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Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2 - Contents
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    Manuscrit 141—Une vision vivante des événements futurs

    LA PRESENTATION FAITE PAR MME WHITE des visions qu’elle a reçues sur le conflit séculaire entre le Christ et ses anges, d’une part, et Satan et ses anges, d’autre part, est un travail qu’elle a entamé très jeune et poursuivi de temps à autre jusqu’à la fin de son ministère. A de multiples reprises, certaines des scènes lui furent présentées dans des tableaux frappants. Elle y fait allusion en 1911 : « En écrivant le manuscrit de La tragédie des siècles, j’étais souvent consciente de la présence des anges de Dieu et à de nombreuses reprises, les scènes que je décrivais me furent à nouveau présentées dans des visions nocturnes, ainsi, elles demeuraient fraîches et vivantes dans mon esprit. » — Lettre 56, 1900 (Notes and Papers [Notes et documents], p. 134).2MI 209.1

    Une de ces scènes, qui lui avaient été présentées à plusieurs occasions, est celle de la délivrance des saints, juste avant la seconde venue du Christ. On en trouve une2MI 209.2

    __________

    Article sollicité pour être publié dans la revue Review and Herald. première description dans Premiers écrits, « La délivrance des saints » et « La récompense des saints », p. 285-289, et une deuxième dans La tragédie des siècles, chap. 40, intitulé « La délivrance ».

    En 1911, le pasteur William C. White raconte : « Alors que Mère écrivait ce livre [La tragédie des siècles], de nombreuses scènes lui étaient présentées encore et encore dans des visions nocturnes. La délivrance du peuple de Dieu, telle qu’elle est décrite dans le chapitre 40, a été répétée trois fois, et en deux occasions, l’une à son domicile de Healdsburg, et l’autre au Sanatorium St. Helena. Des membres de sa famille qui dormaient dans des chambres voisines ont été réveillés par un cri clair et musical : « Les voici ! Les voici ! » (voir La tragédie des siècles, éditions IADPA, 2012, chap. 40, p. 558).2MI 210.1

    Le dimanche 20 janvier 1884, alors qu’elle passait quelques jours au sanatorium St. Helena, Mme White écrivit une lettre à deux des principaux pasteurs de l’église, George I. Butler, président de la Conférence générale, et Stephen N. Haskell, un ouvrier de grande expérience, dans laquelle elle décrivait l’une de ces scènes, reçue dans la nuit du vendredi 18 janvier. Ce qui suit est une description vivante de cette expérience. — Arthur L. White.2MI 210.2

    Vendredi soir, plusieurs personnes m’ont entendue m’écrier : « Regarde, regarde ! » Je ne saurais dire si je rêvais ou si j’étais en vision. Je dormais seule. Le temps de trouble avait commencé. Je voyais notre peuple dans une grande détresse, pleurant et priant, réclamant instamment les fidèles promesses de Dieu, tandis que les impies se pressaient autour de nous, nous raillant et menaçant de nous détruire. Se moquant de notre faiblesse, ils tournaient en dérision notre nombre insignifiant et nous narguaient en nous lançant des paroles blessantes. Ils nous accusaient d’adopter une position différente du reste du monde. Ils nous avaient privés de toutes nos ressources, de sorte que nous ne pouvions ni acheter ni vendre, et ils insistaient sur notre abjecte pauvreté et notre état pitoyable. Ils étaient incapables de comprendre comment nous pouvions vivre séparés du monde. Nous étions dépendants du monde, par conséquent nous devions en accepter les coutumes, les pratiques et les lois, ou sinon, le quitter. Si nous étions vraiment le seul peuple élu dans ce monde à jouir des faveurs de Dieu, les apparences étaient contre nous.2MI 210.3

    Les impies déclaraient détenir la vérité. Ils affirmaient que des miracles s’accomplissaient parmi eux, que les anges du ciel leur parlaient et les accompagnaient, qu’une grande puissance, des signes et des prodiges se manifestaient parmi eux, et que le millénium temporel tant attendu avait enfin commencé. Le monde entier s'était converti et respectait la loi dominicale, et ce minuscule et faible groupe continuait à défier les lois civiles et divines en prétendant être les seuls détenteurs de la vérité sur terre.2MI 210.4

    « Les anges du ciel nous ont parlé ”, déclaraient-ils en se référant à des personnes décédées que Satan avait personnifiées, et dont on prétendait qu'elles étaient au ciel. « Vous porterez le témoignage des messagers célestes. » Ils ricanaient, se moquaient, ils ridiculisaient et maltraitaient les affligés. Ils en faisaient beaucoup plus, mais je n'ai pas le temps de l'écrire.2MI 211.1

