Loading...
Larger font
Smaller font
Copy
Print
Contents
Manuscrits Inédits (19-96) Tome 1 - Contents
  • Results
  • Related
  • Featured
No results found for: "".
  • Weighted Relevancy
  • Content Sequence
  • Relevancy
  • Earliest First
  • Latest First
    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents

    Deuxième entretien *Rapport partiel de l’entretien du pasteur Elmer Ellsworth Andross avec Ellen White, au sanatorium d’Elmshaven, en Californie, le 12 décembre 1913, à 14 heures.

    Ancien Elmer Ellsworth Andross :«J’ai pensé vous demander conseil, sœur White, et plus de détails sur la question que nous avons considérée l'autre jour : la question du salaire des employés, surtout des médecins, dans nos institutions. Si vous aviez quelques conseils supplémentaires pour nous concernant la rémunération que nos médecins devraient percevoir, nous serions heureux de vous écouter.MI1 85.1

    Sœur White : Si nos médecins commencent à exiger des salaires de plus en plus élevés, le Seigneur ne les fera pas prospérer. Ceci m’a été présenté pendant la nuit, à plusieurs reprises. Le Seigneur désire que nous adoptions une position où nous puissions recourir à lui pour recevoir des instructions, que nous nous reposions sur lui pour sa la lumière et que nous continuions à mieux le connaître, lui qui, comme nous le savons, est la vie étemelle.MI1 85.2

    Ancien Andross :«La question qui se présente à nous est : Quel salaire devrions-nous payer aux médecins ? Vous savez que certains pensent que nous ne les traitons pas généreusement, qu'ils devraient recevoir une rémunération bien plus importante que celle qu'ils ont : plus importante que celle des pasteurs et des autres ouvriers de notre œuvre. Ils insistent quils peuvent gagner beaucoup plus dans une clinique du monde : bien plus que ce que ne pourrait gagner le pasteur.»MI1 85.3

    Sœur White : Oui, et ils devront continuellement faire face à cette tentation. Mais, en ce qui concerne le fait d'encourager nos médecins à fixer leurs propres salaires, nous devons être très prudents. Je regrette de ne pas pouvoir maintenant expliquer complètement ce qui m’a été montré pendant la nuit. J'espère à l’avenir pouvoir en dire davantage sur cette question, mais je puis dire maintenant que je dois continuer à témoigner contre l’idée selon laquelle des hommes ont le droit de déterminer leurs propres salaires. Si on permet à un homme de commencer sur cette lancée, Satan l’aidera de façon extraordinaire. [...]MI1 85.4

    Nos frères qui occupent des postes à responsabilités doivent arriver à un accord sur ce sujet, et ne considérer aucun homme indispensable au point de lui accorder tout ce qu’il juge digne de son service. Personne ne devrait entretenir l’idée selon laquelle il est exalté au-dessus de ses frères qui rendent un service aussi fidèlement que lui. Il faut que nous ayons une juste conception des salaires si nous désirons que le Seigneur continue à faire prospérer notre travail. Ceux qui persistent à suivre leur propre voie, découvriront que, contrairement aux conseils de leurs frères, ils se trouvent sur un terrain dangereux, et finiront pas échouer.MI1 86.1

    Depuis ses débuts, notre œuvre a été menée selon des principes d’abnégation. À plusieurs reprises, nous avons prouvé la valeur de ces principes. Et, quand des hommes ont essayé de se détourner de cette voie d’abnégation, ils n’ont pas prospéré. Le Seigneur ne les a pas bénis dans ce domaine. Soyons fidèles à Dieu sur ce point, ancien Andross. [...)MI1 86.2

    Pasteur Andross :Certains frères croient qu'un salaire bien supérieur à celui que perçoivent les pasteurs est, pour eux, un très bas salaire, que ce n’est rien en comparaison à ce qu'ils pourraient recevoir dans le monde. Ils pensent donc qu'il ne s'agit pas du tout d'un salaire important. Ils disent, par exemple, que quarante ou cinquante dollars à la semaine est très peu pour un médecin et un chirurgien compétants, que c'est peut être élevé pour un pasteur, mais pas pour eux puisque leur profession peut générer des revenus bien supérieurs. C'est là leur raisonnement.MI1 86.3

    Sœur White : Oui. Mais je veux dire avec détermination que nous ne pouvons garder tout ouvrier qui a l’habitude de fixer son propre salaire. Et, s’il est dirigé par Dieu, il cessera de faire cela. Ces questions ont souvent surgi dans le passé et, si j’en avais le temps et la force, je pourrais trouver dans mes écrits beaucoup de références directes sur ce sujet. Et la conséquence d’une telle pratique a toujours été contraire à notre cause, et non pas en faveur de son progrès. [...]MI1 86.4

    Plusieurs situations m’ont montré que l’ennemi de notre œuvre serait content d’introduire un règlement concernant les salaires qui nous mettraient en situation de conflit. Dieu ne participe à aucun accord permettant à quelqu’un de déterminer la somme qu’il devrait percevoir. Quand quelqu’un dit qu’il ne peut travailler dans une de nos institutions qu’à moins de recevoir ceci ou cela, les autres se sentiront alors libres de formuler des demandes similaires. Rien ne nous servira d’adopter un règlement qui ouvrirait la voie à de tels résultats. Quand ce sujet a été discuté dans le passé, plusieurs fois, le Seigneur a envoyé une lumière claire selon laquelle on ne devrait permettre à aucun homme de tracer le chemin exact qu'il doit suivre. Car permettre cela conduirait bientôt l'œuvre à un état de confusion. Dieu nous aidera si nous marchons à la lueur de ses conseils.MI1 86.5

    Nous entrons là où l'ennemi utilisera contre notre œuvre tout avantage qui soit en son pouvoir. Nous devons tous dépendre entièrement de notre Dieu et occuper une position où nous pouvons continuer à connaître le Seigneur, sachant que sa venue est aussi certaine que l'aurore. Dans le passé, quand cette question des salaires a été considérée, le Seigneur est intervenu plusieurs fois, et les hommes ont été protégés des pièges de l'ennemi. Quand ceux-ci ont présenté leurs besoins urgents, nous avons abordé fidèlement les principes sous-jacents aux récompenses dans le service de Dieu, et nos efforts ont été couronnés de bénédictions. Nos frères ont vu quel serait le résultat en peu de temps pour la cause, si nous avions accédé à leurs demandes, et ont alors sagement choisi une meilleure voie. — Manuscrit 14, 1913, pp. 1-4, 6 (” Report of Interview of Elmer Ellsworth Andross with Ellen G. White » [Rapport d'un entretien de Elmer Ellsworth Andross avec Ellen G. White], 12 décembre 1913).MI1 87.1

    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents