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Le Grand Mouvement Adventiste - Contents
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    Chapitre 23 – Les institutions de santé

    « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 2).GMA 284.1

    Le sabbat 6 juin 1863, Frère et Sœur White ont assisté à une réunion sous la tente tenue par les Frères Cornell et Lawrence à Otsego, Michigan. Mme White y a reçu une vision qui ouvrit devant elle le sujet de la réforme sanitaire. À partir de ce moment, des articles sur la santé et la vie saine ont été publiés dans la Review, et elle commença à écrire ce qui lui avait été révélé sur la santé. Une partie parut dans le Témoignage n° 11, et dans un ouvrage intitulé, How to Live (comment vivre).GMA 284.2

    Le sujet de la vie saine et de ses propres relations au développement physique, mental, et spirituel, a été mis en lumière devant le peuple. Dans la Review du 25 octobre 1864, Frère J. N. Andrews a formulé les importantes suggestions suivantes sur ce sujet :GMA 284.3

    J. N. ANDREWS SUR UNE VIE SAINE

    « Laisser tomber chaque article de nourriture préjudiciable et mener des vies de tempérance sous l’influence d’une bonne instruction et d’une bonne conscience envers Dieu sont parmi les choses les plus essentielles pour une bonne santé. Nos corps sont les temples de l’Esprit Saint. Pour que nous puissions véritablement le glorifier dans notre corps comme dans notre esprit, combien il est nécessaire que nous possédions complètement toutes les puissances de notre être physique ! Dieu merci, ce sujet est maintenant mis devant notre peuple de façon spéciale. La santé et la force sont parmi les choses les plus précieuses pour nous, et d’une plus grande conséquence pour ceux qui devront assister aux grands événements du temps de détresse. »GMA 284.4

    Le sujet de l’hygiène biblique et de la tempérance chrétienne a été préconisé, non seulement à travers les colonnes de la Review, mais par nos ministres.GMA 284.5

    Lors de la Conférence Générale, le 20 mai 1866, l’instruction suivante a été donnée par Mme White (on trouve la même chose dans le Témoignage n° 11) :GMA 284.6

    AVOIR UN ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ

    « On m’a montré que nous devrions avoir une maison pour les affligés et pour ceux qui souhaitent apprendre à prendre soin de leur corps pour qu’ils puissent prévenir la maladie...GMA 285.1

    Lorsque des incroyants recourront à une institution consacrée à la réussite du traitement des maladies dirigée par des médecins observateurs du sabbat, ils seront placés directement sous l’influence de la vérité. En se familiarisant avec notre peuple et notre foi réelle, leur préjudice sera surmonté, et ils seront favorablement impressionnés. En étant ainsi placés sous l’influence de la vérité, certains ne vont pas seulement obtenir le soulagement de leurs infirmités physiques, mais trouveront le baume guérisseur pour leurs âmes malades du péché. »GMA 285.2

    PRÉDICTION DES RÉSULTATS

    « Lorsque la santé des personnes invalides s’améliore avec un traitement judicieux, et qu’ils recommencent à profiter de la vie, ils font confiance à ceux qui ont contribué à la restauration de leur santé. Leurs cœurs sont remplis de gratitude, et la bonne semence de la vérité s’y logera plus facilement et, dans certains cas, elle sera nourrie, germera, et portera du fruit à la gloire de Dieu. Une telle âme précieuse sauvée aura plus de valeur que tous les moyens nécessaires pour créer une telle institution… »GMA 285.3

    « Certains, qui s’en iront guéris ou qui auront grandement bénéficié, seront le moyen d’introduire notre foi dans de nouveaux lieux, et d’établir la vérité là où il aurait été impossible d’avoir accès si le préjudice n’avait pas d’abord été retiré des esprits par leur séjour chez nous dans le but de retrouver la santé. »GMA 285.4

    Il fut décidé, par un vote unanime de notre peuple assemblé, d’ouvrir dès que possible un établissement de santé dans ou près de Battle Creek, et de le mettre sous la direction médicale du Dr H. S. Lay, qui avait passé, en plus de son ancienne formation médicale, plus d’un an dans un établissement de cure d’eau de la côte est, pour apprendre les méthodes hydrothérapiques de traitement de la maladie.GMA 285.5

    ACHAT DU SITE D’UN CENTRE DE SANTÉ

    À cette époque, l’établissement d’une telle institution ressemblait à une grande entreprise ; et s’il n’y n’avait pas eu ce témoignage encourageant concernant le résultat, il y aurait eu un certain retard dans le début du travail. Cependant il n’y eut pas de retard car, quelques jours seulement après la fin de la conférence, on acheta la spacieuse maison d’habitation du juge Graves, avec trois hectares de terres, qui constituait sa belle résidence à l’ouest de Battle Creek. Attenante à cette construction était une maison à un étage, construite autrefois pour servir de salles de bain. Dans ces bâtiments, le Health Reform Institute (institut pour la réforme sanitaire) fut ouvert.GMA 285.6

