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Manuscrits Inédits (19-96) Tome 1 - Contents
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    Manuscrit 76—Emplacement et mission de la faculté de la Pacific Union

    CONSIDERANT QU’IL SERAIT MAINTENANT RISQUE de confier nos jeunes à des infidèles ou à des enseignants irréligieux, y compris des enseignants qui empoisonnent leur esprit avec des erreurs doctrinales, nous avons construit notre propre résidence confortable et la faculté à Healdsburg. Nous avons vu le besoin d’inclure la formation religieuse à l’enseignement, ainsi que quelques métiers et professions commerciales. Afin de développer chez les étudiants un caractère équilibré, ils ont besoin non seulement d’une bonne éducation intellectuelle, mais aussi d’un entraînement des facultés physiques. Leurs aptitudes mentales se développeront alors en proportion. Il est triste de voir dans notre monde combien de caractères manquent d’équilibre. Ils sont à moitié développés. Nos églises aujourd’hui montrent que ces défauts se sont introduits dans la vie religieuse, au grand détriment deMI1 291.1

    __________

    Document sollicité par le Département d’histoire du Pacific Union College pour référence. l'Église. Il y a un grand travail à faire pour nos jeunes. Notre institut ne doit pas faire un travail aléatoire. Les goûts de ceux qui y viennent doivent être raffinés, leur imagination doit être pure et juste, et toutes leurs aspirations anoblies et purifiées par le modèle qui leur sera constamment présenté : Jésus-Christ. S'ils apprennent à se soumettre à son influence et sont mus par des motifs purs et élevés, ils seront alors prêts pour tout poste à responsabilités ou de confiance.

    Les jeunes gens ont une œuvre à accomplir en cette vie. Une œuvre qu’ils seront incapables de réaliser à moins de construire de bonnes habitudes. Toute âme qui a été rachetée par le sang de Jésus a un destin à accomplir. Personne ne vit pour soi. Nous exerçons tous une influence pour le bien ou pour le mal. L’injonction de l’apôtre est que nous soyons des collaborateurs du Christ et des participants à son abnégation, de son sacrifice, de sa patience et de sa bienveillante miséricorde.MI1 292.1

    L’apôtre Jean dit : « Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Malin » ( 1 Jean 2.14). Vous êtes les agents de Dieu pour édifier et faire avancer sa cause. Par conséquent, vous devriez abandonner toute légèreté, raillerie et plaisanterie qui ne conviennent pas. Laissez de côté vos habitudes dépensières et apprenez à être économes. Ne recherchez pas les amusements, ne vivez pas pour votre propre plaisir égoïste et soyez sobres d’esprit. Avec la force de l’âge que Dieu vous a donné, surmontez toute habitude et pratique asservissantes et dégradantes, et cultivez une grande appréciation pour votre haute vocation. Réfléchissez bien aux chemins sur lesquels vos pieds vous mènent. Sondez attentivement votre Bible et dans la prière. Etudiez les bornes et assurez-vous, avec diligence, de savoir si vos pas vous conduisent sur le chemin qui vous mène vers le ciel, ou si ce chemin vous entraîne à la perdition.MI1 292.2

    Il faut que vous en appreniez davantage sur le Seigneur et le ciel. Comme il est important que vous commenciez bien, que vous démariez bien votre vie active ! Une petite déviation au départ du sentier de la justice vous conduira de plus en plus loin du chemin de la sécurité et du bonheur. Un seul pas imprudent vous conduira sur le terrain de l’ennemi et opprimera et engourdira votre énergie morale et intellectuelle. Nous vivons à une époque d’infidélité et de déloyauté envers Dieu. Les mauvaises dispositions, les tendances héréditaires s’opposent à l’Évangile du Christ. Tous les mauvais traits de caractère, toute la dépravation et la débauche débordante dominent notre monde à cause du fait qu’on ne fasse pas de la loi divine la norme du caractère. Satan travaille avec des fables fascinantes sur l’esprit de ceux qui se disent chrétiens pour annuler l'effet de la loi divine qui est révélatrice du péché. Dieu veut des hommes fidèles qui demeurent fermes face aux ruses de Satan et qui exhortent la vérité contre les erreurs et les illusions destructrices.MI1 292.3

