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Le Grand Mouvement Adventiste - Contents
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    Chapitre 20 – Sacrifices au début de l’œuvre

    « Rassemblez-moi mes fidèles, Qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ! Et les cieux publieront sa justice, Car c’est Dieu qui est juge. » (Psaumes 50:5-6).GMA 246.1

    Dans la Review du 3 juin 1902, nous lisons :GMA 246.2

    « Ceux qui entrent maintenant dans l’œuvre ne connaissent que relativement peu l’abnégation et le sacrifice de soi de ceux sur qui le Seigneur mit la charge de son œuvre à ses débuts. L’expérience du passé devrait leur être dite et répétée, car ils doivent poursuivre le travail avec la même humilité et la même abnégation qui caractérisèrent les vrais travailleurs du passé. »GMA 246.3

    Une autre citation, du livre Évangéliser, dit :GMA 246.4

    « Nous approchons de la fin de l’histoire de cette terre, et nous devons faire progresser les différentes branches de l’œuvre de Dieu en faisant preuve de beaucoup plus d’abnégation que cela a été le cas jusqu’ici. » 55Évangéliser, p. 635.GMA 246.5

    Nous avons déjà mentionné les circonstances dans lesquelles Frère Bates fut poussé, en 1845, à écrire et à publier son premier livre sur la question du sabbat. Nous avons aussi fait référence à la situation éprouvante de James White lorsqu’en 1849 il commença la publication du périodique intitulé The Present Truth (la vérité présente).GMA 246.6

    UNE BROCHURE SUR L’OUVERTURE DES CIEUX

    Après la vision donnée à Sœur White à Topsham, Maine, à l’automne de 1846, pendant laquelle elle vit certaines planètes, Frère Bates prépara le manuscrit pour une brochure sur The Opening Heavens (l’ouverture des cieux). Mais il manquait grandement de moyens disponibles pour sa publication. Pour répondre à cette demande, une sœur résidant dans le Massachusetts, qui venait de terminer et de poser un nouveau tapis, le prit, le vendit, et en donna le produit de la vente à Frère Bates, ce qui lui permit de publier son deuxième livre.GMA 246.7

    UNE BROCHURE SUR L’ŒUVRE DU SCELLEMENT

    Après la vision de l’œuvre du scellement, donnée à Dorchester, Massachusetts, le 18 novembre 1848, Frère Bates écrivit une troisième brochure, intitulée, A Seal of the Living God (un sceau du Dieu vivant). Là encore il fut confronté au problème de manque de moyens pour l’impression. Une jeune veuve, apprenant la situation, vendit une petite maison qu’elle possédait à la campagne et donna à Frère Bates la moitié du montant qu’elle en reçut. Ainsi il fut de nouveau capable de payer l’impression d’un livre.GMA 247.1

    EXIGENCES DU TRAVAIL DES PUBLICATIONS

    En 1851-1852 l’Advent Review and Sabbath Herald était imprimé à Saratoga Springs, N.Y. Là, M. Thompson fournit gratuitement une chambre à Frère White et sa femme ; et, avec des meubles empruntés, ils eurent de nouveau le privilège d’établir leur foyer.GMA 247.2

    À cette époque, le nombre des croyants dans la vérité présente augmentait, et cette augmentation provoqua une demande pour le travail personnel de Frère et Sœur White. Ceci, avec le travail d’édition, créa un besoin d’aide au bureau. Juste à ce moment, d’autres personnes furent impressionnées d’aider dans l’œuvre littéraire. Pour illustrer la façon dont le Seigneur travaille en réponse à la foi de son peuple, et suscite des travailleurs quand cela est nécessaire, nous donnons l’expérience d’une sœur dévouée, Mme Rebecca Smith, de West Wilton, N.H. :GMA 247.3