    Dans la Review du 19 juin 1866, on fit le premier appel général pour des actions dans l’institution. Dans le même numéro du périodique, on déclara que des actions avaient déjà été souscrites par les églises de Battle Creek, Michigan, et Olcott, N.Y., pour un montant de 2.625 $, ou 105 actions de 25 $ chacune. Comme l’État du Michigan n’avait pas de loi pour former une société de gérance d’établissements de santé, la propriété fut détenue en fiducie pendant un certain temps, jusqu’à ce qu’une société soit organisée.GMA 286.1

    COMMENCEMENT D’UN JOURNAL DE SANTÉ

    Le premier août, les gestionnaires commencèrent à publier un mensuel sur la santé, en forme de magazine de 16 pages avec une couverture. Il fut appelé The Health Reformer (le réformateur de santé). Ce périodique continue toujours, sous le nom de Good Health (bonne santé), et il est aujourd’hui le magazine mondial de référence sur la santé. Ce journal traitait non seulement de la santé et des principes de tempérance, mais était aussi un moyen de publicité pour l’établissement de santé, qui fut officiellement ouvert pour patients et pensionnaires le 5 septembre 1866. Voilà donc l’institution, achetée, équipée et en ordre de marche moins de quatre mois après que le sujet soit mentionné pour la première fois à notre peuple ; la somme de 11.000 $ était souscrite en actions, et une grande partie en avait déjà été payée.GMA 286.2

    ORGANISATION D’UNE SOCIÉTÉ MÉDICALE

    Au cours de l’hiver de 1866-67, une loi fut adoptée par la législature du Michigan en vertu de laquelle on pouvait former une société gérant un établissement de santé. Le 17 mai 1867, cette mesure a été prise, des règlements administratifs ont été adoptés, et l’immobilier et d’autres biens furent transférés aux administrateurs dûment élus. L’ensemble des actions souscrites jusqu’à cette date était de 26.100 $, dont 18.264,87 $ avaient été payés. L’institution avait un corps de médecins et d’aides compétents, et les bâtiments étaient pratiquement pleins de patients, dont plusieurs avaient déjà embrassé notre foi, ayant fait connaissance avec notre peuple et avec la vérité après leur arrivée dans l’établissement.GMA 286.3

    VÊTEMENTS SAINS

    De tout temps et dans tous les pays du monde, le cœur naturel est sensible à l’influence du monde, avec son orgueil de la vie, ses folies et ses modes. L’année 1863 ne fit pas exception dans notre propre pays, quand la santé et la question de l’habillement furent montrées à Mme White, comme on le voit par l’engouement des dames à suivre la mode dominante de porter des cerceaux, dont les dimensions les faisaient ressembler à des montgolfières à l’envers. Vers la même époque, deux autres extrêmes dans le vêtement furent introduits et suscitaient beaucoup de discussions ! Un court avertissement préparera peut-être le lecteur à mieux comprendre un témoignage donné par Mme White sur le sujet de l’habillement, trouvé dans Testimony for the Church (témoignage pour l’église), n° 10.GMA 286.4

    CONDAMNATION DES EXTRÊMES DANS L’HABILLEMENT

    Le premier extrême était de porter des robes ayant une traîne de 25 à 50 centimètres de long ou plus, selon la fantaisie de l’utilisatrice. On les laissait souvent glisser sur le sol, et les hommes les appelaient « balayeuses des rues. » Le deuxième extrême était exactement l’opposé : c’était un style aussi proche que possible de celui porté par les hommes. Cette mode fut adoptée par ceux qui suivaient Mlle Bloomer, et fut donc appelée la robe « bloomer. » Puis le nom fut changé en « costume américain. » Des conventions étaient tenues de place en place par les défenseurs de ce costume, et beaucoup de nos sœurs étaient en faveur de son adoption. Certaines le portaient.GMA 287.1

    UN TÉMOIGNAGE SUR LA QUESTION VESTIMENTAIRE

    Concernant ce qui fut montré à Mme White sur la question vestimentaire, je vais citer quelques paragraphes du Témoignage n° 11 : « Le peuple de Dieu fidèle est la lumière du monde et le sel de la terre, et ils devraient toujours se souvenir que leur influence a de la valeur. Si elles échangeaient la robe extrêmement longue contre celle extrêmement courte, ils détruiraient, dans une large mesure, leur influence. Les incroyants, à qui elles doivent faire du bien et qu’elles doivent amener à l’Agneau de Dieu, seraient dégoûtés. De nombreuses améliorations peuvent être apportées dans l’habillement de la femme en ce qui concerne la santé sans pour cela faire un si grand changement qui dégoûterait le spectateur.GMA 287.2

