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Le Ministère de la Guérison - Contents
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    Préparation des aliments

    S'il ne faut pas manger simplement par gourmandise, on ne doit pas non plus manifester de l'indifférence quant à la qualité des aliments et la manière de les préparer. Si ceux-ci ne sont pas pris avec plaisir, ils sont moins bien assimilés. Qu'ils soient donc choisis avec soin et apprêtés intelligemment.MG 253.6

    La fine farine n'est pas la meilleure. Pour le pain, elle n'est ni saine ni économique. Le pain de fleur de farine manque des éléments nutritifs qui se trouvent dans le pain de farine complète; il est une cause fréquente de constipation et autres malaises.MG 254.1

    Le bicarbonate de soude — ou poudre-levure — utilisé dans la fabrication du pain est nuisible; il irrite l'estomac et empoisonne souvent tout l'organisme. De nombreuses ménagères pensent qu'elles ne peuvent réussir un bon pain sans bicarbonate de soude, mais c'est une erreur. Si elles se donnaient la peine d'apprendre de meilleures méthodes, leur pain serait plus sain et plus savoureux pour un palais exercé.MG 254.2

    Pour le pain levé, il ne faut pas remplacer l'eau par le lait. Celui-ci occasionne une dépense superflue et rend le pain moins sain. Le pain au lait s'aigrit plus facilement que le pain à l'eau et fermente plus rapidement dans l'estomac.MG 254.3

    Il faut que le pain soit léger et l'on ne doit pas y tolérer le moindre soupçon d'aigreur. Que les miches soient petites et bien cuites, de manière que tous les germes du levain soient détruits. Consommé chaud ou frais, le pain levé se digère difficilement; il ne devrait jamais paraître sur la table. Il n'en est pas de même du pain sans levain. Les petits pains de farine de froment, sans levain, et cuits dans un four bien chaud, sont à la fois sains et savoureux.MG 254.4

    Les céréales dont on fait les différentes sortes de bouillies devraient être cuites pendant plusieurs heures. Les aliments épais sont plus sains que les aliments liquides, parce qu'ils exigent plus de mastication. Les biscottes, ou pain cuit deux fois, sont très digestibles et très savoureuses. On peut aussi couper du pain ordinaire en tranches et les faire sécher au four jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement sèches et dorées. Placé dans un endroit sec, ce pain peut être ainsi conservé bien plus longtemps que le pain ordinaire. Il suffit de le faire chauffer avant de le manger pour qu'il soit aussi frais que s'il venait d'être cuit.MG 254.5

    On emploie généralement trop de sucre dans l'alimentation. Les gâteaux, les pâtisseries, les gelées, les confitures sont des causes fréquentes d'indigestion. Les crèmes composées d'œufs, de lait et de sucre sont particulièrement nuisibles. Il faut éviter l'usage du lait et du sucre pris ensemble.MG 255.1

    Si on emploie du lait, il doit être parfaitement stérilisé. Grâce à cette précaution, il offre moins de danger. Le beurre n'est pas aussi nuisible en tartines que dans les aliments, mais il vaudrait mieux en principe s'en passer tout à fait. Le fromage est encore plus sujet à caution. Il est tout à fait impropre à l'alimentation.*La pureté de tous les aliments dérivés du lait est un sujet d'une importance primordiale. Si l'examen fréquent des vaches laitières, la pasteurisation, et la réfrigération ont pour objet d'assurer cette pureté, les aliments mentionnés, lorsqu'ils sont d'origine douteuse ou préparés sans soin, constituent une grave menace pour la santé, selon la déclaration d'une autorité en la matière, Rowena Schmidt Carpenter, dans le bulletin no 1705 du Ministère de l'Agriculture des Etats-Unis: “Les mêmes éléments chimiques et les mêmes propriétés physiques qui recommandent le lait comme aliment pour les êtres humains en font un excellent aliment pour les bactéries.” Le lecteur doit comprendre que l'allusion au fromage n'inclut pas le fromage blanc ni les autres aliments similaires, que l'auteur a toujours reconnus comme sains. — Les editeurs.MG 255.2

