ciel ni les charmes incomparables de l’amour de notre Sauveur976 Ellen G. White, Spiritual Gifts (Battle Creek, Mich. : James White, 1858), vol. 1, pp. 210, 211.. »DDP 327.2

    Les publications d’Ellen White montrent qu’elle avait mieux compris que ses pairs la théologie relative au Christ. Ses écrits sur le grand conflit, notamment, sont centrés sur le Christ. Quand on s’intéresse au premier livre qu’elle écrivit sur ce sujet, le titre des chapitres parlent d’eux-mêmes : «The Fall of Satan» [La chute de Satan) ; «The Fall of Man» [La chute de l’homme] ; «The Plan of Salvation» [Le plan du salut] ; «The First Advent of Christ» [La première venue du Christ] ; «The Ministry of Christ» [Le ministère du Christ] ; et ainsi de suite. Les quatre-vingts premières pages sont largement consacrées à la vie et à la mort de Jésus. Ellen White aborda le sujet du grand conflit pour la première fois le dimanche 23 mai 1858, alors qu’elle était en train d’écrire son livre. Ses paroles eurent un grand impact. Uriah Smith raconta ceci : «Quand elle aborda le sujet de la venue du Christ, de son humiliation, de ses souffrances et enfin de la crucifixion de notre Sauveur, certaines personnes pleuraient en silence alors que d’autres sanglotaient, ce qui montra que de nombreux cœurs étaient touchés par les souffrances du Fils de Dieu en faveur de l’homme rebelle977[Uriah Smith], «The Conference», Review and Herald, May 27, 1858, p. 13..» Elle parla donc de Jésus et du plan du salut. Les personnes présentes étaient tellement émues qu’elles restèrent à l’écouter jusqu’à 22 heures puis partagèrent des témoignages jusqu’à 23 heures. C’est à contrecœur qu’elles mirent fin à la rencontre.DDP 327.3

    Au cours des années 1860 et 1870, elle s’intéressa particulièrement au lien entre la nature divine et la nature humaine du Christ978 Ellen G. White, «The First Advent of Christ», Review and Herald, Dec. 17, 1872, p. 2.. Au cours de ces années-là, elle évoqua très souvent la nature humaine du Christ. Elle parlait des «infirmités naturelles» de Jésus ou de sa «nature déchue», autrement dit de sa faiblesse humaine due à un corps imparfait en raison de la chute d’Adam979 Ellen G. White, «Parents and Children», Review and Herald, Jan. 20, 1863, p. 59.. En même temps, elle écrivit en 1869 : «Il est notre frère dans nos faiblesses mais non dans nos passions. Étant sans péché, il reculait d’horreur devant le mal980 Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 2, p. 202..» Elle fit preuve de cohérence toute sa vie en affirmant que même si Jésus avait des faiblesses dont il était innocent, il ne s’était pas tourné vers le mal.DDP 327.4

    Au sujet de sa nature divine, Ellen White écrivit en 1878 que Jésus était «éternel981 Ellen G. White, «An Appeal to Ministers», Review and Herald, Aug. 8, 1878, pp. 49, 50.», et elle fut certainement la première pionnière adventiste à publier cela. Même E. J. Waggoner, en 1890, présentait Jésus comme ayant un commencement à un moment donné de l’éternité982 E. J. Waggoner, Christ and His Righteousness (Oakland : Pacific Press, 1890), pp. 21, 22.. Les écrits d’Ellen White sur la divinité étaient explicites et clairs. «En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne983 Ellen G. White, The Desire of Ages (Oakland: Pacific Press, 1890), pp. 21, 22.DDP 328.1

    Sa correspondance personnelle révèle sa passion pour Jésus et sa puissance salvatrice. Nous en avons un exemple dans la lettre qu’elle adressa à son fils Willie alors qu’elle participait à un camp-meeting à Oakland, en Californie, en 1874 :DDP 328.2

    «Dimanche dernier après-midi, j’ai pris la parole et j’ai parlé des souffrances du Christ. [...] Christ crucifié, Christ ressuscité, Christ le Sauveur vivant, Christ notre avocat dans les cours célestes, Christ qui revient - Christ est la puissance et la sagesse de Dieu. [...] La croix du calvaire est la puissance et la sagesse de Dieu, sa façon de sauveur les pécheurs. La lumière qui luit de la croix du calvaire rend le plan du salut si simple que même les enfants peuvent le comprendre, et si fort que personne ne peut y résister, si ce n’est ceux qui se laissent contrôler par la puissance de Satan984 Ellen G. White to W. C White, letter 19 g (May 11), 1874.. »DDP 328.3

    La déclaration la plus marquante qu’ait faite Ellen White au sujet de sa passion pour Jésus est peut-être une représentation graphique. En 1873, M. E. Kellogg fit un tableau de l’histoire du monde qu’il publia sous forme de lithographie et qu’il intitula : The Way of Life From Paradise Lost to Paradise Restored [Le chemin de la vie du paradis perdu au paradis retrouvé]. Au centre du tableau se trouvait la loi de Dieu accrochée à un arbre et Jésus sur la croix.DDP 328.4

    James White le modifia légèrement en 1876.DDP 329.1

    Après la mort de son mari, Ellen White fit graver de nouveau ce tableau. La nouvelle lithographie représentait la croix du Christ au centre du tableau, et la loi de Dieu n’était plus située sur le même plan. Elle donna aussi un nouveau titre à cette représentation, Christ the Way of Life [Christ, le chemin de la vie]. Ce tableau fut publié en 1883, cinq ans après l’assemblée de la Conférence générale de 1888.DDP 329.2