    LA RÉFORME VESTIMENTAIRE

    La forme ne doit pas du tout être comprimée par des corsets et des baleines. L’habit doit être fait en sorte que les poumons et le cœur puissent agir librement et sainement. La robe devrait atteindre un peu en dessous le haut de la botte, mais devrait être assez courte pour être éloignée de la saleté du trottoir et de la rue, sans avoir à la soulever avec la main. Une robe encore plus courte que cela serait adéquate, pratique et saine pour les femmes lorsqu’elles font leurs travaux ménagers, et en particulier pour celles qui sont obligées d’effectuer un tant soit peu de travail à l’extérieur.GMA 287.3

    LE CORPS DOIT ÊTRE VÊTU UNIFORMÉMENT

    Quelle que soit la longueur de la robe, les membres doivent être habillés aussi complètement que ceux des hommes. Cela peut être fait en portant des pantalons doublés, réunis par une bande en haut et attachés à la cheville, ou des pantalons complets se rétrécissant vers le bas ; et ils doivent être suffisamment longs pour arriver à la chaussure. Les membres et les chevilles ainsi revêtus sont protégés contre les courants d’air. Si les pieds et les membres sont confortables avec des vêtements chauds, la circulation sera homogène, et le sang restera pur et sain, parce qu’il n’est pas refroidi ni entravé lors de son passage à travers le système. »GMA 288.1

    La longueur de cette robe fut présentée comme un juste milieu entre la robe à traîne et le costume américain. On n’a pas dit que son port était obligatoire, mais que les femmes ne doivent pas suivre une voie qui couperait leur influence, et dégoûterait ceux qu’elles devraient aider. On n’a pas dit qu’elles devaient couvrir les chevilles de la manière décrite ici, mais que cela pouvait être fait de cette façon. Si le même but est obtenu d’une autre manière, comme avec de longs sous-vêtements et des jambières tricotées, cela serait en parfaite harmonie avec ce témoignage.GMA 288.2

    CINQ POINTS ESSENTIELS POUR UN VÊTEMENT SAIN

    Nous pouvons noter cinq éléments essentiels caractérisant des vêtements sains dans le modèle de vêtement recommandé ici, à savoir :GMA 288.3

    1. Rejeter les corsets et toute compression de la taille.GMA 288.4

    2. Se débarrasser de toutes les bandes sur les bras ou les membres inférieurs qui entraveraient la libre circulation du sang.GMA 288.5

    3. Vêtir toutes les parties du corps de la même manière, en particulier les pieds et les chevilles.GMA 288.6

    4. Suspendre les jupes aux épaules avec des bandes, et en aucun cas leur permettre de pendre aux hanches.GMA 288.7

    5. La longueur de la robe.GMA 288.8

    Les quatre premiers points sont maintenant préconisés par tout médecin intelligent, et quant au cinquième, la traîne et la robe extrêmement courte sont maintenant toutes deux rejetées.GMA 288.9

    MME JENNESS-MILLER SUR L’HABILLEMENT

    Au cours de l’année 1890, Mme Jenness-Miller, de New York, dans le magazine de vêtements hygiéniques le plus scientifique de l’époque, plaida pour que les femmes raccourcissent leurs robes peu à peu, pour ne pas faire un changement trop brusque, jusqu’à ce qu’elles soient amenées au bord d’une botte de femme, exactement la longueur que ce témoignage n° 11 préconisait.GMA 288.10

    L’APPROBATION DU DR TRALL

    Le dernier jour du mois de mai 1868, le Dr R. T. Trall, du Collège d’hygiène thérapeutique de Florence Heights, New Jersey, donna une série de présentations pendant une semaine devant nos pasteurs à Battle Creek, Michigan. Pendant ces présentations, le médecin était l’invité de Frère White. Mme White n’a pas assisté aux conférences, mais alors que le médecin sortait tous les jours dans l’attelage avec Frère et Sœur White et Frère J. N. Andrews, il était entendu qu’il devait écouter ses idées sur l’hygiène, la maladie et ses causes, les effets des médicaments, etc. Elle a simplement parlé de ce qui lui avait été montré en vision, sans mentionner, toutefois, la source d’où elle tirait ses connaissances. Le médecin a déclaré que la science médicale était en harmonie avec les idées qu’elle exprimait. Frère Andrews m’a dit qu’à la fin de la conversation de la deuxième journée, le médecin a demandé à Mme White où elle avait obtenu son diplôme en sciences médicales. Il fut surpris d’apprendre qu’elle n’avait jamais étudié ces choses, mais lui disait ce qui lui avait été montré à Ostego, Michigan, le 6 juin 1863. Il lui a donné l’assurance que ses idées étaient toutes dans la plus grande harmonie avec la physiologie et l’hygiène, et que sur de nombreux sujets elle en savait plus que lui. Après environ cinq jours de promenades et de discussions, le médecin voulut savoir de Frère White pourquoi il avait été invité à quitter son collège pour donner des présentations devant les ministres à Battle Creek. Il dit, « Mme White est aussi bien préparée que moi pour leur donner les instructions nécessaires en matière d’hygiène. »GMA 289.1

