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Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2 - Contents
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    Manuscrit 139—Documents sollicités par la Pacific Press pour être utilisés dans le manuscrit de M.L. Neff, pour Dieu et C.M.E.

    IL [EWARD A. SUTHERLAND] A REÇU les conseils de Mme White, car celle-ci a déclaré : « Si un tiers du temps maintenant occupé à étudier des livres sollicitant l'esprit était occupé à apprendre comment utiliser convenablement ses forces physiques, cela serait bien plus conforme à l'ordre du Seigneur. Et la question de l'œuvre s'en trouverait élevée à un niveau où l'oisiveté serait considérée comme un abandon de la Parole et des plans de Dieu. [...]2MI 201.1

    Il y a une science dans l'utilisation de la main. Dans la culture du sol, dans la construction, dans l'étude et la planification de diverses méthodes de travail, le cerveau doit être exercé ; et les étudiants seront bien plus efficacies2MI 201.2

    __________

    Les affaires citées sont présentées dans le cadre du manuscrit de Neff. Les citations d’Ellen White sont placées entre guillemets. dans leur travail s’ils consacrent une partie de leur temps à se dépenser physiquement et à fatiguer leurs muscles. » — Lettre 103, 1897, p. 1, 3 (à Edward A. Sutherland, 23 juillet 1897) [Manuscrit de Neff, p. 74].

    Ellen White a reconnu l’impétuosité de la jeunesse, car elle a dit plus tard du président Sutherland : « Il est jeune, mais cela joue en sa faveur. » — Lettre 102, 1902, p. 1 (à William W. Prescott, 30 juin 1902) [Manuscrit de Neff, p. 74].2MI 202.1

    Dans une lettre adressée aux deux hommes [Edward A. Sutherland et Percy T. Magan] en 1900, Mme White a dit : « Rien ne devrait être entrepris concernant la disposition des biens de l’école [...] pour l’instant. [...] Tout, de cause à effet, doit être soigneusement étudié et examiné dans la prière. [...] Lorsque les intérêts de votre école devront être transférés, ce sera à un moment synonyme non pas de défaite, mais de victoire. » — Lettre 165,1900, p. 1, 2 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, septembre 1900) [Manuscrit de Neff, p. 80].2MI 202.2

    En ce qui concerne le site de l’école, Mme White a déclaré : « Je suis très satisfaite de la description de ce lieu. [...] Dans un endroit tel que Berrien Springs, l’école peut devenir une leçon de choses, et j’espère que personne ne s’interposera pour empêcher l’avancement de cette œuvre. » — Lettre 80, 1901, p. 5 (” To Managers of the Review and Herald Office » [Aux administrateurs du bureau de la Review and Herald], 12 juillet 1901) [Manuscrit de Neff, p. 93].2MI 202.3

    Mme White a écrit aux administrateurs en insistant sur le programme de vocation : « Que personne ne supprime le matériel qui vous est nécessaire ”, a-t-elle conseillé. « Avez-vous une presse à imprimer ? Si vous n’en avez pas, vous devez vous en procurer une ; car vous aurez à réaliser une grande partie de vos propres impressions, et à faire paraître les livres et autres publications dont vous avez besoin dans votre travail. Vous avez besoin du meilleur formateur pour enseigner la mise en page et l’imprimerie aux étudiants, et les former au mieux à ce type de travail.2MI 202.4

    « Vous avez également besoin d’un bon comptable. Choisissez le meilleur et le plus expérimenté. Faites de la comptabilité l’une des principales matières à enseigner. Faites-en une spécialité. » — Lettre 161, 1901, p. 2, 3 (à Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 5 novembre 1901) [Manuscrit de Neff, p. 96].2MI 202.5

    Le contenu du cycle de formation devait également être unique. En effet, Mme White a déclaré que les professeurs devaient introduire « dans leur école modèle, uniquement les livres et méthodes d'enseignement qu'ils jugeaient efficaces pour aider les élèves à se forger des caractères équilibrés et à devenir des ouvriers utiles pour l'œuvre. » Dans cet effort pionnier, ils devaient faire des « progrès importants » dans « la bonne direction ». — Manuscrit 123,1903, p. 1, 2 (” The Battle Creek College Debt » [Le Debt College de Battle Creek], 8 octobre 1903) [Manuscrit de Neff, p. 96, 97].2MI 202.6

    Ellen White a également soutenu le travail de Sutherland et Magan en disant : « Il en est qui, prenant la Bible pour norme, ont travaillé dans la crainte de Dieu pour mettre en pratique les principes de la véritable éducation. Ils ne sont pas très vieux mais sont, néanmoins, les hommes que le Seigneur désire placer en position privilégiée. [...] Mais, alors qu'ils essayaient de faire avancer le travail, leurs efforts ont été critiqués, et la question a été soulevée de savoir si des enseignants plus âgés ne devaient pas être appelés à leur place. [...] Le Seigneur a encouragé ces frères en leur accordant des victoires ; elles leur ont enseigné de précieuses leçons et ont renforcé leur confiance. Il n'est pas conforme à son plan qu'un autre ouvrier se charge de ce travail, en supposant qu'il puisse faire mieux. Ce n'est pas une bonne chose. » — Manuscrit 98, 1902, p. 5, 6 (” Considération to be Shown to Those Who in Their Work have Wrestled With Difficulties » [De la considération doit être montrée à ceux qui, dans leur travail, ont lutté contre les difficultés], 10 juillet 1902) [Manuscrit de Neff, p. 103].2MI 203.1