    Après le passage de la date fixée, son fils Uriah et sa fille Annie R. désirèrent grandement aller à l’école, pour qu’ils puissent enseigner à leur tour. La mère craignit que ses enfants aillent à la dérive dans le monde, et, en fait, ses craintes n’étaient pas entièrement sans fondement. L’amour parental de la mère était rendu par ses enfants.GMA 247.4

    URIAH SMITH AU COLLÈGE PHILLIPS

    De 1848 à 1851, le fils fréquenta le collège Phillips, à Exeter, N. H., où les étudiants prenaient la première année d’un cours d’université, de sorte qu’en entrant à l’université ils avaient un an d’avance. Il termina ce cours. En 1851, il travailla pour gagner de l’argent pour aller à l’université, mais comme les affaires de son employeur ne marchèrent pas, il perdit son argent, et par conséquent le plan désiré depuis longtemps d’étudier à l’université fut abandonné.GMA 247.5

    MLLE SMITH À UN SÉMINAIRE POUR JEUNES FILLES

    Pendant qu’Uriah était au collège, sa sœur fréquentait un séminaire pour jeunes filles à Charlestown, Massachusetts. Elle était sur le point d’y finir son cours, et devait bientôt quitter l’école, lorsqu’elle et son frère reçurent une offre pour enseigner dans un collège de Mt. Vernon, N.H., pendant trois ans, à raison de 1.000 $ par an, avec pension complète.GMA 247.6

    Vers cette époque, la mère accepta la « vérité présente. » Ses prières étaient maintenant, si cela est possible, encore plus ardentes et ferventes que jamais en faveur de ses enfants. Frère Bates visita West Wilton, et Mme Smith lui présenta le sujet de ses enfants, et ils firent de leur conversion un sujet de prière. Frère Bates se préparait à tenir des réunions les jours suivants à Somerville, Massachusetts, chez Paul Folsom, et Mme Smith écrivit à sa fille, l’invitant à assister aux réunions. Dans le même temps, Frère Bates et la mère priaient que Dieu agisse sur son cœur pour qu’elle aille à la réunion.GMA 248.1

    DEUX RÊVES ACCOMPLIS

    Frère Bates n’était jamais allé dans la salle où la réunion devait se tenir, et donc n’était pas familier avec les lieux. La nuit avant la réunion, il rêva d’être dans la pièce, et que chaque chaise était occupée à l’exception de celle près de la porte. Il rêva aussi qu’il changea le sujet sur lequel il avait l’intention de parler, et parla de la question du sanctuaire ; ils avaient chanté le premier cantique, prié, chanté le deuxième cantique, et il venait d’ouvrir sa Bible et lisait, « deux mille trois cents jours, et le sanctuaire sera purifié » tout en montrant le dessin du sanctuaire sur un tableau, quand la porte s’ouvrit, et une jeune femme entra et prit place sur la chaise libre. Il rêva aussi que la personne était Annie R. Smith, qu’elle devint aussitôt intéressée, et accepta la vérité.GMA 248.2

    La réunion de Frère Bates était un jour de sabbat (samedi), et comme il n’y avait pas d’école ce jour-là, Annie dit, « Rien que pour faire plaisir à ma mère, je vais y aller. » La nuit avant ce sabbat elle rêva qu’elle y allait et qu’elle était en retard ; en arrivant à la porte, le premier cantique avait été chanté, la prière avait été offerte, et ils venaient juste de terminer le deuxième cantique ; comme elle entrait, elle vit que chaque chaise était occupée sauf une près de la porte ; un grand orateur, digne et plaisant montrait un dessin qu’elle n’avait jamais vu auparavant, et il disait, « deux mille trois cents jours, et le sanctuaire sera purifié. » Elle rêva que ce qu’il disait l’intéressait beaucoup, et que c’était la vérité.GMA 248.3

