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Messages choisis, vol. 2 - Contents
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    Appendice 2 — Facteurs importants à considérer dans le choix d'un époux ou d'une épouse

    (Déclaration des Dépositaires des écrits d'Ellen G. White)

    Si l'on a lu “Un mot au lecteur” dans chacun des deux volumes de Messages choisis, on aura remarqué que ces deux livres comprennent des conseils donnés au cours des années et qui ont été diffusés au moyen de brochures, d'articles de périodiques ou de messages dactylographiés, mais qui n'ont pas été inclus dans les neuf volumes des Testimonies [Témoignages] publiés par Ellen G. White de son vivant. Publiés sous cette forme en 1958, ces écrits fournissent à l'Eglise des conseils opportuns qui arrivent au bon moment pour figurer dans les trois volumes du Comprehensive Index to the Writings of Ellen G. White.MC2 539.1

    Nombre de pages de ces deux volumes, ainsi que beaucoup de pages d'autres ouvrages d'Ellen G. White, sans parler de nombreux témoignages personnels adressés à des individus, traitent la question si importante du choix d'un époux ou d'une épouse appelé à partager la vie de son conjoint. Ces conseils mettent en lumière d'importants facteurs destinés à contribuer au bonheur et à la réussite des époux et des enfants issus de ce mariage. Ils signalent aussi les facteurs susceptibles d'empêcher la réussite de cette union. Ellen White assure que “Jésus aime à voir des mariages heureux et d'heureux foyers”. — The Adventist Home, 99. Elle nous rappelle que “le choix d'un compagnon ou d'une compagne pour la vie doit être tel qu'il assure le bien-être physique, mental et spirituel des parents et des enfants”. — Rayons de Santé, 12.MC2 539.2

    Ces écrits rappellent constamment à l'Eglise l'influence du foyer. L'auteur invite ceux qui envisagent le mariage à bien réfléchir à l'influence qui pourrait se dégager de l'union prévue. Elle insiste pour que nulle décision ne soit prise sous l'influence de l'égoïsme ou de la concupiscence ou d'une manière imprévoyante. (Voir la note placée à la fin de cette déclaration.) Elle recommande aux hommes et aux femmes qui songent à se marier de “faire la différence entre ce qui est agréable et ce qui est utile”. (Lettre 4, 1901.) Elle fait cette remarque: “Pour beaucoup d'hommes et de femmes, l'heure du mariage marque le commencement du succès ou de l'échec en la vie présente comme aussi de l'espoir d'une vie future.” — The Adventist Home, 43.MC2 540.1

    L'adaptabilité, disait Ellen White, est une condition essentielle d'un mariage heureux. Elle a parlé d'une “vie malheureuse” pouvant résulter d'une union où les conjoints ne sont “point faits l'un pour l'autre”. — Patriarches et prophètes, 186. Dans un message adressé à la jeunesse elle a déclaré:MC2 540.2

    “Le monde est aujourd'hui rempli de misère et de péché à la suite de mariages mal assortis. Il suffit souvent de quelques mois pour que le mari et sa femme s'aperçoivent que leurs dispositions ne pourront jamais s'accorder; conséquence: là où devraient exister un amour et une harmonie célestes, c'est la discorde qui domine.” — The Youth's Instructor, 10 août 1899. Voir aussi Message à la jeunesse, 450, et The Adventist Home, 83.MC2 540.3

    Elle a aussi mis en garde contre “une grande différence d'âge” entre les futurs époux qui pourrait “altérer la santé du plus jeune” conjoint et priver les enfants “de forces mentales et physiques”. — Rayons de Santé, 13.MC2 540.4

    Ellen White a vu un facteur important dans l'état de santé des futurs époux. “Il est souvent arrivé que des hommes maladifs ont gagné l'affection de femmes apparemment en santé; ils ont pensé que l'amour réciproque suffisait à justifier leur mariage, sans songer que la femme aurait à souffrir plus ou moins en raison de l'état de santé du mari.” Ce qui l'amenait à cette conclusion logique: “Le péché ne serait pas si grave si cette affaire ne concernait que les époux. Mais leur progéniture est condamnée à souffrir des maladies qui lui sont transmises.” Messages choisis 2:486.MC2 540.5

    Ellen White a aussi montré que le succès d'un mariage dépend de l'aptitude des conjoints à subvenir à leurs besoins financièrement. Elle a indiqué que certains ne possèdent rien et n'ont “ni force physique ni énergie mentale pour gagner de l'argent”; “trop pressés de se marier, ils ont assumé des responsabilités dont ils ne comprenaient pas l'importance”. Or ce sont généralement les enfants qui souffrent le plus, car “ce sont précisément ceux qui n'ont pas le sens du commerce et qui sont le moins préparés à se faire un chemin dans la vie qui remplissent leur maison d'enfants qu'ils sont incapables de nourrir et de vêtir convenablement et d'éduquer au double point de vue physique et mental”. Messages choisis 2:483, 484.MC2 541.1