    La portée des principes de notre faculté est grande. Son grand objectif est d’éduquer et de former nos jeunes gens et jeunes filles à être utiles en cette vie et au service de Dieu. Si ces jeunes gardent les yeux fixés sur la gloire de Dieu, ils s’efforceront de se qualifier pour son servir spécial. L’influence de l’amour du Christ gouvernant leur vie quotidienne. Cet objectif donne une énergie plus qu’illimitée et habilite pour des réussites d’ordre divin. Leurs œuvres montreront dans une certaine mesure l’intensité de leurs motifs. Le salut des hommes pour qui le Christ a payé un prix infini sera leur but suprême. Toute autre considération comme le foyer, la famille, la réussite sociale sera secondaire.MI1 293.1

    L’ouvrier de Dieu doit chercher les âmes là où elles se trouvent, perdues dans les ténèbres, enfoncées dans le vice et souillées par la corruption. C’est ainsi que le Christ montra son amour pour l’homme déchu. Il abandonna le bonheur du ciel où il était apprécié, aimé et honoré pour rencontrer l’homme dans sa condition déchue. Son œuvre consistait à réformer les hommes, à les préparer pour un ciel pur et saint. Il ne recula devant aucun sacrifice et n’hésita pas à faire preuve d’abnégation. Pour nous, il se fit pauvre pour que, par sa pauvreté, nous soyons riches. Jésus dut faire un dur labeur parmi des classes rustres, incultes et dépravées. Il atteignait les gens, là où ils se trouvaient et adaptait sa méthode de travail au matériau qu’il devait travailler. Les ouvriers de Dieu doivent suivre l’exemple du Christ. Ils doivent saisir et comprendre les conditions des êtres pour qui ils travaillent afin d’obtenir la victoire. Celui qui veut être un collaborateur efficace du Seigneur, dans la vigne de Dieu, ne doit pas s’attendre à un meilleur sort, ni à un meilleur traitement que celui que reçut le Rédempteur du monde. Il doit espérer présenter son ministère à la compréhension des gens auprès de qui il travaille.MI1 293.2

    Certains viendront à notre école sans avoir de principes fermes, ni but concret. Ils ne sont pas conscients de ce que le Seigneur attend d’eux. A moins qu’on ne leur insuffle du courage, des objectifs nobles et un désir brûlant de développer leurs talents pour augmenter leur connaissance et leur utilité, il vaudrait mieux qu’ils labourent la terre de chez eux. Ceux qui ont l’intention de travailler au salut des âmes ne doivent pas être moralement lâches, mais avoir des motifs purs et nobles. Les heures de ces derniers seront bénies et leurs opportunités appréciées. Ils s’abreuveront de connaissance. Ils seront un exemple d’assiduité, de sobriété et de ponctualité. Ils encourageront toujours l’ordre et la discipline. Ils seront soigneux. Il n’y aura chez eux ni imprécision, ni négligence, mais ils prendront des décisions fermes et persévérantes et posséderont une sincérité fidèle.MI1 293.3

    Le Seigneur désire que ses ouvriers aspirent à la perfection et s'efforcent avec ferveur de l’atteindre. Quand ils sortiront, ils trouveront des hommes mondains. Certains seront rudes et grossiers, d’autres seront intelligents et posséderont le raffinement du monde. Tous doivent être modelés selon le caractère du Christ. Ils ont le droit de s’attendre à ce que celui qui se présente comme un maître des vérités bibliques ait des manières raffinées. Ils jugeront sévèrement celui qui affirme être un maître, mais qui n’est pas raffiné et courtois. Il devrait pouvoir gagner le respect de tous. Les jeunes gens devraient sortir bien qualifiés de la faculté pour ce travail, après des études sérieuses et une formation solide. Toute mauvaise voie et toute vulgarité doit être évitée et une vigilance stricte sur les pensées et les manières doit être maintenue. Autrement, ils tomberont dans des façons erronées de parler et d’agir.MI1 294.1

