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Tempérance - Contents
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    Chapitre 5 — Un problème de santé publique

    Ils ont vendu leur volonté — Il y a dans le monde une multitude d'êtres humains avilis qui ont cédé dans leur jeune âge à la tentation de l'alcool et du tabac; ils ont empoisonné les tissus de leur organisme et faussé leurs facultés de raisonnement, aboutissant ainsi au résultat que Satan escomptait. N'étant plus en état de réfléchir sainement, ses victimes cèdent à la tentation de la boisson et détruisent ainsi, par un verre d'alcool, le peu de raison qui leur reste.Te 28.4

    Voyez cet homme privé de raison. Quelle est sa condition? Il est esclave de la puissance satanique. Le Malin lui inculque ses propres tendances. Il est esclave de la débauche et de la violence. Il pourra commettre n'importe quel crime. Car il a porté à ses lèvres le liquide qui le rend ivre et le transforme en démon lorsqu'il cède à son influence.Te 28.5

    Regardez nos jeunes gens. Je dévoile maintenant le gros souci de mon cœur. Ils ont perdu la faculté de vouloir. Leurs nerfs sont affaiblis parce que leur force les a quittés. Leur teint n'a pas les couleurs vermeilles de la santé. Leur regard a perdu sa vivacité. L'éclat de leurs yeux a disparu. Le vin qu'ils ont bu a affaibli leur mémoire. Ils ressemblent à des personnes âgées. Quand ils veulent utiliser leur cerveau, celui-ci n'est plus capable de mettre à leur service ses riches trésors. — Manuscrit 17, 1898.Te 29.1

    Un péché moral et une maladie physique — Parmi les victimes de l'intempérance, il en est de toutes classes et de toutes professions. Des hommes éminents par leurs talents ou leur savoir se sont conduits de telle manière qu'il leur a été impossible de résister à la tentation. D'aucuns qui étaient riches sont maintenant sans foyer et sans amis. Plongés dans la misère, la souffrance, la maladie et le déshonneur, ils ont perdu tout empire sur eux-mêmes. Si une main secourable ne leur est tendue, ils descendront toujours plus bas. Pour eux, la satisfaction de leurs passions n'est pas seulement un péché, c'est une maladie. — Rayons de Santé, 202.Te 29.2

    Une situation désespérée — L'homme qui s'adonne à la boisson est dans une situation désespérée. Le cerveau malade, la volonté chancelante, il n'a pas la force de résister à sa passion. Il est impossible de le raisonner, de l'amener à se corriger. — Rayons de Santé, 197.Te 29.3

    Le corps et l'âme, tous deux esclaves — Les cafés abondent dans les villes et les villages. ... Le voyageur entre au café, en possession de toute sa raison, la démarche assurée; observez-le lorsqu'il en ressort. L'éclat de ses yeux s'est éteint; sa démarche est vacillante; il oscille de-ci, de-là, tel un navire sur la mer. Sa faculté de raisonner est paralysée, l'image de Dieu est détruite. Le breuvage empoisonné qui rend fou l'a marqué de son sceau. ... Corps et âme, il est esclave; il est incapable de discerner entre le bien et le mal. Le cafetier a provoqué lui-même l'ivresse de son prochain; sous l'influence de l'alcool, celui-ci devient cruel et éprouve le désir de tuer; et, dans sa folie, il commet un crime.Te 29.4

    On le fait comparaître devant un tribunal terrestre et ceux qui ont rendu le commerce de l'alcool légal sont contraints maintenant de s'occuper des conséquences de leurs actes. Ils ont accordé l'autorisation légale de donner à cet homme, en pleine possession de sa raison, le verre qui a fait de lui un fou furieux; et cependant, ils doivent maintenant l'envoyer en prison et à la potence pour son crime. Sa femme et ses enfants, réduits à la misère, vont être à la charge de la société. L'homme est perdu corps et âme, retranché de la terre, sans espoir d'aller au ciel. ...Te 29.5

    Sans force pour résister à la tentation — Sous l'influence de l'alcool, les esclaves de la boisson sont devenus tellement insensés qu'ils sont prêts à vendre leur raison pour un verre de whisky. Ils transgressent le commandement: “Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.” Il leur reste si peu de force morale qu'ils sont incapables de résister à la tentation; leur passion pour la boisson est si impérieuse qu'elle éclipse tout autre désir; ils ne comprennent pas que Dieu réclame un don de soi total; ils sont en fait des idolâtres: tout ce qui détourne les affections du Créateur, tout ce qui affaiblit et émousse les facultés morales prend la place de Dieu et reçoit l'hommage qui est dû à lui seul. A travers toutes ces idolâtries, l'homme adore le diable.Te 30.1