    LA SCIENCE MÉDICALE APPROUVE

    Ses nombreux écrits sur les diverses branches d’hygiène ont été disponibles au public depuis des années, et beaucoup d’entre eux sont désormais rassemblés en un volume intitulé Christian Temperance and Bible Hygiene (chapitres 1-11 et 15-21 de Tempérance Chrétienne). Certains médecins parmi les plus cultivés ont déclaré, après un examen attentif de ces écrits, que la science médicale est en parfait accord avec eux. En ce qui la concerne, ces écrits ne sont pas le résultat de l’étude, mais simplement la mise par écrit de ce que le Seigneur lui a révélé en vision.GMA 289.2

    LE TÉMOIGNAGE DU DR KELLOGG

    En témoignage de la façon dont les recherches de la science médicale sont en accord avec ce qui a été montré en vision à Mme White en 1863, je vais citer un extrait de la préface de Christian Temperance. Ces lignes furent écrites par le docteur J. H. Kellogg, qui est à la tête du célèbre centre de santé de Battle Creek (Michigan). Il dit :GMA 289.3

    1. « À l’époque où ces écrits apparurent pour la première fois, le sujet de la santé était presque totalement ignoré, non seulement des personnes à qui ils étaient adressés, mais du monde entier.GMA 290.1

    2. Les quelques personnes défendant la nécessité d’une réforme dans les habitudes physiques propageaient, dans la promotion de véritables principes de réforme, les erreurs les plus patentes, et dans certains cas, les plus dégoûtantes.GMA 290.2

    3. Personne dans le monde entier ne présentait un ensemble harmonieux et systématique de vérités sur l’hygiène, sans erreur manifeste et en accord avec la Bible et les principes de la religion chrétienne.GMA 290.3

    C’est dans ces circonstances que ces écrits firent leur apparition. Les principes enseignés n’étaient pas l’application d’une autorité scientifique, mais étaient présentés de façon simple, directe, par une personne qui ne prétendait pas avoir de connaissance scientifique, mais qui prétendait écrire avec l’aide et l’autorité de l’illumination divine. »GMA 290.4

    LES PRINCIPES ONT RÉSISTÉ À L’ÉPREUVE

    « Comment les principes présentés dans ces circonstances particulières et avec des prétentions si remarquables passèrent-ils l’épreuve du temps et de l’expérience ? C’est une question que l’on peut très bien se poser. Sa réponse se trouve dans des faits qui peuvent être vérifiés facilement… Les principes qui étaient, il y a un quart de siècle, soit entièrement ignorés, soit en butte au ridicule, ont fait leur petit bonhomme de chemin dans la confiance et l’estime du public, jusqu’à ce que le monde oublie tout à fait qu’ils n’ont pas toujours été ainsi acceptés. De nouvelles découvertes scientifiques et de nouvelles interprétations d’anciens faits ont continuellement ajouté des preuves positives, jusqu’au temps présent où tous les principes défendus il y a plus d’un quart de siècle sont supportés de la manière la plus forte possible par des preuves scientifiques.GMA 290.5

    PREUVE DE L’ORIGINE DIVINE DES VISIONS

    Cela doit certainement être considéré comme une chose remarquable, et une évidence de preuves indubitables de la direction et de la perspicacité divine : entourés d’enseignements contradictoires et confus, qui prétendent avoir l’autorité de la science et de l’expérience, mais qui sont pervertis par des notions extrémistes, et rendus impuissants à faire le bien à cause d’un grand mélange d’erreurs, nous devons admettre que c’est quelque chose d’extraordinaire qu’une personne, ne prétendant pas avoir de connaissance scientifique ni d’érudition, puisse être capable d’organiser, à partir de la confusion et de l’erreur de la masse d’idées avancées par quelques écrivains et penseurs sur les sujets de la santé, puisse être capable d’organiser, dis-je, un ensemble de principes d’hygiène si harmonieux, si cohérent, et si authentique que les discussions, les recherches, les découvertes, et l’expérience d’un quart de siècle n’ont pas réussi à renverser un seul principe, mais n’ont servi qu’à établir les doctrines enseignées. » Daté, « Battle Creek, Michigan, 1890. »GMA 290.6