    Mais tandis que l'angoisse oppressait les enfants de Dieu qui, fidèles et loyaux, refusaient d'adorer la bête ou son image et d'observer un faux sabbat, quelqu’un a dit : « Regardez en haut ! Regardez en haut ! » Tous les regards se sont levés vers le ciel, qui semblait s’ouvrir comme un rouleau qu’on déroule. Et tout comme Etienne, nous avons pu voir dans le ciel. Les moqueurs nous narguaient et nous injuriaient, et annonçaient ce qu’ils comptaient nous faire si nous nous attachions obstinément à notre foi. Mais maintenant, nous étions sourds à leurs invectives ; nous contemplions une scène qui éclipsait tout le reste.2MI 211.2

    Voici, le trône de Dieu apparut ; « des myriades de myriades et des milliers de milliers » d’anges et de créatures l’entouraient (voir Apocalypse 5.11) et tout près du trône se tenaient les martyrs. Parmi eux, j’ai vu ceux-là mêmes qui récemment se trouvaient dans la misère la plus abjecte, que le monde ignorait, que le monde haïssait et méprisait. Une voix a dit : « Jésus, qui est assis sur le trône, a tant aimé l’homme qu’il a donné sa vie en sacrifice pour le racheter de la puissance de Satan, et l’exalter jusqu’à son trône. Lui qui est au-dessus de toutes les puissances, qui détient toute autorité dans le ciel et sur la terre, à qui toute âme est redevable pour toutes les faveurs qu’elle a reçues de lui, a été, sur terre, doux et humble de cœur, saint, innocent et pur. Il est resté fidèle à tous les commandements de son Père. La méchanceté a rempli toute la terre ; celle-ci a été souillée par ses habitants. Les “hauts-lieux” (Lévitique 26.30) des puissances de la terre ont été pollués par la corruption et l’idolâtrie ; mais le temps est venu où la justice doit recevoir la palme du triomphe et de la victoire. Ceux qui étaient considérés par le monde comme faibles et indignes, ceux qui étaient sans défense face à la cruauté des hommes, seront couronnés vainqueurs et plus que vainqueurs » (voir Apocalypse 7.9-17).2MI 211.3

    Ils sont devant le trône, jouissant des splendeurs du jour étemel sans soleil, non pas comme un groupe faible et dispersé, victime des passions sataniques d’un monde rebelle qui exprime les sentiments, les doctrines et les conseils des démons. Forts et terribles étaient devenus les maîtres de l’iniquité dans le monde dominé par Satan, mais puissant est le Seigneur Dieu qui juge Babylone. Les justes n’ont plus rien à craindre de la force ou des machinations tant qu’ils sont loyaux et fidèles. Un être plus puissant qu’un homme fort et armé est déterminé à les défendre. Toute la puissance, la grandeur et l’excellence du caractère seront données à ceux qui ont cru en la vérité et l’ont défendue, en résistant et en défendant résolument les lois de Dieu.2MI 212.1

    Un autre être céleste s’exclama d’une voix ferme et musicale : « Ils sont venus de la grande tribulation. Ils ont marché dans la fournaise ardente du monde, chauffée intensément par les passions et les caprices des hommes qui voulaient leur imposer le culte de la bête et de son image, et les obliger à trahir le Dieu du ciel. Ils sont venus des montagnes, des rochers, des cavernes et des antres de la terre, des donjons, des prisons, des conseils secrets, de la chambre de torture, des masures, des mansardes. Ils sont passés par l’affliction la plus douloureuse, le plus profond sacrifice de soi, et la plus grande déception. Ils n’ont plus à être la proie et le ridicule des hommes impies. Ils n’ont plus à être malheureux et misérables aux yeux de ceux qui les méprisent. Retirez-leur les vêtements sales, dont les méchants ont été ravis de les affubler. Donnez-leur des vêtements neufs, oui, les robes blanches de la justice, et coiffez-les d’une tiare pure. »2MI 212.2

    Ils sont revêtus de robes plus riches qu’aucun humain ait jamais portées ; ils sont couronnés de diadèmes d’une gloire jamais contemplée auparavant. Les jours de souffrance, de reproche, de disette, de famine, ne sont plus ; les pleurs sont passés. Puis, ils éclatent en chants d’allégresse, clairs, puissants et mélodieux ; ils agitent les palmes de la victoire et s’écrient : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau ! ”2MI 212.3

    Oh, puisse Dieu nous accorder son esprit et nous rendre forts par sa force ! En ce grand jour de triomphe suprême et final, on verra que les justes étaient forts, et que la méchanceté sous toutes ses formes, et avec toute son arrogance, s’est soldée par un échec misérable et une défaite totale. Nous resterons accrochés à Jésus, nous lui ferons confiance, nous rechercherons sa grâce et son grand salut. Nous devons nous cacher en Jésus, car il est un refuge dans la tempête, un secours en temps de détresse. — Lettre 6, 1884, p. 1-4 (à George I. Butler et Stephen N. Haskell, 20 janvier 1884).2MI 212.4

    White Estate,

    Washington, D.C.,

    29 août 1962.

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