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Conseils á L'Eglise - Contents
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    Application des principes de la réforme sanitaire

    Il faut montrer beaucoup de bon sens dans la réforme alimentaire. Etudions ce sujet à fond. Et d'abord, nul ne doit se permettre de critiquer ceux dont la manière de faire n'est pas en tous points en harmonie avec la sienne. On ne peut établir une règle invariable pour chacun, et personne n'a le droit de se croire le critère auquel les autres doivent se conformer. Tous ne peuvent manger les mêmes mets; des aliments sains et appétissants pour certains sont désagréables et même nuisibles pour d'autres. D'aucuns ne peuvent supporter le lait, alors qu'il réussit très bien à d'autres. Il en est qui ne digèrent pas les pois et les haricots tandis que d'autres s'en trouvent très bien. Pour les uns, les préparations de céréales à l'état naturel sont excellentes; d'autres ne peuvent en faire usage. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 233.CL 182.1

    Si l'on a contracté de mauvaises habitudes alimentaires, il ne faut pas tarder à les réformer. Lorsque les abus ont provoqué une dyspepsie, conservons les forces qui nous restent en évitant tout surmenage de l'estomac. Quand il a été maltraité trop longtemps, celui-ci ne peut plus se rétablir tout à fait; mais une alimentation convenable le préservera d'une plus grande faiblesse et réussira à l'améliorer. Il n'est pas facile de prescrire des règles s'adaptant à chaque cas, mais en se conformant aux principes d'une alimentation saine, de grands changements peuvent être opérés, et la cuisinière n'aura plus besoin de chercher constamment à exciter l'appétit. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 150-151.CL 182.2

    Les ouvriers occupés à un travail physique épuisant, ne sont pas obligés d'être aussi attentifs à la quantité et à la qualité de leurs aliments; mais ils n'en jouiraient pas moins d'une meilleure santé, s'ils prenaient l'habitude de se dominer dans le manger et le boire. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 165.CL 182.3

    Certains demandent parfois qu'on leur prescrive exactement le régime qu'ils doivent suivre. Ce sont surtout ceux qui se suralimentent, puis le regrette, en sorte qu'ils pensent constamment au manger et au boire. Mais nul ne peut, sur un sujet semblable faire la loi aux autres. Chacun doit utiliser son bon sens et se conformer aux principes de l'hygiène, tout en s'efforçant de se contrôler soi-même. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 165.CL 182.4

    La réforme alimentaire doit être progressive. A mesure que les maladies des animaux augmentent, l'usage des œufs et du lait devient de plus en plus sujet à caution. Il faut s'efforcer de les remplacer par d'autres aliments sains et bon marché. Chacun devrait, autant que possible, savoir faire la cuisine sans lait et sans œufs, mais en veillant toutefois à ce que les aliments soient sains et de bon goût. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 436.CL 182.5

    Dieu n'est pas honoré lorsque nous négligeons notre corps ou que nous lui imposons des excès, nous rendant ainsi inaptes pour son service. Prendre soin du corps en lui fournissant des aliments savoureux et nourrissants est un des premiers devoirs de la maîtresse de maison. Mieux vaut dépenser moins pour les vêtements et l'ameublement que se restreindre sur la nourriture. — Foyer chrétien, 362-363.CL 182.6

    Quelques maîtresses de maison rationnent leur famille au repas afin d'être en mesure de recevoir somptueusement leurs visiteurs. Ce n'est pas raisonnable. Soyons plus simples avec nos hôtes et songeons avant tout aux besoins des nôtres. — Foyer chrétien, 363.CL 182.7

    Une économie excessive et des coutumes artificielles nous empêchent souvent d'exercer l'hospitalité lorsqu'elle serait nécessaire et bénie. Il faudrait que nos tables soient suffisamment garnies pour que le visiteur inattendu n'impose pas à la ménagère un travail supplémentaire. — Foyer chrétien, 363.CL 182.8

    Accordez une grande attention à votre alimentation. Allez de la cause à l'effet; maintenez l'appétit sous le sceptre de la raison. Ne malmenez pas votre estomac en mangeant trop, mais ne vous privez pas des aliments sains et nécessaires à la santé. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 199.CL 182.9

    Ceux qui ont vraiment compris les lois de la santé évitent les extrêmes. Ils choisissent leurs aliments non seulement pour satisfaire leur appétit mais pour fortifier leur corps. Ils cherchent à maintenir leurs énergies dans le meilleur état possible pour les mettre au service de Dieu et de leurs semblables. Leur appétit est contrôlé par la raison et la conscience, et il en résulte la santé du corps et de l'âme. Et s'ils ne font pas une grande propagande, leur exemple n'en rend pas moins témoignage en faveur de leurs principes. Ils exercent autour d'eux une heureuse influence. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 232-233.CL 183.1

    On ne devrait pas servir le Sabbat un repas plus copieux ou une plus grande variété de mets que les autres jours. Bien au contraire, le repas doit être plus simple et frugal pour conserver un esprit clair et vigoureux à même de comprendre les choses spirituelles.CL 183.2

    On évitera de faire la cuisine ce jour-là, mais il ne faut pas nécessairement manger froid. En hiver, les aliments préparés la veille doivent être réchauffés. Que les repas, bien simples, soient appétissants et bien présentés. Dans les foyers où il y a des enfants, on mettra sur la table du sabbat un plat qui soit un régal et que la famille n'ait pas l'habitude de manger chaque jour. — Le ministère de la guérison, 260.CL 183.3

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