Loading...
Larger font
Smaller font
Copy
Print
Contents
Vers un meilleur Avenir - Contents
  • Results
  • Related
  • Featured
No results found for: "".
  • Weighted Relevancy
  • Content Sequence
  • Relevancy
  • Earliest First
  • Latest First
    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents

    Pratiques bâtardes

    La prétention de l'Eglise au droit de pardonner est pour beaucoup d'âmes un encouragement au péché. La confession, sans laquelle elle n'accorde pas son pardon, tend également à autoriser le mal. Celui qui fléchit les genoux devant un homme pécheur et lui révèle les pensées et les secrètes fantaisies de son cœur dégrade sa virilité et avilit les instincts les plus nobles de son âme. En dévoilant les péchés de sa vie à un prêtre, c'est-à-dire à un mortel sujet à l'erreur — quand il n'est pas adonné au vin et à l'impureté — l'homme échange sa noblesse morale contre une flétrissure. Et comme le prêtre est pour lui le représentant de la divinité, son idée de Dieu est ravalée au niveau de l'humanité.VMA 65.3

    Cette confession dégradante d'homme à homme est la source cachée d'une bonne partie des maux qui affligent le monde et le mûrissent pour sa destruction finale. Néanmoins, pour celui qui aime ses vices, il est plus agréable de se confesser à un mortel comme lui que d'ouvrir son cœur à Dieu. La nature humaine préfère subir une pénitence plutôt que d'abandonner le péché; il est plus facile de mortifier sa chair par le cilice et les chardons que de crucifier ses passions. Le cœur naturel préférera bien des jougs blessants à celui de Jésus-Christ.VMA 65.4

    Il y a une ressemblance frappante entre l'Eglise de Rome et le judaïsme des jours de Jésus. Bien que foulant secrètement aux pieds tous les principes de la loi divine, les Juifs en observaient rigoureusement les préceptes extérieurs qu'ils surchargeaient de pratiques et de traditions d'une observance pénible et tracassière. De même que les Juifs se disaient respectueux de la loi, de même les romanistes prétendent l'être de la croix. Ils glorifient le symbole des souffrances de Jésus-Christ tout en reniant par leur vie celui qui est représenté par ce symbole.VMA 65.5

    Les catholiques placent des croix sur leurs églises, sur leurs autels et sur leurs vêtements. Partout la croix du Sauveur est visiblement honorée et révérée, tandis que ses enseignements sont ensevelis sous une masse de traditions puériles, de fausses interprétations et de rites fastidieux.VMA 65.6

    Les paroles du Sauveur concernant les Juifs fanatiques s'appliquent avec plus de force encore aux chefs de l'Eglise catholique romaine: “Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.” Matthieu 23:4. Les âmes consciencieuses tremblent jour et nuit à la pensée d'avoir offensé Dieu, tandis qu'un bon nombre des dignitaires de l'Eglise vivent dans le luxe et les plaisirs sensuels.VMA 65.7

    Le culte des images et des reliques, l'invocation des saints et les honneurs rendus au pape sont des pièges de Satan dirigeant les esprits loin de Dieu et de son Fils. En vue de consommer la ruine des âmes, l'adversaire détourne leur attention du seul être capable d'assurer leur salut et donne des substituts à celui qui a dit: “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.” Matthieu 11:28.VMA 66.1

    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents