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Conseils á L'Econome - Contents
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    Les deux pites de la veuve

    Jésus se tenait dans les parvis à l'endroit où étaient les troncs destinés recevoir les offrandes, et il observait ceux qui apportaient leurs offrandes. Bien des riches présentaient avec beaucoup d'ostentation de fortes sommes et Jésus les regardait tristement sans commenter d'aucune façon leurs actes de libéralité. Tout à coup son visage s'illumina en voyant approcher une pauvre veuve, hésitant comme si elle craignait d'être observée. Tandis que les riches et les orgueilleux s'avançaient hardiment, elle se tenait en arrière avec humilité. Cependant elle désirait faire quelque chose, si peu que ce fût, pour la cause qu'elle chérissait. Elle regarda le don qu'elle tenait à la main, fort peu de chose en comparaison des somptueux présents des autres, mais c'était tout ce qu'elle possédait. A la première occasion, elle jeta, à la hâte, ses deux pites et se retourna pour s'en aller; en faisant ce mouvement, elle rencontra le regard de Jésus, intensément fixé sur elle.CE 180.3

    Le Sauveur appela à lui ses disciples, et leur fit remarquer la pauvreté de cette veuve. Celle-ci entendit la parole d'éloge: “Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.” Ses yeux se remplirent de larmes de joie quand elle vit son acte compris et apprécié. D'autres lui auraient conseillé de garder pour elle sa maigre obole; dans les mains des prêtres bien nourris, cette faible somme serait perdue parmi de riches offrandes. Mais Jésus discernait le mobile qui l'avait fait agir. Elle croyait le service du temple établi par Dieu lui-même et elle voulait faire tout ce qui dépendait d'elle pour y participer. Elle fit ce qu'elle put; son acte est resté comme un monument élevé à sa mémoire, à travers les siècles, et il sera sa joie, dans l'éternité. Elle donna son cœur avec son offrande; celle-ci ne fut pas évaluée en proportion de sa valeur monétaire, mais en raison de l'amour de la donatrice pour Dieu et de son intérêt pour son œuvre.CE 180.4

    Jésus dit, en parlant de cette pauvre veuve, qu'elle avait donné plus que tous ceux qui avaient mis dans le tronc. Beaucoup de ces riches avaient donné de leur superflu, dans l'intention d'être vus et estimés des hommes. Leurs dons, quelque considérables qu'ils fussent, ne les privaient d'aucun confort, même d'aucun luxe; ils n'étaient pas le prix d'un sacrifice et n'avaient, par conséquent, aucune valeur comparable à celle de la pite de la veuve.CE 181.1

    Le mobile est plus important que la somme

    Ce sont nos motifs qui donnent à nos actes leur véritable valeur, les marquant au coin de l'ignominie, ou leur conférant la plus haute dignité morale. Les grandes choses que tous les yeux voient et que toutes les langues célèbrent ne sont pas les plus précieuses aux regards de Dieu. De petits devoirs joyeusement accomplis, de modestes dons faits sans vanité, bien qu'insignifiants aux yeux des hommes, ont souvent la plus haute valeur aux yeux de Dieu. Dieu préfère un cœur plein de foi et d'amour au don le plus précieux. Si peu qu'elle eût donné, la pauvre veuve avait donné ce qui lui était nécessaire pour vivre. Elle s'était privée de nourriture pour donner avec foi ses deux pites, assurée que son Père céleste ne la délaisserait pas dans son grand besoin. C'est cet esprit désintéressé et cette foi enfantine qui lui valurent l'éloge du Sauveur.CE 181.2

    Il y a bien des pauvres qui désirent manifester à Dieu leur gratitude pour sa grâce et pour sa vérité et contribuer à l'entretien de son service avec leurs frères plus favorisés. On ne devrait pas décourager de telles personnes. Qu'on leur permette de placer leurs pites dans la banque du ciel. Ces sommes, si elles proviennent d'un cœur rempli de l'amour divin, deviennent, même si elles sont modiques, des dons consacrés, des offrandes du plus grand prix, qui attirent le sourire et la bénédiction de Dieu. — Jésus-Christ, 613.CE 182.1

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