    Elle partit pour la réunion avec suffisamment de temps, mais elle se trompa de chemin et ne put pas arriver avant le chant de la dernière strophe du deuxième cantique. Lorsqu’elle entra, tout était exactement comme elle l’avait vu dans le rêve, et le même homme que dans son rêve répétait, de la même manière, le texte de Daniel 8:14. Elle fut aussitôt convaincue dans son cœur.GMA 248.4

    Frère Bates n’avait pas pensé à son rêve jusqu’à ce qu’elle entra et prit place. Il s’était préparé à parler sur un autre sujet, mais son esprit s’arrêtait sur le sujet du sanctuaire. Alors qu’il était en train de répéter le texte, son rêve lui revint à l’esprit, et il pria silencieusement pour recevoir de l’aide pour parler au cœur de ses auditeurs. Il parla très librement en expliquant le passage de la date fixée, qu’Annie connaissait bien. Puis il exposa la vérité du message du troisième ange et du sabbat.GMA 248.5

    ANNIE SMITH ACCEPTE LA VÉRITÉ

    Comme il terminait la réunion, il s’avança vers Annie et dit, « Je crois que vous êtes la fille de Sœur Smith de West Wilton. Je ne vous ai jamais vue auparavant mais votre visage me semble familier. Hier soir j’ai rêvé que je vous voyais. » Alors Annie raconta son rêve. Elle quitta la réunion avec des sentiments et des aspirations complètement changés, ayant accepté la vérité du sabbat sur le champ.GMA 249.1

    Elle retourna au séminaire, emballa ses affaires, et rentra chez elle. En apprenant les soucis de Frère White à l’imprimerie, et de ses travaux de prédication, elle sentit que Dieu l’appelait pour aller l’aider dans son travail de bureau. En août 1851, lorsque le périodique fut transféré de Paris à Saratoga Springs, N.Y., Mlle Smith y alla comme une des employées.GMA 249.2

    UN SACRIFICE ET UNE CONSÉCRATION

    Dans le n° 7 du 2e volume de la Review, nous lisons quelques lignes de sa plume exprimant ses sentiments après avoir abandonné ses anciens projets pour un travail humble, sans prétention. Elle dit :GMA 249.3

    « Je crois que j’ai renoncé à tout pour suivre l’Agneau partout où il ouvre la voie. La terre a perdu son attrait. Mes espoirs, mes joies, mes affections sont maintenant tous centrés sur les choses divines d’en haut. Je ne veux pas autre chose que de m’asseoir aux pieds de Jésus, et d’apprendre de lui, pas d’autre occupation que d’être au service de mon Père céleste, pas d’autre bonheur que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence. »GMA 249.4

    L’aide de Sœur Annie au bureau comme correctrice, etc., était opportune. Pendant trois ans elle travailla fidèlement et efficacement, recevant seulement le logement, la nourriture et des vêtements. À la fin de cette période, la tuberculose l’avait choisie comme victime. Pendant les ravages de cette longue et mortelle maladie, elle écrivit quelques beaux poèmes, le plus beau de tous étant, « Home Here and Home in Heaven » (la maison ici-bas et la maison dans le ciel), dont elle écrivit la préface la veille de sa mort, le 26 juillet 1855 ; une préface qui exprime si bien les grâces de la simplicité et de l’humilité qui étaient si développées chez elle que nous ne pouvons nous empêcher de la reproduire dans son intégralité :GMA 249.5

    « Je remercie mon Dieu pour cette tâche agréableGMA 249.6

    Qui m’a été donnée pendant que j’étais ici-bas ;GMA 249.7

    Et quand mes cantiques cessèrent de couler,GMA 249.8

    Je me suis mise à genoux et je me suis tournée vers le ciel.GMA 250.1

    Que personne n’attaque cet humble travail,GMA 250.2

    Exposant ses faiblesses à la vue de tous ;GMA 250.3

    Travail qui jaillit du fruit de l’infortune,GMA 250.4

    Et qui grandit sous la rosée du chagrin. »GMA 250.5

    GESTION DIFFICILE DES AFFAIRES DOMESTIQUES

    En avril 1852, Frère White déménagea de Saratoga Springs à Rochester, N.Y. Ce fut dans cette ville, au 124 de l’avenue du Mont Hope que pour la première fois ils installèrent leur foyer avec des articles achetés et non empruntés. Mais si grande était leur anxiété pour le succès du travail de publication, pour que le périodique soit publié régulièrement et que, par conséquent, la vérité se propage, qu’ils se privèrent d’un grand nombre des conforts ordinaires de la vie.GMA 250.6

