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    Chapitre 21—Sujets nouveaux à présenter

    L’âme du chrétien doit être semblable à un trésor où puiser utilement et abondamment. Que nous soyons sur l’estrade ou face à une classe d’élèves, présents aux réunions de prière ou même en société, du fond de nous-mêmes devraient jaillir de nouveaux sujets d’inspiration dans le but de répandre la lumière autour de nous. Pour cela, imitons Jésus, le Maître parfait qui faisait l’éducation d’autrui en lui révélant le caractère du Dieu vivant. Il disait : « C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » C’est bien là en effet le sujet important à présenter à la jeunesse ! N’importe-t-il pas que celle-ci connaisse l’aspect paternel de la divinité qui doit l’amener à subordonner ses intérêts temporels à ceux du Royaume ? Par la contemplation du caractère de Dieu, un désir intense grandira dans le cœur, désir de communiquer à d’autres la vérité dans sa beauté et dans sa puissance. Oh ! si chaque être humain, homme, femme ou adolescent, soucieux du salut des âmes, pouvait avoir la vérité enracinée dans le cœur de telle façon qu’elle transparaisse dans les différentes manifestations de sa personnalité ! La puissance sanctifiante de l’Evangile doit amener tous ceux qui enseignent à l’Ecole du Sabbat ou qui occupent un poste de responsabilité dans nos institutions, à faire l’expérience qui leur permettra de dire : « Je sais en qui j’ai cru. »TES 83.1

    La religion de Jésus-Christ est une puissance de transformation qui doit se manifester en nous par une plus grande humilité, une foi plus ardente et plus vivante, ceci pour nous permettre de devenir la lumière du monde ! Le moi doit être abaissé et le Christ exalté. Comment se fait-il que ceux auxquels Dieu confie une œuvre à faire dans sa vigne, se laissent aller si facilement à l’orgueil ? Pourquoi y en a-t-il tant qui jugent de la valeur d’un homme d’après la position sociale qu’il occupe ? Pourquoi ont-ils tant de confiance en eux-mêmes alors qu’ils dépendent entièrement du sacrifice propitiatoire ? Pourquoi y en a-t-il un si grand nombre à qui la tendresse fait défaut et dont le cœur est absent de leur travail ? Je sais que ceux qui sont pleins de suffisance ne sont pas tombés sur le Roc pour y être brisés. C’est pourquoi il y a si peu de confiance en Dieu, si peu de vraie repentance, si peu de prières ferventes. La question que devrait se poser chaque moniteur est celle-ci : « Ai-je reçu le Saint-Esprit avec la foi ? Le Christ est-il mon Sauveur personnel ? » Et que leurs réponses soient sincères ! C’est le fruit de leurs travaux qui fournira la preuve de leur christianisme. A travers les contacts qu’ils auront avec autrui, la personne du Christ sera manifestée. Ils ne perdront pas leur temps en futilités ; chaque moment leur étant précieux, ils le passeront à cultiver avec diligence le jardin de Dieu. L’œuvre qui se fait dans le sanc tuaire céleste, consistant pour Jésus à présenter à chaque instant son sang devant le propitiatoire et à intercéder pour nous, devrait faire une profonde impression sur nos cœurs et nous amener à comprendre la valeur de chacun des instants qui nous sont accordés. Le Christ est toujours vivant pour intercéder en notre faveur mais souvenons-nous que le temps gaspillé ne sera jamais retrouvé. Moniteurs et élèves, n’oublions pas que le Christ n’interrompt jamais son œuvre solennelle dans le sanctuaire céleste. Si vous portez son joug, si vous acceptez son fardeau, vous serez occupés à une œuvre semblable à celle qu’accomplit notre Maître et notre Chef éternellement vivant. — Sabbath School Worker, octobre 1893.TES 84.1

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