    AGRANDISSEMENT DE L’ÉTABLISSEMENT DE SANTÉ

    Sous la direction du docteur J. H. Kellogg, qui se lia à l’institution en tant que médecin en chef en 1876, on a constaté que la demande de traitement était si grande qu’au printemps 1877 il y avait besoin de plus de chambres. Le nom de l’établissement fut changé en 1876 de « Health Reform Institute » en « Medical and Surgical Sanitarium » (centre de santé médical et chirurgical), et en 1878, un nouveau bâtiment principal fut érigé.GMA 291.1

    Cette structure mesurait 45 mètres sur 15, de quatre niveaux au-dessus du sous-sol. Elle était chauffée entièrement à la vapeur et éclairée au gaz. Peu après son ouverture, elle était presque entièrement remplie de patients et de clients.GMA 291.2

    Jusqu’à cette époque, ce qui avait été prédit en 1866 par le témoignage de Mme White, concernant l’institution, avait été remarquablement accompli. Des dizaines de personnes avaient déjà accepté la lumière de la vérité présente. Ces personnes eurent leur attention pour la première fois attirée sur ce peuple lorsqu’elles vinrent à l’institution à la recherche de la santé.GMA 291.3

    RURAL HEALTH RETREAT (RETRAITE RURALE DE SANTÉ)

    Dans la revue Signs of the Times du 22 novembre 1877, le docteur M. G. Kellogg, demi-frère de J. H. Kellogg, a annoncé qu’il avait acquis une propriété sur Howell Mountain, à quatre kilomètres au nord-est de St Helena, dans le comté de Napa, en Californie, et qu’il était sur le point d’y ériger un bâtiment appelé « Rural Health Retreat », du côté de Crystal Springs. Au cours de l’hiver 1877-1878, un bâtiment a été érigé, et fut ouvert pour le traitement des patients au début de 1878. Cette maison de retraite de santé, comme l’établissement mère, le centre de santé de Battle Creek, n’a pas seulement augmenté en proportion, mais a également été un lieu où beaucoup de personnes ont été amenées à la connaissance et à l’acceptation du message.GMA 291.4

    LE PACIFIC HEALTH JOURNAL (JOURNAL DE SANTÉ DU PACIFIQUE)

    L’été 1885 fut vraiment une période riche en événements pour les progrès de la cause du message du troisième ange. Le 1er mai, la Rural Health Retreat de St Helena fut placée sous la gestion médicale d’un médecin diplômé régulièrement. Au mois de juin, un magazine bimensuel de 24 pages commença à être publié sous la supervision éditoriale de Frère J. H. Waggoner, le Pacific Health Journal and Temperance Advocate. Par ces différents moyens, une vie nouvelle entra dans l’établissement de santé, qui, au lieu de perdre de l’argent comme les années précédentes, commença à montrer, d’année en année, un bénéfice net dans son fonctionnement, passant de 2.000 $ à 4.000 $ par an, jusqu’à la clôture d’avril 1891 où il avait un bénéfice net de plus de 12.000 $.GMA 291.5

    À la réunion de l’association de la « Rural Health Retreat », à St Helena en 1887, la déclaration suivante a été faite concernant la situation financière de l’institution : le 1er mai 1885, la valeur nette de l’institution n’était que de 5.322,76 $ soit 2.547,24 $ de moins que les actions qui avaient été émises jusqu’à cette date. En d’autres termes, l’institution avait consommé la totalité de son bénéfice et 2.547,24 $ de son capital d’actions. Le 1er avril 1887, la valeur de l’institution au-dessus de toutes ses dettes s’élevait à 21.372,64 $, soit un gain de 16.049,88 $ en vingt-trois mois. De cette somme, des actions avaient été prises pour un montant de 5.280 $, et des dons furent faits à l’institution pour un montant de 2.497,60 $ ; ainsi, le fonctionnement de l’institution avait rapporté un gain net de 8.272,28 $. À cette époque, le mensuel Pacific Health Journal était publié avec 32 pages et une couverture, et on a constaté qu’il rendait de plus grands services qu’avant pour la promotion des intérêts et des principes de l’institution.GMA 292.1

    ŒUVRES DE BIENFAISANCE

    Dans le Medical Missionary (missionnaire médical) de janvier 1891, parlant du centre de santé de Battle Creek, le Dr J. H. Kellogg disait :GMA 292.2

    « Les traitements de charité (gratuits), administrés au cours du quart de siècle de l’existence de l’institution, s’élèvent à beaucoup plus que 100.000 $, soit plusieurs fois le capital investi initialement.GMA 292.3

    En plus de ce travail de bienfaisance, l’institution a envoyé des conférenciers, des infirmiers, des instructeurs dans des écoles de cuisine et d’autres personnes qui ont été formées pour différentes lignes de l’œuvre missionnaire. »GMA 292.4