    Celui qui s'attarde auprès d'un verre de vin joue sa vie avec Satan, qui fait des méchants ses agents, escomptant ainsi transformer en ivrognes ceux qui prennent l'habitude de boire. Le diable a des plans arrêtés: lorsque le cerveau de l'homme sera obscurci, il conduira l'ivrogne au désespoir et le poussera à quelque crime atroce. L'idole qu'il a dressée devant l'homme n'est que crime et pollution; l'adoration d'une telle idole détruira à la fois le corps et l'âme de la victime et aura des conséquences fâcheuses pour sa femme et ses enfants. Les désirs pervertis de l'ivrogne seront transmis à sa postérité et, par son intermédiaire, aux générations futures.Te 30.2

    Une puissance démoniaque à l'œuvre — Mais les dirigeants du pays ne sont-ils pas en grande partie responsable du redoublement des crimes et des fléaux mortels qu'a entraînés le commerce de l'alcool? N'est-il pas de leur devoir et en leur pouvoir d'arrêter ce mal? Satan a fait ses plans: il tient conseil avec les législateurs, qui écoutent ses suggestions; aussi ils perpétuent par des lois une multitude de maux qui engendrent beaucoup de misère et de crimes indescriptibles. Un pouvoir diabolique agit par l'intermédiaire des hommes; ceux-ci sont tentés de céder à leur appétit au point de perdre tout contrôle d'eux-mêmes. Le spectacle qu'offre un homme ivre, s'il n'était pas si fréquent, provoquerait l'indignation générale, et le commerce de l'alcool disparaîtrait. Mais Satan a endurci le cœur des hommes, il a perverti leur jugement de sorte qu'ils assistent, indifférents, au malheur, au crime et à la misère qui envahissent le monde. ...Te 30.3

    Jour après jour, Satan pose ses pièges mortels dans nos villes, à nos portes, dans la rue, partout où il a une chance d'attirer une âme pour détruire ses facultés morales, effacer l'image de Dieu et la plonger dans un abrutissement total. Les âmes courent un danger mortel. Les chrétiens déploient-ils toute leur énergie et font-ils des efforts persévérants pour avertir du danger, éclairer leurs semblables et sauver leurs frères qui périssent? Il n'est pas question ici d'inventer des méthodes permettant de sauver ceux qui sont morts et perdus; nous devons aller vers ceux que l'on peut encore aider.Te 30.4

    En autorisant le commerce de l'alcool, la loi favorise la déchéance de l'âme et se refuse à mettre fin au commerce qui inonde le monde de tant de maux. Que les législateurs se demandent s'il est impossible d'éviter que la vie du corps et de l'esprit soit exposée à de tels dangers. Cette perte de vies humaines est-elle vraiment obligatoire? — The Review and Herald, 29 mai 1894.Te 31.1

    La responsabilité du débitant de boissons — Ceux qui vendent des boissons alcoolisées à leurs semblables ... reçoivent le gain de l'alcoolique, mais ils ne lui donnent en contrepartie aucun équivalent véritable. Au contraire, ils lui procurent la boisson qui le rendra fou, le breuvage qui lui fera perdre la raison et le transformera en un démon de cruauté et de méchanceté. ...Te 31.2

    Mais les anges de Dieu ont été témoins de chaque pas effectué sur le chemin de la perdition; ils ont vu toutes les conséquences de la conduite de celui qui a incité son prochain à boire. Le nom du cafetier figure dans le registre céleste parmi les noms de ceux qui ont les mains couvertes de sang. Il est condamné parce qu'il possède chez lui la boisson empoisonnée qui provoque la ruine de son prochain et qui apporte la misère et la déchéance dans les foyers. Le débitant de boissons est responsable devant le Seigneur de chaque pièce de monnaie qui entre dans sa caisse et provient des gains du pauvre ivrogne qui a perdu toute volonté et a noyé sa dignité humaine dans l'alcool. — The Review and Herald, 8 mai 1894.Te 31.3

    Il devra répondre devant Dieu — Qu'importent la richesse, le pouvoir, la situation d'un homme dans le monde, qu'importe qu'il ait été ou non autorisé par la loi à vendre des boissons empoisonnées à son prochain! Dieu le considérera comme responsable de l'avilissement de l'âme rachetée par le Christ; il sera accusé au jour du jugement d'avoir dégradé le caractère qui aurait dû refléter l'image de Dieu et de l'avoir rendu inférieur à ce qu'il y a de plus bas dans la création.Te 31.4

    En faisant prendre aux hommes l'habitude de consommer de l'alcool, le débitant de boissons dépouille en fait l'âme de sa droiture; il l'entraîne à devenir le vil esclave de Satan. Le Seigneur Jésus, le Prince de la vie, est en lutte avec Satan, le prince des ténèbres. Le Christ a déclaré qu'il avait pour mission de relever les hommes. ...Te 31.5