    Les maîtres de nos écoles doivent travailler énergiquement pour que leur propres voix et manières soient aussi correctes que possible. On obtient bien peu en consacrant tout le temps à l’étude des livres si on néglige les manières et la voix. Nos enseignants devraient transmettre aux étudiants sous leur responsabilité l’importance de se cultiver. Ainsi, l’étudiant mettra par lui-même en pratique les leçons enseignées afin de gagner la victoire sur les mauvaises habitudes dans son expression. Si ces mauvaises habitudes persistent pendant la formation universitaire, elles s’implanteront et seront très difficiles à éradiquer. Souvent, des jeunes gens intelligents entravent eux-mêmes leur propre succès parce qu’ils ont conservé des défauts surmontables qu’au prix d’efforts soutenus et laborieux. S’ils se prenaient résolument en main, ils arriveraient à changer leurs habitudes et leurs manières, une fois pour toutes.MI1 294.2

    La voix humaine possède beaucoup de finesse et de musicalité, et celui qui apprend fait des efforts décidés, il acquerra des habitudes de diction et de chant qui consisteront pour lui une force pour gagner des âmes au Christ. Les maîtres de nos écoles ne doivent pas tolérer chez les étudiants des attitudes vulgaires et des gestes grossiers, une intonation inappropriée dans la lecture, ni des accents incorrects. Il faut inculquer à tous les étudiants la perfection du langage et de l'élocution. Souvent, à cause de négligence et d’une mauvaise formation, on contracte des habitudes qui deviennent de grands obstacles dans le travail d’un pasteur qui, pourtant, possède un talent bien cultivé. L’étudiant doit être impressionné de ce qu’il ait cela en son pouvoir, en combinant la grâce divine à l’effort, pour faire de lui même un homme. Les aptitudes mentales et physiques dont Dieu l’a doté peuvent devenir, en les cultivant et avec des efforts assidus, une force pouvant bénéficier à ses semblables.MI1 294.3

    Tous ceux qui sont en contact avec notre faculté, en tant que professeurs ou ouvriers, devraient être des hommes et des femmes qui craignent l’Étemel, qui détestent le péché, qui méprisent toute tentation les conduisant à l’impureté. Ils devraient rester fermes comme le roc face au devoir, conscients du travail responsable dont ils devront rendre comptes devant Dieu. Chaque enseignant de notre école devrait avoir un intérêt profond en ce que les jeunes reçoivent une éducation et une discipline telles qu’ils quitteraient le collège avec des motifs plus élevés et plus saints, et des principes plus fermes que quand ils y sont entrés. Non seulement ils devraient être bons en sciences, mais leur intelligence devrait être étendue, fortifiée et développée, et ils devraient croître en grâce et en connaissance de la vérité. En cultivant l’esprit, ils cultiveront la droiture de cœur, cette solide intégrité que possédait Joseph. Alors, ils mépriseront la tentation qui souille leur pureté. Comme Daniel, ils décideront d’être fidèles aux principes et de faire le meilleur usage de l’in-telligence dont Dieu les a dotés. La religion pure et sincère ne paralyse jamais l’intellect, mais suscite les pensées les plus élevées et les plus nobles, et fortifie l’intelligence pour exercer au maximum ses facultés.MI1 295.1

    Il est impossible à l’enseignant ou à l’étudiant d’être en communion avec le Dieu de la sagesse sans que son intelligence ne se développe et ne se fortifie par la grâce du Christ. Il peut alors devenir un homme puissant pour conduire les autres âmes à la vérité divine. La plus grande tâche du maître est de conduire ceux qui sont à sa charge à être des chrétiens intelligents. Alors les facultés mentales et morales se développeront harmonieusement et les jeunes seront aptes à occuper n’importe quel poste de confiance. La grâce divine donnera clarté et de force à l’entendement. À la foi sera ajouté un caractère vertueux, et ils deviendront une lumière brillante pour le monde. Ils présentent le pouvoir du christianisme en vivant une vie ordonnée et en ayant une conversation pieuse. Ils mépriseront les plaisanteries grossières et les railleries stupides. Ils donneront du charme à la doctrine du Christ. Les principes de la vérité sont entremêlés dans leur vie et, par leurs bonnes œuvres, les rayons de lumière émaneront d’eux pour briller sur le monde. Leur justice les précède comme dans le cas de Daniel, et la gloire du Seigneur est leur arrièregarde. Le Seigneur a dit : « J'honorerai celui qui m’honore » ( 1 Samuel 2.30). La Parole de Dieu s'accomplira. Pas un trait, ni un seul iota ne disparaîtra. Beaucoup de ceux qui se tiendront devant le trône de Dieu, vêtus de lin blanc, qui est la justice des saints, seront les gerbes que l’exemple fidèle et l’effort sincère ont recueillies pour le Maître. — Manuscrit 22, 1886, p. 1-6 (” The Healdsburg College » [La faculté de Healdsburg], 1886).MI1 295.2