    UN PLAIDOYER POUR LES ORPHELINS

    Lors de la Conférence Générale, le 8 mars 1891, le docteur Kellogg a fait un plaidoyer très touchant en faveur des orphelins. Il a dit : « Je me désigne moi-même comme “délégué extraordinaire”, et je vais représenter les non-représentés, les orphelins, qui n’ont personne pour prendre soin d’eux. »GMA 292.5

    DON DE 30.000 $ DE MME HASKELL

    Dans Home Missionary (le foyer missionnaire) de janvier 1892, un appel pressant a été fait pour obtenir des moyens pour construire un orphelinat. Ce périodique publia les noms de ceux dont les promesses de dons pour un orphelinat s’élevaient à 17.716 $. D’après les promoteurs de l’idée de cette entreprise, ce montant était trop petit pour un projet aussi grand, et donc on craignait un retard dans l’exécution des travaux. Mais celui qui voit la fin depuis le commencement, et à qui appartient « toutes les bêtes des montagnes par milliers », organisa les événements de telle sorte qu’une dame riche qui n’était pas de notre foi, Mme Caroline E. Haskell, de Chicago, veuve de M. Frederick Haskell, en entendant parler de ce projet d’œuvre de charité, mit aussitôt la somme de 30.000 $ à la disposition du comité de construction, avec la simple stipulation qu’elle soit entièrement utilisée pour la construction d’un orphelinat d’après les plans précédemment définis, que la construction soit faite dans un esprit large et libéral, et que l’institution s’appelle la Haskell Memorial Home, en mémoire de son défunt mari.GMA 292.6

    Les moyens étant ainsi fournis, l’association missionnaire médicale et de bienfaisance fut capable, au cours de l’année, d’ériger et d’ouvrir l’orphelinat. Ce bâtiment fut inauguré le 25 janvier 1894. Pendant la plus grande partie du temps depuis cette date, la famille, composée d’orphelins, d’aides, et d’enseignants, comportait en moyenne une centaine de personnes.GMA 293.1

    LE FOYER ‘JAMES WHITE MEMORIAL’

    Outre les soins et l’entretien de ces orphelins, cette association a la gestion d’une autre institution de bienfaisance, appelée James White Memorial Home, où plus d’une vingtaine de personnes âgées et de sans-abri sont soignés et mis à l’aise.GMA 293.2

    LES MISSIONNAIRES MÉDICAUX

    Dans cette ligne de travail, une autre étape agressive fut prise lorsque la formation de missionnaires médicaux a été entreprise. En hommage à cet effort pour le relèvement de l’humanité, Mme White, écrivant de Preston, en Australie, le 16 septembre 1892, a dit :GMA 293.3

    « J’aimerais qu’il y ait une centaine d’étudiants en formation où il y en a maintenant un seul. Il doit en être ainsi. Hommes et femmes peuvent être plus utiles en tant que missionnaires médicaux que comme missionnaires sans éducation médicale. »GMA 293.4

    Le nombre de personnes suivant un cours d’instruction les préparant à commencer une vie de service a largement augmenté depuis qu’elle écrivit cela.GMA 293.5

    CROISSANCE DE L’ŒUVRE DE SANTÉ

    Dans le Medical Missionary de janvier 1894, nous trouvons une brève déclaration donnant des faits intéressants concernant la croissance de l’œuvre de santé. Elle dit ceci :GMA 293.6

    « Le Health Reform Institute a été organisé en 1866… Une modeste maison à ossature en bois a été achetée, une résidence privée dans un endroit sain et agréable sur les hauteurs de Battle Creek, une des villes du Michigan en pleine croissance. Deux médecins, deux adjoints aux bains, un infirmier (sans formation), trois ou quatre aides, un patient, une bonne dose d’inconvénients, et une grande foi dans l’avenir de l’institution et dans les principes sur lesquels elle était fondée, tel fut le début de la présente entreprise. Elle était connue sous le nom de Health Reform Institute.GMA 293.7

    Sur le site de la maison d’origine il y a maintenant un bâtiment de 104 mètres de long et de 33 mètres de large, haut de cinq étages, et qui peut accueillir trois cents clients, ayant à leur disposition tous les appareils que la science moderne peut proposer pour le soin et la restauration des malades. Dix médecins, dont la plupart sont des spécialistes dans leurs domaines respectifs, constituent la faculté de médecine. Les infirmiers et les autres aides forment une famille de plus de trois cents personnes, et les clients de l’institution viennent de tous les États des États-Unis, et de nombreux clients viennent d’autres pays. Ses portes sont toujours ouvertes au missionnaire, américain ou étranger, quel que soit son nom, et la famille est rarement sans un ou plusieurs de ces invités.GMA 294.1

