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Vers un meilleur Avenir - Contents
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    Mélange de paganisme et de christianisme

    L'effort constant de l'ennemi tend à fausser le caractère de Dieu, la nature du péché et l'enjeu véritable du plan du salut. Par ses sophismes, il atténue les exigences de la loi divine et encourage le péché. Il donne de Dieu une conception qui le fait craindre et haïr plutôt qu'aimer. Attribuant à Dieu la cruauté de son propre caractère, il incorpore la haine à des systèmes religieux et à diverses formes de culte. Des esprits ainsi aveuglés. Satan fait ses instruments dans sa guerre contre Dieu. Par cette perversion des attributs de la divinité, les nations païennes en sont venues, pour apaiser la divinité, à pratiquer des sacrifices humains et d'autres atrocités tout aussi horribles.VMA 66.2

    L'Eglise romaine, qui a réuni les cérémonies du paganisme à celles du christianisme, et qui, comme le paganisme, a dénaturé le caractère de Dieu, a eu recours à des pratiques non moins cruelles et révoltantes. Au temps de sa suprématie Rome recourait à la torture pour contraindre les gens à souscrire à ses doctrines. Aux réfractaires, elle réservait le bûcher. Elle organisa des massacres sur une échelle dont l'étendue ne sera connue qu'au jour du jugement. Sous la direction de Satan, leur maître, les dignitaires de l'Eglise étudiaient les moyens de garder leurs victimes en vie aussi longtemps que possible tout en leur infligeant des souffrances extrêmes. Dans bien des cas, le procédé était répété jusqu'à la dernière limite de l'endurance humaine, au point que, la nature finissant par céder, la victime accueillait la mort comme une douce délivrance.VMA 66.3

    Tel était le sort de quiconque osait résister à Rome. Pour ses adhérents, elle avait la discipline du fouet, de la faim et de toutes les austérités corporelles concevables. Pour s'assurer les faveurs du ciel, les pénitents violaient les lois de Dieu régissant la nature. On les engageait à rompre des liens que Dieu avait formés pour embellir le séjour de l'homme sur la terre. Les cimetières contiennent des millions de victimes qui ont passé leur vie en vains efforts pour étouffer en eux les affections naturelles et réprimer, comme coupables aux yeux de Dieu, toute pensée et tout sentiment de sympathie envers leurs semblables.VMA 66.4

    Celui qui désire prendre sur le vif la cruauté de Satan manifestée des siècles durant, non pas chez ceux qui n'ont jamais entendu parler de Dieu, mais au centre même de la chrétienté, n'a qu'à lire l'histoire du romanisme. C'est par ce système colossal de séduction que le prince des ténèbres a réalisé son dessein de déshonorer Dieu et de plonger les hommes dans le malheur. En voyant comme il a réussi à se déguiser et à atteindre son but par les chefs de la hiérarchie romaine, on comprend mieux son antipathie pour les Ecritures. En effet, la Bible révèle à ceux qui la lisent la miséricorde et l'amour de Dieu; elle les amène à comprendre que le Père céleste n'impose à l'homme aucune de ces souffrances, mais qu'il lui demande seulement un cœur humilié et contrit, un esprit humble et obéissant.VMA 66.5

    La vie de Jésus ne montre pas que, pour se préparer à aller au ciel, il soit utile de s'enfermer dans un monastère. Le Christ n'a jamais demandé à ses disciples d'étouffer les sentiments d'affection et de sympathie. Son cœur débordait d'amour. Plus on approche de la perfection morale, plus on devient sensible, plus on a le sentiment de son péché, plus grande est la sympathie qu'on éprouve pour les affligés. Le pape se dit le vicaire de Jésus-Christ; mais en quoi son caractère se rapproche-t-il de celui du Sauveur? Le Christ a-t-il jamais fait emprisonner ou torturer des gens pour ne l'avoir pas reconnu comme Roi du ciel? A-t-il jamais condamné à mort ceux qui ne le recevaient pas?VMA 67.1

    Lorsqu'un jour un village samaritain refusa l'hospitalité à Jésus, l'apôtre Jean, rempli d'indignation, s'écria: “Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?” Jésus, jetant sur son disciple égaré un regard de compassion, lui répondit: “Le Fils de l'homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver.” Luc 9:54, 56. Combien différents sont les sentiments de son soi-disant vicaire!VMA 67.2

    L'Eglise romaine se présente aujourd'hui devant le monde sous un air de candide innocence et couvre d'apologies le récit de ses cruautés. Mais sous sa livrée chrétienne, elle est inchangée. Tous les principes professés autrefois par la papauté sont encore les siens. Elle conserve des doctrines inventées dans les siècles les plus enténébrés.VMA 67.3

    Que personne ne s'y trompe. La papauté à laquelle le monde protestant est aujourd'hui si enclin à rendre hommage est encore celle qui dominait sur le monde aux jours de la Réformation, alors que des hommes de Dieu dénoncèrent ses iniquités au péril de leur vie. Elle maintient toujours les prétentions orgueilleuses qui la poussèrent à s'élever au-dessus des rois et des princes, comme à se réclamer des prérogatives de la divinité. Elle n'est ni moins cruelle ni moins despotique qu'aux jours où elle supprimait la liberté humaine et livrait à la mort les saints du Très-Haut.VMA 68.1

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