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Conseils á L'Eglise - Contents
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    Mme White telle que les autres l'ont connue

    Ayant appris l'expérience inhabituelle de Mme White comme étant la messagère du Seigneur, certaines personnes se sont demandées: Quel genre de personne était-elle? Avait-elle les mêmes problèmes que nous? Etait-elle riche ou pauvre? Avait-elle jamais souri?CL 12.5

    Mme White était une mère prévenante. C'était une femme de maison minutieuse. Elle était une maîtresse de maison géniale, qui recevait souvent les membres d'église chez elle. C'était une voisine serviable. C'était une femme de conviction, d'un tempérament agréable, gentille dans ses manières et sa voix. Dans son expérience, il n'y avait pas de place pour une religion triste et morose. On se sentait parfaitement à l'aise en sa présence. Peut-être que la meilleure manière de faire la connaissance de Mme White était d'appeler chez elle en 1859, la première année où elle écrivit un journal intime.CL 12.6

    Nous découvrons que la famille White vécut à la périphérie de Battle Creek, dans une petite maison construite sur un grand terrain, donnant lieu à un jardin, beaucoup d'arbres fruitiers, une vache, des poules et un espace où leurs fils pouvaient travailler et jouer. A l'époque, Mme White avait trente et un ans. James White en avait trente-six. Il y avait en ce temps-là trois garçons à la maison de quatre, neuf et douze ans.CL 12.7

    Là se trouvait une bonne jeune femme chrétienne, employée pour aider aux travaux domestiques, car Mme White était souvent absente et occupée à parler et à écrire. Cependant, Mme White assumait les responsabilités de la maison: la cuisine, le nettoyage, la lessive et la couture. Il y avait des jours où elle se rendait à la maison de publications où elle avait un endroit calme pour écrire. A d'autres occasions, elle était dans le jardin pour planter des fleurs et des légumes, échangeant des fois des plants avec des voisins. Elle était déterminée à rendre le foyer aussi agréable qu'elle le pouvait pour sa famille pour que les enfants considèrent le foyer comme l'endroit le plus désirable qui soit.CL 12.8

    Ellen White était une acheteuse prudente et les voisins adventistes étaient contents de faire des achats avec elle car elle connaissait les choses de valeur. Sa mère était une femme très pratique et avait appris à ses filles beaucoup de leçons précieuses. Elle découvrit que les choses faites modestement étaient à la longue beaucoup plus coûteuses que les marchandises de bonne qualité.CL 13.1

    Le sabbat était le jour de la semaine le plus agréable pour les enfants. Ainsi la famille allait à l'Eglise et si l'ancien et madame White n'avaient aucune présentation, la famille s'asseyait ensemble pendant tout le service. Au déjeuner, il y avait des repas spéciaux qui n'avaient pas été servis au cours de la semaine et si le temps était clément, madame White sortait pour une marche dans les bois avec les enfants ou en bordure de la rivière. Là, ils observaient les merveilles de la nature et ils étudiaient les œuvres créées de Dieu. S'il pleuvait ou s'il faisait froid durant la journée, elle rassemblait les enfants autour du feu dans la maison et leur faisait une lecture, souvent provenant de matériels qu'elle avait pris ici et là au cours de ses voyages. Certaines de ces histoires faisaient plus tard l'objet de livres que d'autres parents pouvaient utiliser comme lecture pour leurs enfants.CL 13.2

    Madame White à ce moment-là ne se portait pas bien, si bien qu'elle perdait souvent connaissance au cours de la journée. Mais cela ne l'empêcha pas d'avancer dans son travail aussi bien à la maison que pour le Seigneur. Quelques années plus tard, en 1863, elle reçut une vision au sujet de la santé et de la manière de pendre soin des malades. On lui montra en vision les habits adéquats à porter, la nourriture à manger, la nécessité d'exercices adéquats et du repos, ainsi que l'importance d'avoir confiance en Dieu pour maintenir un corps fort et sain.CL 13.3

    La lumière de Dieu sur le régime alimentaire et sur la nocivité de l'alimentation carnée changea l'opinion personnelle de madame White selon laquelle la viande était essentielle pour être en bonne santé. La vérité de cette vision illumina son esprit si bien qu'elle instruisit la demoiselle qui l'aidait à préparer la nourriture pour la famille à ne mettre sur la table que des repas sains et simples constitués de grains, de légumes, de noix, de lait, de crème et d'œufs. Il y avait beaucoup de fruits. Depuis lors, la famille White adopta un régime essentiellement végétarien. En 1894, Ellen White bannit complètement la consommation de viande à table. La réforme sur la santé fut une grande bénédiction pour la famille White comme cela l'a été pour des milliers de familles Adventistes un peu partout dans le monde.CL 13.4

    Après la vision au sujet de la réforme sanitaire en 1863 et l'adoption des méthodes simples de traitements des malades, les White étaient souvent appelés par leurs voisins lorsqu'ils étaient malades pour donner des traitements, et le Seigneur bénissaient grandement leurs efforts. A d'autres occasions les malades étaient transportés à leur domicile et ils prenaient soin d'eux jusqu'à ce qu'ils soient complètement rétablis.CL 13.5

    Madame White jouissait de période de relaxation et de récréation, soit dans les montagnes, sur les lacs, ou au bord de l'eau. Quand elle était dans la cinquantaine, tandis qu'elle vivait près de Pacific Press, au Nord de la Californie, on proposa de se reposer et de se récréer pendant une journée. On invita Madame White, sa famille et ses collaborateurs à se joindre à la famille de la maison d'édition; elle accepta sans hésiter. Son mari était dans l'Est pour des affaires concernant l'Eglise. C'est dans une lettre qu'on lui adressa que nous trouvons le récit de cette expérience.CL 13.6