    Vous pouvez lire comment ils commencèrent leur ménage à cette époque dans la lettre privée suivante écrite par Sœur White à la famille de S. Howland, le 16 avril 1852 :GMA 250.7

    « Nous nous installons juste, ici à Rochester. Nous avons loué une vieille maison pour 175 $ par an. Nous avons mis la presse dans la maison. Sinon nous devrions payer 50 $ par an pour louer un bureau. Vous ririez si vous pouviez nous observer et voir nos meubles. Nous avons acheté deux anciens lits pour vingt-cinq centimes chacun. Mon mari m’a apporté six vieilles chaises pour lesquelles il a payé un dollar : il n’y en a pas deux pareilles. Ensuite il m’a apporté quatre vieilles chaises de plus, sans siège, pour lesquelles il a payé soixante-deux centimes le tout. Les châssis sont solides, et j’ai fait des sièges en les perçant. Le beurre est si cher que nous n’en achetons pas, nous ne pouvons pas non plus nous permettre d’acheter des pommes de terre. Nous utilisons de la compote de fruits à la place du beurre, et des navets à la place de pommes de terre. Notre premier repas a été pris sur une grille de cuisinière, placée sur deux tonneaux de farine vide. Nous sommes prêts à supporter des privations si l’œuvre de Dieu peut être avancée. Nous croyons que la main du Seigneur était dans notre arrivée à cet endroit. Il y a un grand champ de travail, et peu d’ouvriers. Notre dernier sabbat a été excellent. Le Seigneur nous a rafraîchis par sa présence. »GMA 250.8

    LA LIBÉRALITÉ DES CROYANTS

    Dans le premier numéro de la Review, imprimé à Rochester le 6 mai 1852, Frère White dit, en parlant du déménagement de Saratoga à Rochester :GMA 250.9

    « Les frères ont fourni les moyens pour soutenir le périodique au-delà de nos attentes. Et bien que les dépenses fussent considérables pour notre déménagement de Saratoga Springs et pour commencer le périodique dans cette ville, nous sommes libres de dettes. »GMA 250.10

    SACRIFICE DES EMPLOYÉS

    Dans le numéro 12 du 14 octobre, une note de travail dit :GMA 251.1

    « Cependant, le bureau n’a pas de dette pour la raison suivante : Frères Belden et Stowell qui ont travaillé au bureau ces six derniers mois, ont reçu, à peine un peu plus que de quoi se loger et manger. D’autres employés, engagés dans le même travail, n’ont pas reçu plus qu’eux. Ce sera certainement un plaisir pour tous les amis de la vérité présente d’aider à combler la lacune en argent reçu, pour que ceux qui ont travaillé dur pour publier la Review, surtout pendant notre absence pour cause de maladie, puissent recevoir un soutien confortable. »GMA 251.2

    ADHÉSIONS À ROCHESTER, N.Y

    Au cours de l’été 1852, lorsque le travail de publication avait plutôt bien commencé à Rochester, Frère White et son épouse firent un voyage de trois mois avec un cheval et son attelage, vers l’est jusqu’à Bangor (Maine), tenant des réunions et visitant les observateurs du sabbat disséminés le long du chemin. Avant leur retour, et commençant le 26 septembre, Frère J. N. Andrews donna une série de discours au 124 de l’avenue du Mont Hope. Pendant cette campagne, huit adventistes du premier jour, dont l’auteur, acceptèrent la vérité présente.GMA 251.3