    Un conseil a aussi été donné en un tout autre domaine, à propos de mariages entre deux personnes de races et de cultures différentes. Ce cas a été prévu dans des manuscrits et dans des écrits imprimés. Deux déclarations sur quatre paraissent à ce propos dans ce volume, aux pages 394 et 395. Elles remontent aux années 1898 et 1912, respectivement, et elles ont été choisies en vue de ce volume parce qu'elles présentent les principes de base sur ce sujet et montrent pourquoi de tels mariages ne doivent pas être encouragés. Il y est dit que de telles unions pourraient facilement susciter des polémiques et de la confusion. Une autre raison indiquée pour décourager de tels mariages, c'est, semble-t-il, le désavantage qu'ils imposent à la progéniture, ce qui pourrait entraîner “un sentiment d'amertume envers les parents qui leur ont laissé un tel héritage pour toute la vie”.*L'une des deux autres déclarations contient un conseil adressé par Ellen White, le 21 mars 1891, aux dirigeants de l'Eglise, leur demandant d'entreprendre un travail pour les habitants de couleur des Etats-Unis. On peut voir la déclaration entière dans The Southern Work, 9-18. Ici elle a affirmé courageusement la fraternité de tous les hommes et montré clairement que quant au culte ils sont tous égaux devant Dieu. En même temps elle a fait entendre un appel d'avertissement. Voici quelques lignes de la déclaration lue aux dirigeants de l'Eglise:
    “Notre Eglise est coupable pour n'avoir pas déployé de plus grands efforts en vue d'apporter le salut aux gens de couleur. ... Dieu ne vous autorise pas à exclure les gens de couleur de vos lieux de culte. Traitez-les comme appartenant, tout comme vous, au Christ. Ils devraient être reçus comme membres d'église au même titre que leurs frères blancs. Tout devrait être mis en œuvre pour réparer le tort immense qui leur a été fait. D'autre part il ne convient pas de pousser les choses à l'extrême et de tomber dans le fanatisme sur ce sujet. Certains voudraient abattre toute barrière en vue de permettre des mariages entre personnes de races différentes, ce qui ne doit être ni enseigné ni pratiqué.” The Southern Work, 15. L'autre déclaration se trouve dans une lettre 8 janvier 1901, adressée à un jeune homme qui projetait un mariage qui eût uni une personne de race caucasienne avec une de race noire. Les conseils qu'elle contenait ont été incorporés dans une communication semblable de 1912 et peuvent être lus à la page 395 de ce volume. Mais Ellen White a ajouté quelques mots qui méritent sérieuse considération:
    “Ne vous unissez pas à une jeune fille qui aura de permanents sujets de regret. ...
    ”Oh! Combien les êtres humains sont des créatures cupides, égoïstes et à courte vue! Défiez-vous de votre propre jugement, et fiez-vous au jugement de Dieu. Faites la différence entre ce qui est agréable et ce qui est utile. Soumettez-vous pleinement à la volonté divine. ... En suivant votre propre voie et votre propre volonté vous ne rencontrerez qu'épines et chardons.” — Lettre 4, 1901.
    MC2 541.2

    Bien que ces messages aient été écrits à des moments particuliers, en vue de situations particulières existant dans certains pays, ne peuvent-ils pas servir à tenir en alerte quiconque songe au mariage dans des circonstances susceptibles de constituer un danger pour une telle union et de conférer aux enfants un héritage qu'ils pourraient déplorer?MC2 542.1

    Ces conseils font partie de ceux qui sont adressés aux croyants, par rapport à une expérience déterminante de la vie; ils recommandent une conduite qui élimine les facteurs capables de créer des soucis et de compromettre ou même détruire l'union. Comme l'a dit Ellen White, “Jésus aime à voir des mariages heureux et des foyers heureux”.MC2 542.2

    Dans toutes les déclarations faites à ce sujet par Ellen G. White, soit de vive voix, soit par écrit, la question n'est pas d'une inégalité de race. Elle a toujours affirmé qu'un lien étroit de fraternité unit tous les hommes et que dans les registres du ciel le nom d'un individu appartenant à une race se trouve inscrit à côté de celui d'un individu d'une autre race. Qu'on lise attentivement l'Appendice qui suit, qui a pour titre: “Fraternité entre tous les hommes.” — Le Comité du White.MC2 542.3

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