    Ellen White et Jésus après 1888

    Ellen White avait presque 61 ans en 1888, lors de l’assemblée de la Conférence générale. Elle écrivit beaucoup au cours des vingt-six ans qui suivirent. C’est à cette période qu’elle publia ses œuvres littéraires et spirituelles les plus importantes. Ces livres mettent tout particulièrement l’accent sur la vie de Jésus et les thèmes de l’Évangile. On peut citer par exemple Steps to Christ (1892) [Le Meilleur chemin], Thoughts From the Mount of Blessing (1896) [Heureux ceux qui], The Desire of Ages (1898) [Jésus-Christ] et Christ’s Object Lessons [Les Paraboles de Jésus] (1900). D’autres livres majeurs également écrits à cette époque comme Education (1903) [Éducation] et The Ministry of Healing (1905) [Le Ministère de la guérison] insistent aussi sur des thèmes comme la nature du Christ et le plan du salut.DDP 330.1

    Au cours des années 1890, alors qu’elle était en Australie, Ellen White travailla sur son livre Desire of Ages [Jésus-Christ]. Ce travail lui procura beaucoup d’émotions, comme elle le dit dans son journal personnel et sa correspondance. Ses commentaires révèlent la profondeur de ses sentiments envers Jésus.DDP 330.2

    «Je suis bien incapable d’exprimer toutes les choses qui brûlent dans mon âme concernant la mission du Christ ! [...] Je ne sais pas de quelle façon parler oralement ou par écrit de la question si profonde du sacrifice expiatoire. Je ne sais pas de quelle façon présenter certains sujets avec toute la force qui les caractérise. Je tremble de peur, car je ne veux pas sous-estimer la grandeur du plan du salut en employant des mots inappropriés985 Ellen G. White to O. A. Olsen, letter 40, (July 15), 1892.. »DDP 330.3

    «Mon être entier aspire après le Seigneur, je ne peux me satisfaire de quelques éclairs de lumière. Je veux en avoir davantage986 Ellen G. White diary, manuscript 34 (July 15), 1892.DDP 330.4

    «Je suis bouleversée tandis que j’écris sur la vie de Jésus. J’oublie de respirer. Je ne peux supporter l’intensité des sentiments qui me submergent quand je pense à ce qu’a souffert le Christ pour le monde987 Ellen G. White diary, manuscript 70 (July 29), 1897.. »DDP 330.5

    «Je me suis réveillée à 3 heures du matin. Je ressens vivement la nécessité de confier mon âme troublée à Jésus-Christ. Il est mon soutien. Il est tout pour moi. Je me sens fragile comme de l’eau, sans le Saint-Esprit de Dieu pour me soutenir988 Ellen G. White diary, manuscript 177 (Oct. 11), 1897.. »DDP 330.6

    «Des larmes coulent sur mes joues quand je pense à ce qu’est le Seigneur pour ses enfants et quand je prends conscience de sa bonté, de sa miséricorde et de sa tendre compassion989 Ellen G. White interview with C. C. Crisler, July 21, 1914.DDP 330.7

    L’une des lettres les plus touchantes et spirituelles d’Ellen White est adressée à Elizabeth, sa sœur jumelle, en 1891, alors qu’elle allait mourir. Lizzie, comme elle l’appelait, ne vécut pas en chrétienne pendant la majeure partie de sa vie chrétienne. Cette lettre ne fut jamais publiée et avait un caractère personnel. Elle révèle l’aspiration spirituelle d’Ellen pour sa sœur et son amour pour Jésus.DDP 330.8

    «J’aime parler de Jésus et de son amour incomparable, et je consacre toute mon âme à cette tâche. Je ne doute pas un instant de l’amour de Dieu, de l’intérêt qu’il nous porte, de sa bonté et de sa capacité à sauver tous ceux qui viennent à lui. [...] Ne crois-tu pas en Jésus, Lizzie ? Ne crois-tu pas qu’il est ton Sauveur? Qu’il a prouvé son amour pour toi en donnant sa vie précieuse afin que tu sois sauvée ? Tout ce que tu as à faire, c’est accepter Jésus comme ton Sauveur personnel. Je prie de tout cœur pour que le Seigneur Jésus se révèle à toi et à Reuben. [...]DDP 331.1

    Ma chère sœur, ce que tu as à faire n’est pas extraordinaire. Tu es pauvre, malade et affligée, et Jésus t’invite à venir à lui. [...] Tes amis sont peut-être compatissants, mais ils ne peuvent te sauver. Ton médecin ne peut pas non plus te sauver. Mais Jésus est mort pour toi afin que tu puisses vivre éternellement. Crois simplement que Jésus peut accepter ce que tu lui confesses, prendre sur lui ton châtiment, pardonner tous tes péchés et faire de toi l’un de ses enfants. [.] Ne veux-tu pas placer ta foi en lui ? J’aimerais tellement te prendre dans mes bras et te placer sur le sein de Jésus-Christ. [.] Si Jésus devient ton ami, tu n’auras pas peur de mourir, car tu fermeras les yeux et tu les rouvriras quand tu seras au ciel. Alors nous nous retrouverons et nous ne serons plus jamais séparées990 Ellen G. White to Elizabeth Bangs, letter 61 (Feb. 21), 1891.. »DDP 331.2

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