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Don De Prophétie: Une Réflexion Biblique Et Historique - Contents
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    Des mains qui aident à guérir

    Dans les années 1860 et 1870, James White eut plusieurs attaques cérébrales qui l’affaiblirent considérablement. Chaque attaque renforça la détermination d’Ellen White à faire tout ce qu’elle pouvait pour aider son mari à retrouver la santé. Après l’une de ces attaques, alors que la famille White vivait à Greenville, dans le Michigan, Ellen White demanda à son fils d’acheter trois pelles - une pour lui, une pour elle et une pour son père, James. Quand elle donna la pelle à son mari et lui dit ce qu’elle souhaitait qu’il fasse pour retrouver la santé, celui-ci protesta. Ellen White eut de nombreuses ampoules aux mains à force d’utiliser la pelle dans leur jardin, mais ses efforts encouragèrent James à suivre son exemple1373 A. L. White, vol. 3, p. 186..DDP 433.6

    Plus tard, alors qu’elle s’efforçait toujours d’aider son mari à retrouver la santé, Ellen White demanda discrètement à leurs voisins de ne pas venir les aider à récolter leur foin. James fut très déçu, mais pas Ellen. Elle lui demanda de se tenir debout dans le chariot tandis qu’elle et Willie ratissaient le foin et le lui lançait. Plus, tard, elle empila le foin que James lui apportait. Les passants étaient surpris de voir ceci, mais Ellen White était déterminée1374Ibid., p. 188.. Tout ce qu’elle pouvait faire de ses mains, elle le faisait avec courage !DDP 433.7

    Percy Magan, un immigrant irlandais converti depuis peu de temps, vint vivre chez les White pendant une courte période. Observant le timide jeune homme tout en l’aidant à défroisser son manteau, elle lui dit : «C’est un joli vêtement. [...] Mais je vois qu’il manque un bouton. Apportez-moi ma boîte à couture et je vais en remettre un.» Ses commentaires maternels et ce qu’elle fit pour lui de ses mains mirent rapidement le jeune homme à l’aise1375D’après Merlin L. Neff, ce jeune homme était Percy T. Magan, For God and C.M.E. : A Biography of Percy Tilson Magan Upon the Historical Background of the Educational and Medical Work of Seventh-day Adventists (Mountain View, Calif. : Pacific Press, [1964]), p. 29..DDP 434.1

    Ellen White était aussi remplie de compassion pour les animaux qui étaient maltraités. Un jour, alors qu’elle conduisait leur voiture à cheval, elle aperçut un homme qui frappait sa petite jument toute maigre. Quand Ellen lui fit remarquer que celle-ci faisait de son mieux, l’homme retira la moitié de la charge qui se trouvait dans le chariot que tirait le pauvre animal, il s’excusa auprès d’Ellen White et lui dit qu’il reviendrait plus tard chercher le reste du chargement1376 Robinson, p. 20..DDP 434.2

    Nous imaginons volontiers Ellen White recoudre un bouton de ses mains ou aider les plus démunis, mais nous pensons rarement au fait qu’elle pouvait aussi caresser avec douceur ses chevaux ou mettre sa main sur la tête de l’une de ses vaches parce qu’elle venait de perdre un veau. Ellen White ne «supportait pas de voir ses animaux maltraités, parce que selon ses propres mots : ‘Ils ne peuvent exprimer leurs souffrances1377Ibid.’».DDP 434.3

    Tout au long de sa vie, Ellen White mit en pratique ce qu’elle disait : «Les adventistes du septième jour devraient être les premiers à glorifier le Christ devant le monde1378 Ellen G. White, Evangelism (Washigton D.C. : Review and Herald, 1946), p. 188..» Imaginez-la en train d’utiliser ses mains pour se hisser sur des tables rassemblées à la hâte dans un bar en Europe dans les années 1880. C’était le seul lieu que les adventistes avaient trouvé à louer pour qu’elle puisse prêcher. Plus tard, elle se souvint qu’après avoir pris la parole à Christiana (aujourd’hui Oslo) en Norvège, les gens lui serraient la main «si fort et avec tant d’amour» qu’elle ne parvenait pas à se dégager facilement1379 A. L. White, vol. 3, p. 328.. Ils lui dirent aurevoir les yeux remplis de larmes, sachant qu’elle était sur le point de repartir aux États-Unis. Le contact qu’elle avait avec tous ceux qu’elle rencontrait, que ce soit près de chez elle ou dans des pays éloignés, était l’expression de ce qu’elle était vraiment.DDP 434.4

    Quelques années avant sa mort, un imprimeur évangélique entra en contact avec Ellen White pour évoquer la possibilité de publier un livre dont les évangéliques auraient l’exclusivité. Elle accepta de rencontrer des représentants de la société à Elmshaven, sa maison située au nord de la Californie. Ils se réunirent dans la pièce où elle écrivait, au deuxième étage. Après avoir entendu leur présentation elle prit son stylo pour signer le contrat qu’ils avaient préparé, mais elle le reposa aussitôt. Après avoir écouté de nouveau ces personnes présenter le projet, elle changea adroitement de sujet au lieu de prendre son stylo pour signer. Puis Willie raccompagna ces hommes au rez-de-chaussée et remonta voir sa mère qui n’avait pas bougé. Il lui demanda pourquoi elle n’avait pas signé le contrat, car il l’avait vu prendre son stylo à la main ce qui semblait indiquer son désir de le faire. La réponse d’Ellen White nous rappelle à quel point Dieu se soucie de son Église dans tous ses aspects. Elle répondit qu’au moment où elle avait pris le stylo, elle avait vu un ange derrière ces hommes lui indiquant de ne pas signer ce contrat. C’est donc ce qu’elle fit.DDP 434.5

    Les livres d’Ellen White peuvent être publiés par la maisons d’édition adventistes du monde entier. En fait, Steps to Christ [Le Meilleur chemin] a été traduit en plus de 165 langues, ce qui fait d’Ellen White l’auteur américain le plus traduit, hommes et femmes confondus. Aujourd’hui, elle est la femme la plus traduite au monde.DDP 435.1

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