    La lutte contre la fièvre typhoïde a également été une épreuve pour sa femme, puisqu’elle a soigné son mari durant des semaines. Ellen White a rendu un hommage particulier au dévouement d’Ida Magan en disant : « La sœur Magan a travaillé avec son mari, en luttant avec lui et en priant pour qu'il obtienne du soutien. [...] Inlassablement, elle s'est efforcée de tenir sa maison, d'instruire et d'éduquer ses enfants dans la crainte de Dieu. Par deux fois, elle a dû soigner son mari en proie à des accès de fièvre. ”2MI 203.2

    Le 23 mai, Mme White, s'adressant à l'église de l'école, a salué la fidélité d'Ida Magan et réprimandé ceux qui n'avaient cessé de critiquer le programme éducatif. Le dirigeant de l'église a déclaré : « La sœur Magan a été profondément affectée et peinée [...]. Cette opposition et ce mécontentement constants [concernant l'école] [...] ont coûté la vie à une femme et mère. » — Manuscrit 54, 1904, p. 2,3 (remarques d'Ellen White à Berrien Springs, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 120,121].2MI 203.3

    En réponse, le dirigeant de l'église, compatissant, a écrit ceci à Percy : « Mon frère, je suis profondément désolé pour vous et votre famille. [...] Ne vous inquiétez pas pour ce qui est de votre salaire. Dieu ne manquera pas de vous apporter aide et réconfort, ainsi qu’à votre femme et à vos enfants. » — Lettre 184, 1901, p. 6 (à Percy T. Magan, 7 décembre 1901) [Manuscrit de Neff, p. 112].2MI 204.1

    Magan et Sutherland avaient commis des erreurs en mettant en place l'éducation chrétienne. Mme White avait dit au doyen qu’il craignait parfois d’inviter de nouveaux membres à se joindre au personnel enseignant « de peur qu’ils ne contrecarrent [leur] travail » ; et elle avait vivement insisté pour que « des dons variés » soient ajoutés au personnel de l’école, et pour qu’il « accorde à d’autres hommes l’opportunité » de s’investir dans cette tâche. — Lettre 111, 1903 (à Percy T. Magan, 16 juin 1903) [Manuscrit de Neff, p. 121].2MI 204.2

    Sutherland et Magan ne sont pas partis « comme des hommes qui auraient échoué, mais comme des hommes qui ont réussi », a déclaré Ellen White. Ils « ont agi conformément à la lumière donnée par Dieu. Ils ont travaillé durement, en étant aux prises avec de grandes difficultés. Ils n’ont pas ménagé leur peine et leur énergie et ont fait de grands sacrifices pour engager l’éducation dans la bonne direction. Et Dieu a été avec eux. Il a approuvé leurs efforts. » Dans un second hommage, elle a dit : « Leur enseignement était tiré de la Bible, selon la lumière donnée par les Testimonies [Témoignages]. Ceux qui ont étudié avec eux n’ont pas à rougir de l’éducation qu’ils ont reçue. » — Manuscrit 54, 1904, p. 1-3 (remarques d’Ellen White à Berrien Springs, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 122].2MI 204.3

    Il n’est donc pas surprenant qu’Ellen White ait rappelé les premiers souhaits des éducateurs quand ils ont rompu leurs liens avec l’école missionnaire Emmanuel. « À plusieurs reprises, dit-elle, avant même de prendre en charge l’œuvre à Berrien Springs, les frères Magan et Sutherland m’avaient exprimé leur profonde préoccupation pour l’œuvre dans le Sud. Leurs cœurs y sont attachés. [...] Ils sont persuadés de pouvoir mieux glorifier Dieu en allant travailler là où les besoins sont plus grands. » — Manuscrit 54, 1904, p. 6 (remarques d’Ellen White, Berrien Springs, Michigan, 23 mai 1904) [Manuscrit de Neff, p. 128].2MI 204.4

    La relation de la dénomination avec les écoles autonomes du Sud avait été un sujet de discorde parmi les dirigeants de l’Eglise dès la création du programme. « Nous désirons vivement voir l’œuvre prospérer dans le Sud », a écrit Mme White. Et concernant l’école de Madison, elle a déclaré : « Je suis convaincue qu'il était de notre devoir d’acheter ce terrain. Ne nous inquiétons pas. Nous obtiendrons les moyens nécessaires. » À Sutherland et Magan, elle a écrit ceci : « Nous savons que vous êtes installés au bon endroit. » — Letter 273, 1904, p. 2, 3 (À Percy T. Magan et Edward A. Sutherland, 28 juillet 1904) [Manuscrit de Neff, p. 162].2MI 204.5

    White Estate,

    Washington, D.C.,

    18 mai 1962.