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Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2 - Contents
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    Manuscrit 147—Sociétés littéraires et représentations théâtrales

    LE BUT et l’objet pour lesquels les sociétés littéraires sont établies peuvent être bons, mais à moins que tous réclament la sagesse d’en haut et dépendent continuellement de Dieu, elles ne parviendront résolument pas à exercer une influence salutaire.2MI 245.1

    Quand ceux qui font profession de suivre Dieu s’unissent volontairement au monde ou donnent à des hommes de faible expérience religieuse la prééminence dans ces sociétés littéraires, ils ne tiennent pas en haute estime les choses étemelles. Ils franchissent la ligne dès leur premier pas. Il peut y avoir des limites, des règles établies et des règlements institués, mais malgré tout cela, l’élément mondain prendra le dessus. Des hommes sur le terrain de l’ennemi, dirigés et contrôlés par sa puissance, auront une influence déterminante à moins qu’une puissance infinie ne travaille contre eux. Satan utilise des hommes comme agents pour suggérer,2MI 245.2

    __________

    Auves documents sollicités par Arthur L. White pour une correspon-dance sur les représentations théâtrales dans les églises et les écoles adventistes. orienter, proposer différentes actions, et une variété de choses divertissantes qui n’apportent aucune force morale ni n’élèvent l’esprit, mais sont entièrement mondaines. Bientôt, l’élément religieux est exclu, et les éléments irréligieux prennent le contrôle.

    Les hommes et les femmes qui ne se laisseront pas piéger, qui iront de l’avant dans la voie de l’intégrité, loyaux et fidèles au Dieu du ciel qu’ils craignent, aiment et honorent, pourront avoir une influence puissante pour tenir le peuple de Dieu. Une telle influence commandera le respect. Mais ce vacillement entre le devoir et le monde donne au monde tout l’avantage et lui permet certainement de laisser son empreinte, de sorte que la religion, Dieu, et le ciel n’entreront guère dans les pensées.2MI 246.1

    Si les jeunes, et les hommes et les femmes d’âge mûr, devaient organiser une société où la lecture de la Bible et l’étude biblique constituaient l’occupation principale, s’arrêtant sur les prophéties et étudiant également les leçons du Christ, il y aurait de la force dans cette société. Il n'est pas de livre dont la lecture élève, fortifie et élargit l’esprit plus que la Bible. Et il n’existe rien de mieux, pour doter d’une nouvelle vigueur toutes nos facultés, que de les mettre en contact avec les vérités prodigieuses de la Parole de Dieu, et d’appliquer l’esprit à saisir et à évaluer ces vérités.2MI 246.2

    Si l’esprit humain a un faible niveau, c’est généralement parce qu’on le nourrit de faits futiles et qu’il n’est pas sollicité et exercé à saisir des vérités nobles et élevées, qui durent l’éternité. Ces sociétés littéraires exercent presque universellement une influence tout à fait contraire à celle qu’elles prétendent exercer, et sont une blessure faite à la jeunesse. Cela ne devrait pas être le cas, mais parce que des éléments non sanctifiés en prennent la tête, parce que des mondains veulent se faire plaisir, leurs cœurs ne sont pas en harmonie avec Jésus-Christ ; ils sont dans les rangs des ennemis du Seigneur, et ils ne se satisferont pas du genre de divertissement qui renforcerait les membres de la société dans leur spiritualité. Des sujets méprisables et médiocres sont introduits ; ils ne sont ni exaltants ni instructifs, ils ne font qu’amuser.2MI 246.3

    La façon dont ces sociétés ont été menées conduit l’esprit loin de la réflexion sérieuse, loin de Dieu, loin du ciel. En leur accordant de l’intérêt, les pensées et les services religieux sont devenus de mauvais goût. Il y a moins de désir pour la prière fervente, pour la religion pure et sans tache. Les pensées et les conversations ne portent pas sur des thèmes qui élèvent, mais s’arrêtent sur les sujets évoqués lors de ces rassemblements. Qu’est-ce que la paille en comparaison du blé ? L’intelligence se mettra progressivement aux dimensions des sujets avec lesquels elle est fami’ lière, jusqu’à ce que les facultés de l’esprit se rétractent, montrant de quoi il a été nourri.2MI 246.4