    GUÉRISON D’OSWALD STOWELL

    Un vendredi soir d’octobre, Frère White et son épouse furent de retour chez eux de leur tournée dans l’est. Le jour suivant (sabbat) nous les vîmes pour la première fois, à la réunion du sabbat. Pendant cette réunion, le typographe Oswald Stowell souffrait d’une grave attaque de pleurésie et avait été abandonné à la mort par son médecin. Le médecin a dit qu’il ne pouvait « rien faire pour lui. » Pendant le service, Oswald était dans une pièce voisine et dans une grande souffrance physique. À l’issue de la réunion, il demanda que des prières soient offertes en sa faveur. J’ai été invité à participer avec d’autres à une réunion de prière. Nous nous sommes agenouillés à son chevet et, pendant que des prières étaient offertes, Frère White l’oignit « d’huile au nom du Seigneur. » On ressentit la présence de l’Esprit de Dieu, et il fut instantanément guéri. Quand nous nous relevâmes de la prière, il était assis sur son lit et se frappait les côtés qui auparavant avaient été si douloureux, et il dit, « je suis complètement guéri. Je vais être en mesure de travailler à la presse à main demain. » C’est ce qu’il fit deux jours plus tard.GMA 251.4

    LA VISION DE SŒUR WHITE DEVANT LE GROUPE DE ROCHESTER

    La même bénédiction qui guérit Frère Stowell tomba dans une plus grande mesure encore sur Sœur White et, alors que Frère White se retournait pour la regarder, il dit, « Ellen est en vision ; elle ne respire pas lorsqu’elle est dans cet état. Si l’un de vous désire vérifier ce fait, vous êtes libres de l’examiner. » Elle resta ainsi en vision pendant environ une heure et vingt minutes. Dans cette condition, elle prononça des mots et des phrases parfois distincts ; mais même par l’examen le plus minutieux on ne pouvait discerner aucune respiration dans son corps.GMA 252.1

    VISION DES ACTIONS D’UN MEMBRE ABSENT

    Après que Sœur White fut sortie de cette vision, elle raconta ce qu’elle avait vu. Avant le retour de Frère White et de son épouse de leur voyage de l’est, l’un de nous avait quitté la ville, et était en voyage d’affaires dans l’État du Michigan. Il n’était donc pas présent à cette réunion, et il n’avait jamais vu Frère White ni sa femme. En relatant sa vision, Sœur White nous dit, entre autres choses, ce qu’elle vit au sujet d’un homme qui, alors qu’il voyageait loin de chez lui, avait beaucoup à dire au sujet de la loi de Dieu et du sabbat, mais transgressait en même temps l’un des commandements. Elle dit que c’était un individu qu’elle n’avait jamais rencontré, mais elle croyait qu’elle allait le voir à un moment donné, car son cas lui avait été révélé. Aucun d’entre nous, cependant, ne supposait que ce fut quelqu’un que nous connaissions.GMA 252.2

    Environ six semaines après cette vision, le frère mentionné précédemment revint du Michigan. Dès que Sœur White vit son visage, elle dit à l’une des sœurs, « c’est l’homme que j’ai vu en vision, dont je vous ai parlé. » La vision étant liée à ce frère, en présence de sa femme et de plusieurs autres personnes, Sœur White lui dit, « Comme Nathan dit à David : Tu es cet homme. » Alors il fit exactement ce que Paul dit que certaines personnes feraient lorsqu’elles sont reprises pour leurs péchés par le don de prophétie : « Mais si tous prophétisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous » (1 Corinthiens 14:24, 25). Après avoir écouté Sœur White répéter ses mauvais agissements, ce frère tomba à genoux devant sa femme, et avec larmes lui dit ainsi qu’aux quelques personnes présentes, « Dieu est réellement au milieu de vous », puis fit une confession complète de ses agissements dans le Michigan, en transgressant le septième commandement, comme cela fut révélé au moment où cela se passait, à plus de huit cents kilomètres de distance.GMA 252.3