    Jésus quitta les cours du royaume céleste, abandonna sa gloire et revêtit d'humanité sa divinité. Il espérait ainsi, étant plus près de l'homme, le relever et l'ennoblir par son enseignement et son exemple, et restaurer dans son âme l'image de Dieu. Telle était l'œuvre du Christ; mais que font ceux qui autorisent le commerce de l'alcool ou incitent leur prochain à boire? Voyez le contraste entre l'œuvre du Christ et celle du débitant de boissons; vous serez forcés d'admettre que les marchands d'alcool et ceux qui en favorisent le commerce travaillent en coopération avec le diable. En agissant ainsi, ils font plus pour perpétuer la misère humaine que n'importe quels autres agents du mal dans le monde. ...Te 32.1

    Le débitant de boissons se trouve dans la situation de Caïn qui demandait: “Suis-je le gardien de mon frère?” Dieu répond comme à Caïn: “La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi.” Le débitant sera tenu responsable de la misère qui est entrée dans les foyers de ceux qui n'avaient pas beaucoup de volonté et qui succombèrent à la tentation de l'alcool. Il sera accusé de la misère, de la souffrance et du désespoir qu'a introduits dans le monde le commerce de l'alcool. Il devra répondre de la détresse et de la pauvreté des mères, du dénuement, de la faim, du manque d'abri dont ont souffert les enfants, privés de tout espoir et de toute joie. Celui qui prend soin du moineau et connaît le moment où il tombe à terre, celui qui revêt l'herbe des champs, aujourd'hui verdoyante et demain jetée au feu, ne peut ignorer les cris de détresse de ceux qui ont été formés à sa propre image et rachetés par son propre sang. Dieu a connaissance de toute cette méchanceté qui perpétue la misère et le crime. Il en fait porter toute la responsabilité à ceux qui contribuent à ouvrir à l'âme la porte de la tentation. — Manuscrit 90, 1894.Te 32.2

    La sentence de Dieu sur le débitant de boissons — Il ne sait pas que le Seigneur a un compte à régler avec lui et ne s'en soucie pas. Quand sa victime meurt, son cœur de pierre n'en est pas ému.Te 32.3

    Il ne prend pas garde au commandement: “Tu n'affligeras point la veuve, ni l'orphelin. Si tu les affliges et qu'ils viennent à moi, j'entendrai leurs cris; ma colère s'enflammera et je vous détruirai par l'épée; vos femmes deviendront veuves, et vos enfants orphelins.” — The Review and Herald, 15 mai 1894.Te 32.4

    Au jour où chacun recevra selon ses œuvres, il n'y aura pas de pitié pour le débitant d'alcool. Ceux qui auront détruit la vie devront expier leurs peines avec leurs propres vies. La loi de Dieu est sainte, juste et bonne. — Lettre 90, 1908.Te 32.5

    N'encouragez pas chez les hommes l'envie de stimulants — Que chacun considère comme un devoir sacré envers Dieu de faire tout son possible pour son prochain. On devrait veiller à ne pas créer chez autrui le besoin de stimulants! Ceux qui conseillent à leurs amis de prendre de l'eau-de-vie pour leur santé risquent de devenir l'agent de leur destruction. A maintes occasions, j'ai remarqué qu'un simple conseil avait eu pour conséquence la déchéance d'hommes et de femmes devenus esclaves de l'alcool.Te 32.6

    Les médecins sont responsables de l'alcoolisme de nombreuses personnes. Bien que conscients du mal que peut faire l'alcool à ceux qui s'y adonnent, ils ont osé le prescrire à leurs patients. S'ils pensaient à leurs conséquences néfastes, ils comprendraient que les stimulants ont sur un organe particulier le même effet que sur l'homme tout entier. Comment se justifieront-ils d'avoir poussé des hommes et des femmes à l'alcoolisme? — The Review and Herald, 29 mai 1894.Te 33.1

    Ils savent qu'il est possible d'éviter les méfaits de l'alcool — Comment se fait-il que devant les conséquences terribles qu'entraîne l'alcool sous leurs yeux, des hommes et des femmes, qui déclarent croire en la Parole de Dieu, puissent se risquer à goûter au vin et aux spiritueux ou à en faire le commerce? Une telle attitude n'est certes pas en accord avec leur profession de foi. ...Te 33.2

    Le Seigneur a donné des enseignements précis dans sa Parole au sujet de l'alcool et des spiritueux. Il en a interdit l'usage et il a accompagné son ordre d'avertissements et de menaces sévères. Mais ses interdictions ne sont pas l'expression d'une autorité arbitraire. Il a averti les hommes pour les préserver des maux qu'engendre l'alcool. ...Te 33.3

    Le commerce de l'alcool est un fléau terrible pour notre pays; des hommes qui se disent chrétiens le favorisent et l'autorisent. Un tel comportement rend les Eglises responsables des résultats désastreux qu'il entraîne. Le trafic de l'alcool trouve son origine dans l'enfer même; il mène à la perdition. Ces réflexions ont une grave portée. — The Review and Herald, 1 mai 1894.Te 33.4

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