Dans l'attente de grandes choses, 21 octobre

Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin de savoir ce que Dieu nous a donné par grâce. 1 Corinthiens 2:12.VRP 303.1

Il n'y a pas restriction de la part de Dieu quand la richesse de la grâce divine ne se répand pas sur les hommes. Ce don est à son image. Dieu donne avec une générosité que les hommes ne savent pas apprécier, parce qu'ils n'aiment pas recevoir. Si tous étaient disposés à recevoir, tous seraient remplis d'Esprit. En nous satisfaisant de petites choses, nous passons à côté du don de l'Esprit si abondamment offert. Nous sommes trop facilement comblés par les rides de surface, quand nous pouvons aspirer à une lame de fond. Nous attendant à peu, nous recevons peu.VRP 303.2

Tous devraient prendre conscience à quel point l'œuvre du Saint-Esprit est importante. Si cet Esprit n'est pas accepté et reconnu à sa juste valeur comme le représentant du Christ, qui renouvelle et sanctifie l'être tout entier, les vérités immenses confiées aux hommes perdent leur impact. Il ne suffit pas de connaître la vérité. Nous devons marcher et travailler avec amour, en nous conformant à la volonté divine. Le Seigneur a dit: “Je mettrai mes lois dans leur intelligence, je les inscrirai aussi dans leur cœur.” Hébreux 8:10. Dieu est l'agent tout-puissant de cette œuvre de transformation. Avec l'aide du Saint-Esprit, il inscrit sa loi dans le cœur.VRP 303.3

C'est ainsi que la relation entre Dieu et l'homme est restaurée. “Je serai leur Dieu, dit-il, et ils seront mon peuple.” Jérémie 31:33; Exode 6:7. Il n'y a pas d'aspect de lui-même qu'il n'est prêt à offrir gratuitement pour que les hommes soient à son image. Lorsque nous laissons Dieu accomplir ses desseins en nous, le péché cède la place. Toutes les impuretés sont consumées dans le four d'affinage.VRP 303.4

Le Saint-Esprit se manifesta le jour de la Pentecôte à la façon d'un vent puissant. Dieu en fit don avec abondance, car il remplit le lieu où se trouvaient assis les disciples: il en sera de même quand nous serons prêts. — The Review and Herald, 10 juin 1902.VRP 303.5