    L’esprit qui rejette toute cette médiocrité, et est sollicité pour demeurer uniquement sur des vérités élevées, solennelles, profondes et vastes, cet esprit-là se fortifiera. La connaissance de la Bible dépasse de loin toutes les autres connaissances dans le renforcement de l’intellect. Si vos groupements et sociétés littéraires se transformaient en opportunité d’étudier la Bible, ils se révéleraient bien plus une société intellectuelle que jamais ils ne pourraient devenir en tournant leur attention vers des représentations théâtrales. Quelles hautes et nobles vérités l’esprit peut-il contempler et explorer dans la Parole de Dieu ! L’esprit peut aller encore plus loin et plus profondément dans ses recherches, devenant plus fort à chaque effort pour comprendre la vérité, et pourtant, il en restera encore une infinité au-delà.2MI 247.1

    Ceux qui composent ces sociétés, qui professent aimer et honorer les choses sacrées, et qui pourtant permettent à l’esprit de s’abaisser au superficiel, à l’irréel, à la comédie simple, médiocre et fictive, font le travail du diable tout aussi sûrement qu’ils contemplent et s’unissent dans ces scènes. Si leurs yeux pouvaient s’ouvrir, ils verraient que Satan était leur chef, l’instigateur, à travers des agents présents qui se donnent une importance exagérée. Mais Dieu déclare leur vie et leur caractère plus légers que la vanité. Si ces sociétés se consacraient à l’étude du Seigneur et de sa grandeur, de sa miséricorde, de ses œuvres dans la nature, de sa majesté et de sa puissance révélées dans sa parole inspirée, elles sortiraient bénies et fortifiées. — Manuscrit 41, 1900, p. 10-12 (” Commandement Keeping » [L’observation des commandements], 23 juillet 1900).2MI 247.2

    Si nous considérons les bienfaits qui nous sont accordés comme nous appartenant, pour être utilisés selon notre plaisir, en faire l’étalage et pour faire sensation, alors les caractères de ceux qui professent être les disciples du Seigneur Jésus, notre Rédempteur, jettent l’opprobre sur celui-ci.2MI 247.3

    Dieu vous a-t-il donné de l’intelligence ? Est-ce pour que vous l’utilisiez selon vos inclinations ? Pouvez-vous glorifier Dieu en étant instruit pour représenter des personnages dans des pièces, et pour amuser un public avec des fables ? Le Seigneur ne vous a-t-il pas doté d’un intellect à utiliser pour la gloire de son nom dans la proclamation de l’Évangile du Christ ? Si vous désirez une carrière publique, il y a un travail que vous pouvez faire. Aidez la classe que vous représentez dans vos scènes. Agissez dans la réalité. Accordez votre sympathie quand elle est nécessaire, en relevant effectivement ceux qui sont abattus. La passion dominante de Satan est de pervertir l'intelligence et de pousser les hommes à désirer des spectacles et des représentations théâtrales. L'expérience et le caractère de tous ceux qui se livrent à cette oeuvre seront conformes à la nourriture donnée à l'esprit.2MI 247.4

    Le Seigneur a donné des preuves de son amour pour le monde. Il n’y avait pas de fausseté, pas de comédie, dans ce qu’il faisait. Il a fait un don vivant, capable d’endurer l’humiliation, le rejet, la honte et l’opprobre. Voilà ce que le Christ a fait pour sauver les perdus. — Manuscrit 42, 1898, p. 13 (” To Every Man His Work » [A chaque homme son travail]).2MI 248.1

    White Estate,

    Washington, D.C.,

    février 1963.