    L’HÔPITAL, CENTRE DE SANTÉ

    L’hôpital érigé en 1888 est un bâtiment de quatre étages et de 33 mètres sur 20. Trois des étages supérieurs du bâtiment sont utilisés pour le service de chirurgie du centre de santé, les chambres des patients, et les salles d’hôpital. On trouve aussi ici les bureaux pour l’œuvre de bienfaisance de l’institution. Vingt chalets, dont plusieurs sont chauffés à la vapeur et éclairés à l’électricité, comme le bâtiment principal, sont remplis de patients ou d’élèves. Une école pour la formation des infirmiers missionnaires médicaux fut organisée le 1er juillet 1884. Au cours des six premiers mois, trente-cinq élèves étaient inscrits. »GMA 294.2

    PRÉDICTION DE TRAVAILLEURS PARTANT TRAVAILLER

    En parlant de l’établissement de santé situé à St Helena, en Californie, Mme White, dans une communication écrite de Tramelan, Suisse, le 6 février 1887, dit :GMA 294.3

    « Dieu a dit que si les hommes associés à cette institution marchaient humblement et avec obéissance, faisant la volonté de Dieu, elle continuerait et prospérerait ; et des missionnaires partiraient d’elle pour bénir les autres avec la lumière que Dieu leur a donnée. Avec l’esprit de Jésus, ceux-ci détruiront des idoles en hauts lieux ; dévoileront la superstition, et planteront la vérité, la pureté et la sainteté où l’on chérit maintenant uniquement l’erreur, l’auto-indulgence, l’intempérance, et l’iniquité. »GMA 294.4

    Nous citons ces mots car ils s’appliquent avec tout aussi de force à d’autres institutions.GMA 294.5

    SUCCÈS PROMIS DANS L’ŒUVRE DE SANTÉ

    Dans un témoignage spécial donné à l’église en 1890, nous lisons : « La bénédiction de Dieu reposera sur tous les efforts faits pour éveiller un intérêt dans la réforme sanitaire ; car elle est nécessaire partout. Il doit y avoir un renouveau dans ce domaine ; car Dieu a l’intention d’accomplir beaucoup par l’intermédiaire de ce moyen. »GMA 295.1

    LE COLLÈGE MISSIONNAIRE MÉDICAL AMÉRICAIN

    Petit à petit, la lumière augmenta concernant la façon rationnelle de traiter les maladies jusqu’à ce qu’en juin 1895, une demande fut faite d’organiser un établissement d’enseignement médical. Conformément à cette demande, l’American Medical Missionary College (collège missionnaire médical américain) a été organisé dans le but particulier de former des médecins qui travailleront avec l’association missionnaire médicale et de bienfaisance adventiste du septième jour, aux États-Unis et dans d’autres pays. Les cérémonies d’inauguration eurent lieu à Battle Creek, le 30 septembre 1895, et le collège fut ouvert le jour suivant, 1er octobre, avec une classe de quarante étudiants.GMA 295.2

    Nous lisons dans l’annonce du collège :GMA 295.3

    « Le collège est organisé en société à Chicago, sous la législation de l’État de l’Illinois. Le curriculum sera aussi approfondi que celui des meilleures écoles de médecine des États-Unis. L’instruction sera donnée en partie à Chicago, et en partie à Battle Creek, Michigan ».GMA 295.4

    Concernant ceux qui se préparent pour l’œuvre missionnaire médicale nous lisons ce qui suit dans le Medical Missionary d’août 1895 :GMA 295.5

    « La classe d’infirmiers maintenant en formation à l’école d’infirmiers du centre de santé de Battle Creek compte plus de 250 étudiants ; tous ceux qui sont maintenant capables de s’engager dans l’œuvre missionnaire médicale ont reçu un poste. Les infirmiers sont demandés pour les îles des Mers du Sud, l’Inde, les Antilles, l’Amérique du Sud, vingt-cinq ou trente États du sud des États-Unis, et pour nos grandes villes. »GMA 295.6

    CROISSANCE DE L’ŒUVRE MISSIONNAIRE MÉDICALE

    À la remise des diplômes de la classe d’infirmiers missionnaires de l’école de Battle Creek, tenue au Tabernacle, le 5 novembre 1895, le Dr Kellogg a dit :GMA 295.7

    « Il y a une douzaine d’années, deux infirmiers ont obtenu leur diplôme à une cérémonie de ce genre. À l’heure actuelle, il y a un ensemble d’environ trois à quatre cents infirmiers. Il y a dix-neuf médecins au centre de santé, et vingt-deux dans d’autres institutions similaires, plus ou moins liées au centre de santé, et sous la supervision de l’association missionnaire médicale et de bienfaisance adventiste. Cinquante-trois de nos infirmiers sont dans différents pays étrangers, en Suède, au Mexique, en Côte d’Or (ancien nom du Ghana), en Australie, en Afrique du Sud, au Danemark, en Inde, en Nouvelle-Zélande, dans les îles Samoa, et en Guyane britannique. Il y a soixante-trois étudiants en médecine actuellement en formation. Quarante-et-un d’entre eux sont ici, et vingt-deux sont à l’Université du Michigan et dans d’autres écoles. Vingt-deux infirmiers diplômés sont ici ce soir, tout à fait prêts à partir en tant qu’infirmiers approuvés. »GMA 295.8

