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    Chapitre 14—Le colporteur évangéliste et ses finances

    Paiement rapide des factures — L’œuvre n’avance pas comme elle le devrait parce que ceux qui prétendent suivre le Christ n’obéissent pas aux principes évangéliques. La manière négligente dont quelques colporteurs, jeunes et vieux, ont accompli leur travail, montre qu’ils ont des leçons importantes à apprendre. J’ai vu que beaucoup d’entre eux travaillent au petit bonheur, quelques-uns se sont même laissés aller à la négligence, et ce défaut s’est introduit dans l’œuvre de Dieu. Les librairies se sont endettées parce que les colporteurs ont manqué au devoir de s’acquitter de leurs comptes arriérés et ont cru être l’objet de mesures vexatoires lorsqu’on leur a demandé de payer promptement les livres qu’ils commandaient à l’imprimerie. C’est là, cependant, la seule manière de bien conduire les affaires.LCE 106.1

    Honnêteté absolue — Les choses devraient être arrangées de telle manière que le colporteur ait des moyens d’existence suffisants sans qu’il soit obligé de faire des dettes. Cette porte ouverte à la tentation doit être fermée et barricadée. Quelle que soit l’hon- nêteté de ce frère, des circonstances peuvent surgir qui seront pour lui une source de violentes tentations. La paresse et la nonchalance ne sont pas des fruits du christianisme. Personne ne peut être malhonnête à l’égard des biens du Seigneur et prétendre rester innocent. Tous ceux qui agissent ainsi renient le Christ. Bien qu’ils prétendent garder et enseigner les commandements de Dieu, ils ne les pratiquent pas dans leur vie de chaque jour.LCE 106.2

    Pas de dépense inconsidérée — Ce qui appartient au Seigneur doit être administré avec fidélité. Dieu a confié aux hommes la vie, la santé et la raison. Il leur a donné des forces physiques et mentales à exercer. Ces dons ne devraient-ils pas être employés fidèlement et avec zèle à la gloire de son nom ? Nos frères ont-ils considéré qu’ils devront rendre compte des talents qu’ils ont reçus ? Ont-ils administré avec sagesse les biens du Seigneur, ou les ont-ils dépensés d’une manière insensée ? Le ciel les considère-t-il comme des serviteurs infidèles ? Beaucoup d’entre eux dépensent l’argent du Seigneur pour de bien pauvres distractions, à des vanités, au lieu de consentir à se charger chaque jour de leur croix. Beaucoup de ceux qui ont été favorisés par des dons précieux ont gaspillé leur vie, et sont maintenant dans la souffrance et le besoin.LCE 107.1

    Dieu demande que des progrès visibles soient réalisés dans les différentes branches de l’œuvre. Les affaires de la cause du Seigneur doivent être traitées avec plus de précision et d’exactitude. Il n’y a pas eu d’efforts assez décidés pour amener cette réforme essentielle.LCE 107.2

    Ne pas avoir de dettes — Chacun doit pratiquer l’économie. Aucun ouvrier ne devrait se laisser entraîner dans les dettes. Le fait de tirer de l’argent de la caisse avant de l’avoir gagné est un piège. Ce procédé limite les ressources de l’œuvre au point que les missionnaires en terre païenne ne peuvent recevoir ce qui leur revient. Lorsque quelqu’un s’endette volontairement, il se place lui-même dans le filet dont Satan se sert pour capturer les âmes. — Manual for Canvassers, p. 65. (1902)LCE 108.1

    Les colporteurs qui s’attendent à être aidés — Certains colporteurs, une fois dans l’embarras, s’attendent à pouvoir obtenir une aide financière de la part de l’œuvre pour faire face à leurs difficultés ; mais ce n’est généralement que pour retomber dans le besoin, et solliciter encore du secours. Ceux qui administrent les fonds doivent veiller à ce que l’argent du Seigneur ne soit pas dilapidé par ces procédés. Lorsqu’un colporteur ne peut pas remettre à la trésorerie chaque centime qu’il lui doit, il vaut mieux qu’il arrête immédiatement son travail. Il ne faut s’engager dans le colportage que si l’on peut soutenir les finances de l’œuvre au lieu de les appauvrir. — Manual for Canvassers, p. 65. (1902)LCE 108.2

    Sincérité, honnêteté, fidélité — Le colportage ne peut être accompli d’une manière nonchalante, négligente. Ceux qui s’engagent dans une activité les entraînant à manier de l’argent devraient tenir un compte exact de chaque centime encaissé ou dépensé. Ils acquerraient ainsi des habitudes de précision qui accroîtraient leur efficience.LCE 108.3

