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    CHAPITRE 14—HYGIÈNE DU FOYER.

    L'une des causes les plus fécondes de maladie, c'est la transgression des lois de la vie dans les habitudes personnelles. L'ordre et la propreté sont des lois célestes. Les directions données à Moïse lorsque le Seigneur était sur le point de promulguer sa loi du haut de Sinaï étaient très strictes à cet égard. «L'Eternel dit à Moïse: Va vers le peuple; sanctifie-les aujourd'hui et demain, et qu'ils lavent leurs vêtements.» (Ex.19:10) Cet ordre leur était donné de peur qu'ils ne se trouvât des impuretés sur leur personne quand ils se présenteraient devant le Seigneur. Dieu est un Dieu d'ordre, et il exige de son peuple l'ordre et la propreté. TC 158.1

    Dans aucun cas les enfants d'Israël ne devaient tolérer des impuretés sur leurs vêtements ou sur leur personne. Ceux qui avaient contracté quelque souillure personnelle devaient rester hors du camp jusqu'au soir, puis ils devaient se purifier eux-mêmes et purifier leurs vêtements avant de rentrer. Il leur avait aussi été ordonné de transporter tous leurs détritus à une grande distance du camp. C'était une mesure sanitaire aussi bien qu'une prescription religieuse. Le Seigneur n'exige pas moins de son peuple aujourd'hui qu'autrefois. La négligence au sujet de la propreté engendrera la maladie. La maladie ne vient pas sans cause. Des épidémies et des fièvres violentes ont sévi dans des villages et des villes considérés comme parfaitement salubres, maladies qui ont ruiné la santé de plusieurs, et qui en ont entraîné d'autres à la tombe. Dans bien des cas, les cours et les alentours immédiats des victimes de ces épidémies contenaient les agents de destruction qui envoyaient dans l'atmosphère leurs poisons mortels, poisons qui étaient respirés par la famille et par les voisins. L'ignorance qui existe au sujet des conséquences de la négligence et de l'imprudence sur la santé est étonnante.TC 158.2

    Lorsque le clergé d'Ecosse adressa à Lord Palmerston, premier ministre d'Angleterre, une pétition pour le prier de fixer un jour de jeûne et de prière en vue de demander au Seigneur d'éloigner le choléra, ce magistrat répondit: «Nettoyez et désinfectez vos rues et vos maisons, cultivez la propreté et la santé chez les pauvres, et veillez à ce qu'ils soient abondamment pourvus de nourriture et de vêtements; en un mot, recourez à des mesures sanitaires générales in- telligentes, et il n'y aura plus lieu de recourir au jeûne et à la prière. Ne vous attendez pas à ce que le Seigneur exauce vos prières jusqu'à ce que vous ayez pris garde à ces mesures préventives qui sont les siennes.» TC 159.1

    Ce n'est pas Dieu qui a fait venir sur nous les fléaux nombreux dont les mortels héritent maintenant. C'est notre propre folie qui nous prive de bien des choses précieuses, de bien des choses qui sont d'une valeur incalculable pour le maintien de la santé quand on en fait un usage convenable. Voulez-vous rendre votre intérieur agréable et invitant? Egayez-le par l'air pur et le soleil. Enlevez des fenêtres vos lourds rideaux, ouvrez les volets et les fenêtres, et jouissez des rayons dorés du soleil, même si cela doit vous en coûter les couleurs de vos tapis.TC 160.1

    Certaines maisons ont été meublées à grands frais, mais bien plus en vue de la satisfaction de l'orgueil qu'en vue du confort, de la commodité et de la santé de la famille. Les meilleures pièces sont maintenues fermées et sombres, de peur que la lumière défraîchisse les riches ameublements, décolore les tapis, ou ternisse les tableaux. Quand des amis sont introduits dans ces pièces précieuses, ils courent le risque de prendre des refroidissements à cause de l'humidité dont leur atmosphère est chargée. Salons et chambres à coucher sont maintenus fermés pour les mêmes raisons. Les chambres à coucher devraient être spacieuses, et construites de manière à ce que l'air puisse y circuler librement jour et nuit. Après une nuit passée dans une pièce mal aérée, on s'éveille enfiévré et épuisé. C'est la conséquence du défaut d'une quantité suffisante d'air pur. Quiconque couche dans un lit qui n'est pas souvent exposé à l'air et au soleil le fait au péril de sa santé, et souvent même de sa vie. On devrait laisser pénétrer chaque jour, dans chaque pièce de la maison, un flot de lumière et laisser circuler librement l'air plusieurs heures durant. Si vous jouissez de la présence de Dieu, si vous avez des cœurs sincères et aimants, alors votre humble demeure, illuminée par les rayons du soleil, abondamment pourvue d'air pur et égayée par une hospitalité large et désintéressée, sera pour les vôtres et les voyageurs lassés un paradis ici-bas.TC 160.2

