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Principes de Foi Chrétienne - Contents
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    La mère et son enfant

    Plutôt que d'être esclave de son ménage, elle qui est l'épouse et mère, qu'elle prenne le temps de lire, de se tenir au courant de ce qui se passe, d'être une compagne pour son mari, de suivre le développement de l'intelligence de ses enfants. Qu'elle saisisse les occasions qui s'offrent à elle pour conduire ceux qu'elle aime, par son influence, à une vie plus noble. Qu'elle prenne le temps de faire de son Sauveur un compagnon de chaque jour, un ami intime en étudiant sa Parole. Qu'elle sorte dans la nature avec ses enfants et apprenne à toujours mieux connaître Dieu à travers la beauté de son œuvre.PFC 261.1

    Qu'elle cultive la joie et l'entrain. Les travaux quotidiens terminés, que la soirée soit consacrée à une agréable réunion de famille plutôt qu'à d'interminables travaux de couture. Ainsi, beaucoup d'hommes en viendront à préférer la société de leur famille à celle du cercle ou du café; plus d'un garçon sera préservé des mauvaises influences de la rue et plus d'une jeune fille gardée des fréquentations frivoles et corruptrices. L'influence de la famille sera pour les parents et les enfants ce que Dieu désire qu'elle soit: une bénédiction pour toute la vie.PFC 261.2

    La vie conjugale n'est pas un roman. Elle comporte ses difficultés propres et ses réalités domestiques. L'épouse ne doit pas se comporter comme une enfant gâtée, mais comme une femme qui porte sur ses épaules des fardeaux réels et non imaginaires, et mène une vie raisonnable et réfléchie, sachant qu'il y a bien autre chose à faire que de s'occuper de sa propre personne.PFC 261.3

    La question suivante est fréquemment posée: “La femme doitelle renoncer à user de sa propre volonté?” La Bible déclare avec netteté que l'homme est le chef de la famille: “Femmes, soyez soumises à vos maris.” Colossiens 3:18. Si l'apôtre se limitait à cet ordre, nous pourrions en déduire que la condition de la femme n'est pas enviable; elle est même très dure et éprouvante dans bien des cas, et il serait souhaitable qu'il y ait moins de mariages. De nombreux maris s'arrêtent à ces mots: “Femmes soyez soumises à vos maris”, alors qu'il est nécessaire de lire la suite: “Comme il convient dans le Seigneur.”PFC 261.4

    Ce qui est demandé à la femme est qu'elle cherche à chaque instant à craindre Dieu et à le glorifier. C'est au Seigneur Jésus-Christ seul qu'elle doit se soumettre entièrement, lui qui, au prix inestimable de sa vie, l'a rachetée et l'a élevée au rang d'enfant de Dieu. Celui-ci lui a donné une conscience, qui ne saurait être ignorée impunément. Sa propre personnalité ne peut se fondre dans celle de son mari, car elle appartient au Christ par droit de rachat. C'est une erreur de prétendre qu'en vertu d'une soumission aveugle elle doit en toutes choses accomplir exactement ce que son mari lui demande, alors qu'elle sait qu'en agissant de la sorte, elle causerait un préjudice à son corps et à son esprit, qui ont été délivrés de l'esclavage de Satan.PFC 262.1

    Lorsque les maris exigent de leurs épouses une soumission complète, en déclarant qu'elles n'ont ni opinion, ni initiative à faire valoir dans le foyer, et qu'elles n'ont qu'à obéir implicitement, ils les mettent dans une situation que l'Écriture n'admet pas. En interprétant la Bible comme ils le font, ils dénaturent le but de l'institution du mariage. Ils agissent de la sorte uniquement pour exercer une autorité arbitraire, qui ne peut être invoquée comme une prérogative leur appartenant. Mais voici la suite du conseil de l'apôtre (Colossiens 3:19): “Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.” Pourquoi le mari aurait-il de l'animosité envers son épouse? S'il découvre éventuellement que sa femme commet des erreurs et qu'elle a de nombreux défauts, s'aigrir contre elle n'apportera pas de remède au mal. — Foyer chrétien, 104-110.PFC 262.2

    Quel que soit son entourage, toute femme sur le point de devenir mère devrait s'efforcer d'être toujours joyeuse, aimable et satisfaite, en sachant que tous ses efforts dans ce sens lui seront payés au centuple par les dispositions physiques et morales de ses enfants. Bien plus: elle peut, de cette façon, cultiver pour elle-même un esprit serein qui se reflétera dans sa famille et sur tous ceux qu'elle sera appelée à fréquenter. Sa santé physique en sera grandement améliorée. De nouvelles forces jailliront du plus profond de son être, son sang coulera plus vite que si elle se laissait aller au découragement. Sa santé mentale sera améliorée par sa tranquillité d'esprit. Sa volonté est assez forte pour résister aux sautes d'humeur et ses nerfs en seront grandement soulagés. Les enfants qui ont été privés de la vitalité qu'ils auraient dû hériter de leurs parents devraient être entourés de soins les plus attentifs. Par un respect absolu des lois corporelles, on peut grandement améliorer l'état de beaucoup de choses.PFC 262.3