    Une nourriture insuffisante et des aliments mal cuits appauvrissent le sang et affaiblissent tout l'organisme. Ils créent un état maladif avec son cortège d'irritabilité et de nervosité. Les victimes d'une mauvaise cuisine sont légion. Sur bien des tombes on pourrait graver, en guise d'épitaphe: “Victime d'une mauvaise cuisine”, ou “Décédé en raison des mauvais traitements infligés à son estomac”.MG 255.3

    Celles qui font la cuisine ont le devoir sacré d'apprendre à préparer les aliments d'une manière saine. Bien des âmes se perdent à cause d'une cuisine mal faite. Il faut réfléchir et avoir beaucoup de soin pour faire du bon pain. Mais il y a dans une miche de bon pain davantage de religion que beaucoup ne l'imaginent. En réalité, les bonnes cuisinières sont rares. Les jeunes filles considèrent la cuisine et les coins du ménage comme des corvées, et, pour cette raison, nombreuses sont celles qui se marient et deviennent maîtresses de maison sans avoir la moindre idée des devoirs qui leur incombent comme épouses et comme mères.MG 255.4

    Cuisiner n'est pas une science inférieure; c'est au contraire l'une des plus importantes de la vie pratique. Toutes les femmes devraient l'approfondir, et il faudrait en adapter l'enseignement pour le bien des classes pauvres. Ce n'est pas facile de préparer des aliments appétissants et en même temps simples et nourrissants, mais on peut y arriver. Ils paraîtront d'autant plus savoureux et sains qu'ils auront été préparés avec plus de simplicité.MG 256.1

    Que les ménagères qui ne savent pas faire une cuisine saine se décident à apprendre un art indispensable au bienêtre de leur famille. En maints endroits, des cours de cuisine leur permettraient de s'instruire dans cette branche. Celles qui n'auraient pas l'avantage de les suivre devraient se placer sous la direction d'une bonne cuisinière, jusqu'à ce qu'elles soient maîtresses de cet art.MG 256.2

    Il est d'une importance capitale de prendre les repas à des heures régulières. Le repas terminé, on ne doit plus rien prendre jusqu'au suivant. Beaucoup mangent lorsque leur organisme n'a pas besoin de nourriture, à des intervalles irréguliers, ou entre les repas, parce qu'ils n'ont pas la force de volonté suffisante pour résister à cette inclination. Certaines personnes, lorsqu'elles voyagent, grignotent constamment quelque nourriture, ce qui est très préjudiciable à leur santé. Si, au contraire, elles prenaient régulièrement des aliments simples et nourrissants, elles ne se sentiraient pas si lasses et seraient moins souvent malades.MG 256.3

    Une autre habitude néfaste consiste à manger au moment de se coucher, après les repas habituels. On ressent alors une certaine faiblesse, et on prend encore quelque nourriture. En s'écoutant ainsi, on contracte une habitude devenant si invétérée qu'il semble impossible de s'endormir sans avoir mangé. Le résultat de ces repas tardifs est que la digestion a lieu pendant le sommeil et que celui-ci est souvent troublé par des cauchemars; au matin, on s'éveille fatigué et sans appétit pour le petit déjeuner. Il faut que le travail de l'estomac soit terminé quand on se couche, car cet organe doit se reposer comme tout le reste du corps. Les soupers pris tard dans la nuit sont particulièrement nuisibles aux personnes sédentaires. Les troubles qu'ils engendrent sont souvent à l'origine d'une maladie mortelle.MG 257.1

    Dans bien des cas, la faiblesse qui provoque le désir de manger avant de se coucher provient de ce que les organes digestifs ont été surmenés pendant la journée. Après avoir digéré un repas, ils ont besoin de repos. Cinq ou six heures au moins devraient s'écouler entre les repas. D'ailleurs, bien des personnes, après en avoir fait l'essai, trouvent que deux repas par jour valent mieux que trois.MG 257.2

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