    Lorsqu’un colporteur évangéliste continue à commander des livres sans envoyer de rapport d’activité ni de compte concernant ses livraisons et ses encaissements, le chef-colporteur a le devoir de s’enquérir auprès de lui, d’une manière aimable et amicale, de la situation dans laquelle il se trouve. Continuer à fournir du matériel jusqu’à que ce frère ou cette sœur soit endetté au point de ne pouvoir se tirer d’affaire, c’est commettre une injustice à la fois envers cette personne et son employeur. Une façon aussi négligente de travailler engendre le découragement.LCE 109.1

    Le colporteur qui se rend compte qu’il est incapable de réussir, se doit d’aller trouver ses chefs pour leur dire qu’il ne peut continuer ce travail.LCE 109.2

    Un colporteur évangéliste est, par définition, un homme sincère, honnête et fidèle. Combien d’âmes pourraient être délivrées de la tentation, combien de chagrins seraient évités si nos ouvriers étaient tous exercés à demeurer aussi fidèles aux principes que la boussole l’est au pôle. — Manuscript 20. ( 1904)LCE 109.3

    Résultats de la négligence dans le domaine financier — Certains colporteurs évangélistes ont conduit leurs affaires d’une manière si molle et si relâchée qu’ils ont constamment grevé les fonds nécessaires à la poursuite du travail. Ils ont vendu des ouvrages et donné l’impression de travailler pour la cause, mais au lieu de fournir à l’œuvre les moyens nécessaires à ses progrès, ils n’ont fait qu’amoindrir la trésorerie de celle-ci. L’argent qu’ils maniaient et qui ne leur appartenait pas, ils se le sont approprié pour couvrir leurs propres dépenses, celles de leur famille ou bien ils l’ont utilisé en faveur de quelqu’un d’autre.LCE 109.4

    En gardant pour leur propre usage ce qui appartient à l’œuvre de Dieu, les colporteurs se mettent en difficultés, s’éloignent du sentier de la droiture et créent autour d’eux une atmosphère de suspicion qui peut porter préjudice à leurs collègues. C’est ainsi que ceux qui s’efforcent de bien faire risquent de souffrir de la conduite de ceux qui sont infidèles.LCE 110.1

    L’œuvre de Dieu en subit les répercussions et un pesant fardeau est mis sur les épaules de ceux qui ont été appelés à porter des responsabilités. Si l’on ne met pas fin à cette manière relâchée de travailler, non seulement la caisse sera vide mais la source des revenus alimentée par les membres d’église tarira. En effet, ceux-ci perdront confiance dans les dirigeants de l’œuvre, responsables de l’administration des fonds et plusieurs cesseront de verser dons et offrandes au trésor de Dieu.LCE 110.2

    La conduite de ces ouvriers inconséquents est, pour certains dirigeants, une cause de chagrin, les minant jusqu’au cœur. Perplexes, ils se demandent comment s’y prendre pour protéger l’œuvre contre ce qui constitue une escroquerie, et sauver cependant ceux qui possèdent au sujet de l’honnêteté une conception si faussée.LCE 110.3

    Cette manière d’emprunter de l’argent pour faire face à de pressantes nécessités sans prendre les mesures nécessaires à son remboursement est répandue mais n’en est pas moins décourageante. Le Seigneur aimerait voir tous ceux qui professent aimer la vérité abandonner cette décevante habitude et préférer se trouver dans le besoin plutôt que de commettre un acte malhonnête. ... S’ils n’acquièrent pas un caractère correspondant aux normes de la vérité sanctifiante, ils seront en odeur de mort autour d’eux, la vérité sera présentée sous un faux jour et le dis-crédit jeté sur elle. Par leur conduite, ils déshonorent le Christ qui est la vérité incarnée.LCE 111.1

    La question à considérer est donc la suivante : Comment faire progresser l’œuvre et empêcher les mauvais colporteurs d’être une entrave à cette marche en avant, par les fardeaux que leur façon de travailler représente pour les maisons d’édition ? Ce problème est d’importance. — Manuscript I68. (1898)LCE 111.2

    Occupations secondaires — Certains colporteurs se sont mis, avec leur famille, dans une situation financière des plus difficiles par une mauvaise administration de leurs revenus. Ils se sont endettés et ont emprunté de l’argent à des personnes étrangères à notre foi.LCE 111.3

    Quelques-uns ont associé à la vente de nos publications le colportage d’articles de nature entièrement différente. C’est là une mauvaise combinaison. Lorsque le colporteur ne travaille plus que pour un gain personnel, il est tenté d’acheter de la marchandise à des prix dérisoires pour la revendre beaucoup plus cher. Les personnes visitées considèrent alors ce voyageur de commerce comme un escroc, quelqu’un ne travaillant que pour son propre intérêt en négligeant celui d’autrui ! Ces colporteurs n’observent pas les commandements de Dieu puisqu’ils n’aiment pas leur prochain comme eux-mêmes. — Manual for Canvassers, p. 62. (1902)LCE 111.4