    Celle qui s'apprête à devenir mère devrait se confier dans l'amour de Dieu. Son esprit doit être en paix; elle devrait se confier dans l'amour de Jésus, mettre en pratique ses paroles, se rappeler que la mère est la collaboratrice de Dieu.PFC 263.1

    Beaucoup de parents tiennent pour négligeables les influences prénatales, mais il n'en est pas de même pour Dieu. Le message apporté deux fois, de la manière la plus solennelle, par un ange à Manoach montre que ce sujet doit retenir notre plus grande attention.PFC 263.2

    En s'adressant à cette mère hébraïque [la femme de Manoach], Dieu parle pour les mères de tous les siècles: “Elle observera tout ce que je lui ai prescrit.” Le bien-être de l'enfant à venir dépend donc énormément des habitudes de sa mère, dont les goûts et les passions doivent être soumis à des principes. Si elle veut accomplir le dessein que Dieu a formé en lui donnant un enfant, elle doit s'interdire un certain nombre de choses.PFC 263.3

    De nombreux pièges attendent les jeunes dans le monde, et ils sont légion ceux qu'attire une vie faite de plaisirs égoïstes et sensuels. Ils ne peuvent discerner les dangers cachés, ni l'issue redoutable du sentier qui semble les conduire au bonheur. La satisfaction de leurs appétits et de leurs passions épuise leurs énergies, et c'est ainsi que des millions d'entre eux se perdent pour cette vie et pour l'éternité. Les parents ne devraient pas oublier que leurs enfants rencontrent ces tentations et il faudrait qu'ils les préparent à les surmonter avant leur naissance.PFC 263.4

    Avant la naissance, si elle [la mère] s'écoute, si elle est égoïste, impatiente et exigeante, ces traits de caractère se retrouveront chez le petit être. C'est ainsi que bien des enfants ont reçu à leur naissance des tendances au mal presque insurmontables.PFC 263.5

    Mais si la mère s'attache fermement à de bons principes, si elle pratique la tempérance et cultive l'abnégation, si elle est aimable et bonne, elle peut transmettre à son enfant ces précieuses qualités.PFC 263.6

    Quand les tâches de la mère devraient être allégées

    On commet souvent l'erreur de ne pas apporter un changement dans la vie d'une femme avant la naissance de ses enfants. Pendant cette période importante, son travail devrait être allégé. De grands bouleversements se produisent en elle. Cela requiert une plus grande quantité de sang et par conséquent un surcroît de nourriture de qualité destinée à être transformée en sang. Si elle ne consomme pas une quantité suffisante d'aliments nourrissants, elle ne peut conserver toute sa vigueur physique, ce qui altère la vitalité de l'enfant qu'elle attend. Il lui faut également veiller à ses vêtements. Elle devrait prendre soin de protéger son corps de toute sensation de froid et ne pas inutilement faire appel à sa vigueur pour suppléer le manque de vêtements confortables. Si la femme enceinte est privée d'une nourriture abondante et saine, son sang sera appauvri, sa circulation sera perturbée et son enfant souffrira des mêmes carences; il lui sera impossible de trouver les éléments dont son propre sang a besoin pour se former. La santé de la mère et celle de l'enfant dépendent donc beaucoup du confort des vêtements et de la qualité des aliments consommés.PFC 264.1

    Recommandations à la mère qui allaite

    Le meilleur aliment pour le bébé est celui que la nature lui fournit. Il ne devrait pas en être privé sans nécessité. Il faut être sans cœur pour se libérer, afin de conserver ses aises et sa liberté, du devoir si doux d'allaiter son enfant.PFC 264.2

    La période pendant laquelle l'enfant reçoit le lait de sa mère est très importante. Bien des mamans, au cours de ces mois, s'épuisent au travail, se chargent de sang par leur alimentation; le bébé s'en trouve sérieusement affaibli, non seulement parce que le lait maternel subit les effets de l'énervement, mais parce que son propre sang est empoisonné par suite du régime malsain de sa mère, qui perturbe tout l'organisme de celle-ci ainsi que la nourriture de l'enfant. Ce dernier est en outre influencé par l'état d'esprit de sa mère. Si elle est malheureuse, facilement agitée, irritable, portée à manifester ses passions, la nourriture que le bébé va recevoir d'elle sera de nature à provoquer des coliques, des spasmes et même, dans certains cas, des convulsions et des attaques.PFC 264.3

    Le caractère de l'enfant est aussi plus ou moins affecté par la qualité de l'alimentation que ce dernier reçoit de sa mère. Il est donc important que celle-ci, pendant la période de l'allaitement, s'efforce de se maintenir dans un état d'esprit optimiste et de se dominer. En agissant ainsi, elle évite d'altérer la nourriture de son enfant; de plus, le calme et la maîtrise de soi qu'elle conserve quand elle s'occupe du bébé ont une influence favorable sur la formation mentale de celui-ci. Si l'enfant est nerveux et facilement agité, l'attitude prudente et patiente de sa mère tendra à l'apaiser, à le corriger, et à améliorer nettement sa santé. — Foyer chrétien, 246-249.PFC 265.1