    Ainsi, en quelques semaines nous eûmes une solide confirmation des témoignages. Non seulement nous fûmes amenés à dire qu’ils étaient le fruit d’un pouvoir surnaturel, mais qu’ils venaient d’une source qui, en termes non équivoques, reprenait les hommes pour leur péché.GMA 253.1

    URIAH SMITH S’ASSOCIE AU BUREAU DE LA REVIEW

    C’est au cours de la publication du 3e volume de la Review qu’Uriah Smith commença à observer le sabbat, et devint associé au bureau de la Review, où il fut écrivain et éditeur pendant tant d’années. Sa première production publiée dans le périodique fut un poème intitulé, « The Warning Voice of Time and Prophecy » (la voix d’avertissement du temps et de la prophétie), qui parut le 17 mars 1853.GMA 253.2

    Frère Smith entendit d’abord le message du troisième ange lors d’une conférence tenue à Washington, N.H., du 10 au 12 septembre 1852. De retour chez lui à West Wilton, il étudia avec soin ce qu’il avait entendu, et commença à observer le septième jour le premier sabbat de décembre 1852.GMA 253.3

    Il s’est associé au bureau de la Review à Rochester, N.Y., le 3 mai 1853, où lui et sa sœur Annie travaillèrent pour leur nourriture, leur logement et leur habillement, au lieu d’enseigner dans un collège pour 1.000 $ par an plus leur nourriture et leur logement. Tels étaient, en sorte, certains des sacrifices faits pour établir l’œuvre du message du troisième ange à ses débuts.GMA 253.4

    CONSACRÉ PASTEUR

    Vers l’année 1863, Frère Smith a commencé à exercer son don d’orateur. En 1866, il a été consacré ministre de l’évangile, après quoi il a beaucoup travaillé dans des camps-meetings et à faire des conférences dans plusieurs États, de l’Atlantique au Pacifique, ainsi que dans le travail pastoral à l’église de Battle Creek, son église d’origine. Après l’ouverture de l’université de Battle Creek, il a plus ou moins enseigné dans le département biblique de cette institution. Il traversa l’océan Atlantique en 1894 pour le compte de la Review et visita différents pays d’Europe. En Syrie, il contracta une fièvre qui eut des effets dont il ne se remit jamais complètement.GMA 253.5

    CINQUANTE ANS DE TRAVAIL INFATIGABLE

    De 1853 à 1903, un demi-siècle, Frère Smith eut une liaison éditoriale presque constante avec la Review ; et pendant la plus grande partie de cette époque, il eut l’ensemble de la gestion de la rédaction du périodique. Même le jour de sa mort, lorsqu’il fut frappé par un accident vasculaire cérébral paralysant, il était sur le chemin du bureau avec du matériel préparé pour l’impression. Il a également contribué à plusieurs volumes importants de la littérature de la dénomination. Parmi ces œuvres sont Les Prophéties de Daniel et l’Apocalypse, Nature and Destiny of Man (nature et destinée de l’homme), un volume sur le Sanctuary and Twenty-three Hundred Days, (le sanctuaire et les deux mille trois cents jours), The Marvel of Nations (la merveille des nations), Modern Spiritualism (le spiritualisme moderne). Le premier de ces volumes a été écrit principalement entre 9 heures du soir et minuit, après sa journée de travail au bureau et à la rédaction.GMA 253.6

    LA MORT DE FRÈRE SMITH

    Sa vie fut utile et bien dépensée. Il se repose de ses œuvres, s’étant endormi en Jésus le 6 mars 1903. Mais on peut vraiment dire de lui, « ses œuvres le suivent, » et bien que mort, il parle encore.GMA 254.1

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