    Le gain n’est pas le but ultime — Si nos colporteurs évangélistes se laissent gagner par l’appât du gain, s’ils ne diffusent que l’ouvrage dont la vente leur rapporte le plus et négligent celle de livres dont la lecture est la plus profitable au cœur comme à l’esprit, de quel désintéressement font-ils preuve ? Quelle œuvre missionnaire accomplissent-ils ? Le travail du colporteur évangéliste intelligent et pieux a été déclaré égal à celui du prédicateur de l’Evangile. Pourquoi donc le premier se sentirait-il plus libre que l’autre d’agir égoïstement ? Devrait-il, parce qu’en agissant ainsi il pourrait gagner davantage, être infidèle aux principes qu’exige le travail missionnaire, en ne vendant que les livres bon marché, faciles à placer, au détriment de ceux qui éclaireraient davantage les esprits ? En quoi se révèle l’esprit missionnaire ? Le colportage a-t-il perdu sa raison d’être ? Pourquoi donc aucune voix ne s’élève-t-elle afin de remédier à cet état de choses ? — Manual for Canvassers, p. 47, 48. (1902)LCE 112.1

    Parce que les avantages financiers sont supérieurs à ceux que nous pouvons offrir, bon nombre sont attirés vers le colportage de livres et de gravures qui n’expriment pas notre foi et n’apportent aucune lumière aux lecteurs. Ils ne font là aucune expérience qui les préparerait au ministère. Ils n’apprennent pas à se charger du fardeau des âmes et à les attirer à la vérité. Le temps et les occasions qui leur sont offerts sont perdus pour eux.LCE 112.2

    Ces hommes se détournent souvent de l’influence du Saint-Esprit et leur caractère reçoit l’empreinte du monde ; ils oublient combien ils doivent au Seigneur, lequel a donné sa vie pour eux. Ils se servent de leurs talents pour satisfaire leur égoïsme, refusant de travailler dans la vigne du Seigneur. — Manual for Canvassers, p. 43. (1902)LCE 113.1

    Ne pas offrir d’avantages spéciaux — Beaucoup d’ouvriers dans le colportage ne font point de sacrifices. Dans l’ensemble, leur esprit missionnaire est moins grand que celui qu’on rencontre dans d’autres dénominations religieuses pour le même genre de travail. Lorsque le chemin est tout tracé devant eux, lorsqu’ils peuvent espérer une bonne marge de bénéfices, alors seulement ils sont désireux d’entrer dans le champ. Bien des avantages sont offerts à nos ouvriers pour qu’ils vendent des livres populaires et on leur promet de gros salaires. Il en résulte que beaucoup d’entre eux refusent l’arrangement financier moins intéressant peut-être qui leur est proposé pour la vente de livres traitant de la vérité présente. Pour remédier à cet état de choses, nous avons essayé de faire en sorte que les avantages offerts à nos colporteurs correspondent à ceux qu’on offre dans le monde. Résultat : beaucoup de ces ouvriers gagnent facile- ment leur argent et le dépensent de même. — Test., vol. V, p. 403, 404. (1885)LCE 113.2

    Economie et renoncement — Une somme consi-dérable est souvent dépensée sans nécessité pour les frais d’hôtel. La cause de Dieu était si près du cœur des pionniers de ce message qu’ils ne prenaient que rarement un repas au restaurant, alors même que le prix n’en était que d’un franc vingt-cinq. De manière générale, nos jeunes gens et jeunes filles n’ont pas acquis la notion d’économie et l’on constate partout le gaspillage.LCE 114.1

    Dans certains milieux, l’argent ainsi jeté par les fenêtres suffirait à l’entretien d’une famille. Si, pendant leurs déplacements, nos jeunes gens tenaient un compte exact de leurs dépenses, ils sauraient où passe leur argent. Bien qu’ils ne soient pas appelés à se priver d’aliments chauds comme c’était l’habitude des pionniers de l’œuvre au cours de leur vie itinérante, ils peuvent apprendre à pourvoir à leur nécessaire à moins de frais qu’ils ne le croient. Il y a des gens qui pratiquent le renoncement afin de pouvoir donner à la cause de Dieu ce dont elle a besoin ; que les ouvriers fassent de même, limitant leurs dépenses autant que possible. Il serait bon qu’ils étudient l’histoire des Vaudois du Piémont et imitent leur esprit d’abnégation et de sacrifice. — Test., vol. V, p. 400. (1885)LCE 114.2

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