    De la régularité dans les soins et la tendresse

    Les enfants sont confiés à leurs parents comme un dépôt précieux, dont Dieu, un jour, leur demandera compte. Nous devrions accorder plus de temps, de soin et de prière à leur éducation. Ils ont davantage besoin d'une instruction de qualité. — Foyer chrétien, 153.PFC 265.2

    Bien des enfants ont souffert de soins inappropriés. Lorsqu'ils étaient difficiles, on leur donnait à manger pour les calmer, alors que, dans la plupart des cas, leur irritabilité provenait justement du fait qu'ils avaient reçu une trop grande quantité d'une nourriture rendue malsaine par les mauvaises habitudes diététiques de leur mère. Un surcroît d'aliments ne faisait qu'aggraver les choses, leur estomac étant déjà surchargé.PFC 265.3

    Les enfants sont généralement élevés, dès le berceau, suivant le principe qu'ils peuvent satisfaire leur appétit, et on leur dit qu'ils vivent pour manger. Leur mère joue un grand rôle dans la formation de leur caractère durant leur tendre enfance. Elle peut leur apprendre soit à contrôler leur appétit, soit à le satisfaire et à devenir des gloutons. Très souvent elle dresse un plan de travail pour la journée et, lorsque ses enfants la dérangent, au lieu de prendre le temps d'apaiser leurs petits chagrins et de les distraire, elle leur donne quelque chose à manger pour qu'ils se tiennent tranquilles, ce qui réussit pendant un certain temps, mais peut, en fin de compte, aggraver les choses. L'estomac des enfants a été surchargé de nourriture alors qu'ils n'en avaient pas le moindre besoin. Tout ce qu'ils voulaient, c'était un peu de temps et d'attention de leur mère. Mais celle-ci considère son temps comme trop précieux pour être consacré à l'amusement de ses enfants. Peut-être pense-t-elle que l'agencement de sa maison, les compliments qu'elle en retirera, et la préparation très élaborée des repas sont plus dignes d'intérêt que le bonheur et la santé de ses enfants.PFC 265.4

    Au lieu de penser à la mode ou au désir de provoquer l'admiration, recherchons, dans la confection de la layette du nouveau-né, le confort, la commodité et l'hygiène. La mère ne devrait pas perdre son temps à broder ou à confectionner diverses fantaisies destinées à embellir ces petits vêtements, se chargeant ainsi d'un travail inutile au détriment de sa santé et de celle de son enfant. Elle ne devrait pas davantage se fatiguer les yeux et les nerfs par des travaux de lingerie fine à un moment où elle a besoin du maximum de repos et d'exercices distrayants. Qu'elle comprenne que son devoir est de conserver ses forces pour faire face aux exigences futures. — Foyer chrétien, 251-253.PFC 266.1

    Le besoin de maîtrise de soi dans l'éducation des enfants

    Dans l'éducation des enfants, il arrive que la volonté ferme de la mère soit confrontée à la volonté irraisonnée et indisciplinée de l'enfant. Dans de telles circonstances, la mère doit agir avec une grande sagesse. Un manque de sagesse, une contrainte sévère peuvent provoquer de graves dommages sur l'enfant.PFC 266.2

    Autant que possible, cette crise devrait être évitée, car elle représente une lutte difficile aussi bien pour la mère que pour l'enfant. Mais une fois que cette confrontation est engagée, l'enfant doit soumettre sa volonté à la volonté plus sage des parents.PFC 266.3

    La mère devrait contrôler parfaitement ses réactions et ne rien faire qui puisse fait naître chez l'enfant un esprit de défiance. Elle gagnera davantage en gardant la voix douce et aimable. Elle doit traiter l'enfant de telle sorte qu'il soit attiré vers Jésus. Elle doit réaliser que Dieu est son aide et l'amour sa force. Si elle est sage et chrétienne, elle ne forcera pas l'enfant à se soumettre. Elle priera sérieusement pour que l'ennemi n'obtienne pas la victoire, et dans la prière elle renouvellera sa vie spirituelle. Elle verra que le même pouvoir qui agit en elle agit aussi dans le cœur de l'enfant. Celui-ci deviendra plus gentil, plus soumis. La bataille est gagnée. Sa patience, sa gentillesse, ses paroles de retenue ont fait leur œuvre. La paix succède à la tempête, comme le rayon du soleil à la pluie. Et les anges qui ont assisté à la scène expriment des chants de joie.PFC 266.4

    Ces crises surviennent aussi entre mari et femme qui, à moins d'être soumis à l'Esprit de Dieu, manifesteront l'esprit impulsif et déraisonnable si souvent exprimé par leurs enfants. La confrontation des volontés est comme le frottement de deux silex. — Testimonies for the Church 7:47, 48.PFC 267.1

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