    Après un déjeuner délicieux et sain sur la plage, tout le groupe alla pour un tour de bateau sur la baie de San Francisco. Le capitaine du voilier était un membre de l'Eglise, et ce fut un bel après midi. Quelqu'un proposa ensuite qu'ils allassent en pleine mer. Voici ce qu'Ellen White écrivit au sujet de cette expérience:CL 13.7

    “Il y avait de grandes vagues, et nous étions grandement ballottés par les flots. Je me sentais vraiment élevée, mais je ne savais comment le relater. C'était fantastique! Les gouttes d'eau nous tombaient dessus. Le vent était fort hors du Golden Gate, et je ne me suis jamais autant amusée de toute ma vie!”CL 14.1

    Après avoir observé les yeux alertes du capitaine et l'empressement avec lequel les membres d'équipage obéissaient à ses ordres, elle fit le commentaire suivant:CL 14.2

    “Dieu tient les vents dans ses mains. Il contrôle les eaux. Nous ne sommes que de petites taches sur les eaux larges et profondes du Pacifique; pourtant les anges célestes ont reçu l'ordre de protéger ce petit voilier qui fait sa course à travers les vagues. Oh, quelles œuvres merveilleuses de Dieu! Jusqu'à ce jour cela va audelà de notre compréhension! D'un coup d'œil il voit les plus hauts cieux et le fond de la mer!”CL 14.3

    Madame White avait auparavant adopté une attitude de gaieté. Une fois elle demanda: “M'avez-vous déjà vu morne, abattue ou râler? J'ai une foi qui interdit cela. C'est une mauvaise compréhension du véritable idéal du caractère chrétien et du service chrétien, qui mène à ces conclusions.... Un service enthousiaste et volontaire pour Jésus produit une religion éclatante. Ceux qui suivent Jésus de très près ne sont pas mornes.”CL 14.4

    Lors d'une autre occasion elle écrivit: “Dans certains cas, l'idée selon laquelle la gaieté ne va pas de paire avec la dignité du caractère du chrétien a été tolérée; c'est une erreur. Les cieux sont dans la joie.” Elle découvrit que si vous souriez, vous recevrez des sourires en retour; si vous partagez des paroles douces, vous recevrez des paroles douces en retour.CL 14.5

    Toutefois, à certains moments elle connut de grandes souffrances. Elle se retrouva dans une telle situation après son départ en Australie pour aider dans le travail. Elle était tombée gravement malade pendant presqu'une année et souffrit grandement. Elle resta au lit pendant des mois et ne pouvait dormir que très peu pendant la nuit. Elle relata cette expérience à un ami en ces termes:CL 14.6

    “Lorsque je me suis retrouvée dans un état d'impuissance, j'ai regretté amèrement d'avoir traversé les grandes eaux. Pourquoi n'étais-je pas en Amérique? Pourquoi fallait-il être dans ce pays à mes dépens? J'aurai pu continuer à mettre ma tête sous les couvertures pour pleurer. Cependant, je n'ai pas offert un tel luxe à mes larmes. Je me suis dite: Ellen G. White, que veux-tu dire? N'es-tu pas venue en Australie parce que tu as senti que cela était ton devoir de te rendre aux endroits où la fédération jugerait bon pour toi de partir? N'est-ce pas ton habitude?”CL 14.7

    Je répondis: “Oui.”CL 14.8

    “Alors pourquoi te sens-tu si abandonnée et découragée? N'est-ce pas l'œuvre de l'ennemi? Je répondis: ‘Je crois que c'est son œuvre!’”CL 14.9

    “J'ai essuyé mes larmes le plus vite possible et je me suis dite: ‘C'est assez. Je ne vais plus regarder au côté négatif. Que je meurs ou que je vive, je remets mon âme à celui qui est mort pour moi.’”CL 14.10

    “J'ai alors eu l'assurance que tout irait bien grâce au Seigneur, et pendant ces huit mois d'impuissance, je n'ai connu ni découragement, ni doute. Je considère maintenant cette période comme faisant partie intégrante du grand plan du Seigneur pour le bien de son peuple ici, dans ce pays, et pour ceux qui sont en Amérique, ainsi que pour mon propre bien. Je ne peux dire pourquoi ni comment, mais je le crois. Je suis donc heureuse dans mon affliction. Je peux faire confiance à mon Père Céleste. Je ne douterai pas de son amour.”CL 14.11

    Madame White a vécu dans sa maison en Californie durant les quinze dernières années de sa vie et, bien qu'elle prît de l'âge, elle avait un intérêt particulier pour le travail de la petite ferme, et pour le bien-être des familles de ceux qui l'aidaient dans son travail. On la trouvait souvent occupée à écrire. En général, elle commençait juste après minuit, puisqu'elle allait tôt au lit. Quand il faisait beau et si son travail le permettait, elle se rendait en campagne pour causer avec une mère qu'elle voyait dans le jardin ou sur la véranda d'une maison où elle passait. Quelquefois, les gens avaient besoin de nourriture ou de vêtements. Elle allait donc à la maison pour en chercher. Plusieurs années après sa mort les voisins de la vallée où elle vivait, se souvenaient d'elle comme de la petite femme aux cheveux blancs qui parlait toujours de Jésus avec amour.CL 14.12

    Quand elle mourut, elle avait un peu plus que le nécessaire et le confort minimal de vie. Elle avait été une chrétienne Adventiste du Septième jour qui avait mis sa confiance dans les mérites de son Seigneur ressuscité, et essayait de faire fidèlement le travail que le Seigneur lui avait assigné. Ainsi, avec cette confiance, elle parvint au terme d'une vie comblée, ayant été consistante dans sa vie chrétienne.CL 15.1

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