    En suivant la croissance de nos institutions de santé jusqu’en 1902, nous trouvons que le centre de santé de Battle Creek, avec son école de médecine et son école de formation d’infirmiers est l’institution la plus grande de ce genre dans le monde, appartenant aux adventistes du septième jour.GMA 296.1

    LES PRINCIPAUX BÂTIMENTS BRÛLÉS

    Dans la nuit du 18 février 1902, le grand bâtiment principal, avec son excellent équipement, et son vaste hôpital, a été détruit par le feu. Il y avait quatre cents invalides et clients dans les bâtiments à ce moment-là, mais grâce aux efforts héroïques des médecins, infirmiers, et aides, et avec la protection spéciale du Seigneur, ils ont tous été retirés des bâtiments sans blessure grave.GMA 296.2

    LE NOUVEAU CENTRE DE SANTÉ

    Un autre bâtiment, plus grand et plus important que l’ancien, a été construit sur le site des anciens bâtiments. La pierre angulaire de la structure actuelle a été posée le 12 mai 1902, et le bâtiment a été inauguré le 31 mai 1903. Les gestionnaires de l’institution disent que le nouvel édifice « est aussi solide et durable qu’un bâtiment peut l’être lorsqu’il est construit avec du fer, des pierres, des briques et du ciment. »GMA 296.3

    « Tous les détails de l’équipement de l’établissement sont les plus modernes, complets, sanitaires, pratiques et importants à acquérir ; et l’on estime que dans son état complété actuel le centre de santé de Battle Creek propose des installations et des commodités pour les invalides qui ne sont certainement pas dépassées.GMA 296.4

    L’objectif de la direction de l’institution a été de rassembler en un seul endroit et dans des conditions favorables, toutes les nouvelles méthodes et tous les nouveaux appareils pour le traitement des malades qui sont reconnus par la médecine rationnelle, et d’utiliser ces méthodes de façon consciencieuse et intelligente. »GMA 296.5

    BEAUCOUP DE CENTRES DE SANTÉ À ÉTABLIR

    Selon la lumière communiquée à ce peuple, le Seigneur désire avoir de nombreux centres de santé, de taille moyenne, répartis dans le monde, plutôt que d’avoir quelques institutions gigantesques. Nous sommes heureux de noter qu’un premier pas a été fait dans l’ouverture de petits centres de santé dans diverses parties du monde, en particulier au cours de la dernière décennie. Dans l’annuaire de 1904 de la Conférence Générale on trouve une liste de plus de cinquante de ces institutions plus petites.GMA 296.6

    LISTE DES CENTRES DE SANTÉ

    Il serait certainement intéressant de relater les circonstances qui ont conduit à l’établissement de tous ces centres de santé, mais nous devons, à cause de notre espace limité, nous contenter de donner la liste des pays où ils sont situés, et leur nombre par pays. Nous en trouvons 35 aux États-Unis ; 3 en Grande-Bretagne ; un en Allemagne ; un en Suisse ; un au Danemark ; un en Norvège ; un en Suède ; un en Afrique du Sud ; 2 en Australie ; un en Nouvelle-Zélande ; un sur l’île Samoa ; un au Mexique ; un en Inde ; un au Japon.GMA 297.1

    LISTE DES SALLES DE SOINS

    Outre ces centres de santé, il y a vingt-deux salles de soins, dont 17 aux États-Unis ; une à Jaffa, une à Jérusalem, en Palestine, une à Guadalajara, au Mexique, une à Kimberley, en Afrique du Sud ; et une à Rockampton, en Australie. En plus de celles-ci, il y a vingt-six restaurants végétariens où les gens peuvent obtenir de la nourriture saine et pure, et également recevoir plus ou moins d’instructions sur un bon mode de vie.GMA 297.2

    Ces statistiques sur les progrès des principes de la réforme sanitaire illustrent comment le Seigneur peut « accomplir une grande œuvre par l’intermédiaire de ce moyen, » comme cela fut divinement prédit en 1866 ; et elles montrent aussi, tel que cela fut prédit en 1863, comment « les principes de la réforme sanitaire » peuvent avoir une part dans la « préparation d’un peuple pour la translation lors de la venue du Seigneur. » Alors, que ces établissements de santé se multiplient une centaine de fois, et elles accompliront bientôt ce pour quoi elles ont été désignées et conçues.GMA 297.3

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