    Un lavage complet au saut du lit serait très salutaire à la plupart des gens. Ce lavage enlève les impuretés de la peau, maintient celle-ci humide et souple, et contribue ainsi à régulariser la circulation. Les personnes en santé ne devraient négliger des lavages fréquents sous aucun prétexte. Qu'on soit en santé ou non, la respiration est facilitée par le bain, et une vigueur nouvelle est communiquée à la fois au corps et à l'esprit. Les muscles deviennent plus flexibles, et toutes les facultés intellectuelles deviennent plus lucides. Le bain est un calmant des nerfs. Au lieu d'exposer aux refroidissements, il nous met à même d'y résister, parce qu'il régularise la circulation; le sang est amené à la surface de la peau, et le fluide vital accomplit plus librement et plus régulièrement sa course.TC 161.1

    Une cour embellie par des arbres au riche feuillage et des arbustes, à une certaine distance de la maison, exerce une heureuse influence sur la famille, et, si l'on en prend soin, ces arbres ne seront pas préjudiciables à la santé. Mais les arbres et les arbustes qui sont tout près des maisons, rendent celles-ci malsaines; parce qu'ils entravent la libre circulation de l'air, et excluent les rayons du soleil. Il s'ensuit que la maison devient humide, surtout par des temps pluvieux. Ceux qui y couchent sont affligés de rhumatisme, de névralgie et de troubles des voies respiratoires. Lorsque les feuilles tombent en grande quantité, elles se décomposent et empoisonnent l'atmosphère si l'on n'a pas soin de les enlever aussitôt. Autant que possible, il faut choisir, pour construire les maisons, des éminences. Si l'on construit une maison là où l'eau stationnera par les temps pluvieux, et ne se dissipera qu'à la longue, des miasmes nocifs s'élèveront du sol humide, miasmes qui occasionneront des maux de gorge, des fièvres, des angines, et des maladies de poitrine.TC 162.1

    Plusieurs supposent que Dieu les gardera de la maladie par la simple raison qu'ils le lui demandent. Mais Dieu n'exaucera pas les prières de ceux qui n'ont pas égard aux lois de la vie, parce qu'ils ne témoignent pas de leur foi par leurs œuvres. Quand on fait tout ce qui dépend de soi pour cultiver la santé, on est en droit de s'attendre à d'heureux résultats, et l'on peut demander à Dieu avec foi de bénir ses. efforts. Et il exaucera nos prières si son nom peut être ainsi glorifié. Mais que chacun comprenne qu'il a quelque chose à faire. Dieu n'opérera pas un miracle pour préserver de la maladie ceux qui, par leur négligence des lois de l'hygiène, suivent une voie qui les conduira fatalement à la maladie.TC 163.1

    Les chrétiens en général travaillent trop, sans s'accorder des périodes de repos. La récréation est nécessaire pour ceux qui se livrent à des travaux physiques, mais elle est plus nécessaire encore pour les personnes qui travaillent surtout de l'esprit. Ce n'est nécessaire ni à notre salut, ni à la gloire de Dieu d'avoir l'esprit constamment tendu, même pour s'occuper des thèmes religieux. Il est des divertissements tels que le jeu des cartes, la danse, le théâtre, etc., que nous ne pouvons approuver, parce que le ciel les condamne. Ils sont la cause de grands maux. Par leur tendance à l'excitation, ils provoquent chez certaines personnes la passion du jeu et poussent à la dissipation. Tous les divertissements de cette nature devraient être condamnés par les chrétiens, et remplacés par de ceux qui sont parfaitement inoffensifs. Il existe des divertissements qui sont utiles au corps et à l'esprit. Un esprit éclairé et judicieux trouvera assez de divertissements qui seront non seulement innocents, mais instructifs. Les récréations au grand air et la contemplation des œuvres de Dieu dans la nature, seront de la plus grande utilité.TC 163.2

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