    Assurez-vous, mon frère, que les témoignages de réprimande que le Seigneur a donnés à Battle Creek soient bien pris en compte. Evitez tout ce qui dans le passé a nécessité ces reproches. La faculté de Healdsburg n’aurait pas eu maintenant besoin de s’endetter si les dépenses avaient été soigneusement considérées et si elles avaient été proportionnelles aux recettes. Contracter des dettes, dès le premier trimestre (à Avondale) n’est pas la solution. On a averti Battle Creek, mais personne n’a écouté. On a accumulé des dettes qu’on n’aurait jamais dû contracter. Trimestre après trimestre, on a commis la même erreur et, pourtant, on continue les arrangements précédents. Ceci n’est pas une administration sage. Ici (à Avondale), il faut être beaucoup plus prudent qu’à Healdsburg ou Battle Creek. Il est facile de fixer les frais de scolarité à un bas niveau, mais difficile de faire en sorte que les dépenses soient à la mesure des recettes. Dans cette école, on ne peut pas faire un travail à l’aveuglette. Nous ne disposons pas d’autant de fonds que les écoles des États-Unis, et il faut économiser au maximum. Au lieu de s’accorder un repas dans un hôtel coûteux, ceux qui voyagent devraient acheter du pain et des fruits, et ainsi économiser quelques shillings. — Lettre 89, 1897, p. 8, 9 (au frère Lacey et à son épouse, 30 juin 1897).MI1 296.1

    Le Seigneur désire qu’on fasse plus attention aux besoins spirituels des enfants et des jeunes de l’école de Healdsburg, et dans toutes nos écoles. Quand les administrateurs de nos écoles se décideront à suivre les principes que Dieu leur présente depuis des années, ils seront bien mieux préparés pour s’occuper des besoins spirituels des étudiants.MI1 296.2

    Si, dans le passé, les responsables de l’école de Healdsbur avaient eu une vision spirituelle, ils auraient acheté le terrain près l’école qui, maintenant, est occupé par des maisons. Le fait qu’on ne donne pas aux étudiants l’occasion de travailler à l’air libre, en cultivant la terre, rend leurs progrès spirituels très lents et imparfaits. Le résultat de cette négligence devrait encourager les enseignants à être sages pour le salut. C’est une erreur d’avoir laissé tant de logements s’entasser autour de l’établissement. Ceci est très désavantageux pour les étudiants. On a fait preuve d’un manque de sagesse en n’achetant pas le terrain autour de l’école. Ceci rendra le maintient de l’ordre et de la discipline plus difficile qu’il ne l’aurait été. Mais l’ordre doit être préservé à tout prix et les employés doivent planifier cela pour réussir au mieux. — Manuscrit 11, 1901, p. 6, 7 ( « Words of Instruction to the Church at Healdsburg » [Des indications pour l’église de Healdsburg], 5 février 1901).MI1 296.3

    Le frère Cady est arrivé hier à St. Helena, par le train du matin, et j’ai discuté un peu avec lui, avant le diner. Il m’a dit que je lui avais dit de garder les yeux ouverts quand il voyage d’un endroit à l’autre afin de trouver un site favorable où établir l’école. Il a trouvé un terrain qui semble approprié et il se trouve à six à sept miles (dix à onze kilomètres) de Sebastopol, et il y a cent cinquante acres (soixante hectares) d’excellente terre.MI1 297.1

    La propriété appartient à une femme qui l’avait achetée pour ouvrir un centre de santé. Elle pouvait y recevoir jusqu’à cent cinquante personnes à la fois. La maison sur ce terrain est un bâtiment cher, mais toutes les chambres sont spacieuses.MI1 297.2

    Il y a trente acres (douze hectares) d’arbres fruitiers, et ils produisent. Il y a quarante acres (seize hectares) de forêt couverte de chênes, de pins et d’autres sortes d’arbres.MI1 297.3

    La propriétaire voudrait vendre une partie du terrain pour payer une hypothèque sur la propriété. Le frère Cady lui a demandé si elle voulait vendre toute la propriété, mais elle aurait bien fermement répondu que non. Plus tard, il a reçu d’elle une lettre indiquant qu’elle vendrait la propriété pour quinze mille dollars. Il lui a écrit et lui a demandé si c’était le prix le plus bas qu’elle offrait, mais il n’a pas encore reçu de réponse. Le frère Cady a une impression très favorable sur cet endroit. Il y aurait assez de terrain pour que les étudiants travaillent dans les champs. Il y a une abondante provision d’eau et il n’y gèle pas. Il pense qu’on pourrait y faire pousser des orangers.MI1 297.4

    Quand tu rentreras à la maison, tu devrais t’y rendre pour aller voir. — Lettre 87,1904, p. 1, 2 (à William Clarence White, 15 février 1904).MI1 297.5

    On pense vouloir déménager l’école de Healdsburg à une zone rurale où les étudiants auront plus l’occasion de se consacrer à l’agriculture, à la menuiserie et à d’autres sortes de travaux manuels, et le frère Cady est à la recherche d’un endroit approprié. — Lettre 141,1904, p. 2 (à Edson White et son épouse Emma, 27 avril 1904).MI1 297.6

    Nous nous trouvons maintenant à Lodi où nous assistons à un camp meeting. Le congrès arrive à son terme, et nous espérons partir dimanche matin. Nous quitterons le camp un peu avant la fin des réunions, en espérant rencontrer certains des frères qui cherchent un endroit pour l’école de Healdsburg. Le terrain que les frères ont à l’esprit se trouve près de Sebastopol. Le professeur Reed désire vivement que Willie et moi puissions voir la propriété et donner nos conseils si nous devrions y transférer l’école. — Lettre 146, 1908, p. 1, 2 (à Mme Harold G. Bree, 9 mai 1908).MI1 297.7

    Ce matin, je ne vous écrirai que quelques lignes. Je ne me sens pas bien, depuis que je suis rentrée de Lodi. J’ai pris froid et suis assez malade.MI1 298.1

    On m’a dit qu’on avait annoncé que je devrai parler à l’école de Healdsburg, sabbat prochain. Je mettrai ma confiance en Dieu. Il est ma force et ma sagesse.MI1 298.2

    J’aimerais que vous me disiez lequel des deux endroits que les frères ont en vue est le plus avantageux pour l’emplacement de l’école. William Clarence White a une préférence pour le terrain de Santa Rosa, et il coûte beaucoup moins. Dites-moi s’il vous plaît ce que vous en pensez. On s’attend à ce que je visite celui qui nous conviendrait le mieux, vendredi prochain. Je pense être sur les lieux vers midi, ce jour-là.MI1 298.3

    Je serai heureuse de recevoir votre réponse immédiatement pour que je sache lequel des deux sites vous pensez être le plus approprié. — Lettre 154, 1908, p. 1 (au pasteur Stephen Nelson Haskell et à son épouse, 19 mai 1908).MI1 298.4

    Voilà longtemps que nous voulons transférer de Healdsburg notre école de la fédération, et nous continuons à demander au Seigneur : « Que devons-nous faire ? »MI1 298.5

    Différents propriétaires nous ont fait des offres intéressantes de terrains appropriés pour un campus. On nous a proposé d’excellentes terres agricoles dans les environs de Lodi, et en d’autres endroits. Mais accepter ces offres ne nous a pas semblé être la meilleure chose. Nous croyons que l’école devrait se trouver en un endroit plus retiré que ceux que nous avons vus jusque là.MI1 298.6

    Il y a quelques mois, alors que les frères cherchaient encore une propriété favorable, on leur a parlé d’une bonne propriété à vendre, près de la ville de Sonoma.MI1 298.7

    Le matin du 2 septembre, en compagnie de plusieurs membres du comité chargé de chercher un emplacement pour l’école, nous avons été voir ce terrain. Deux messieurs nous attendaient à la gare. Ils avaient loué des calèches dans lesquelles nous sommes montés pour aller voir le terrain en question.MI1 298.8

    Avant d’arriver à la propriété Buena Vista, on nous a montré une autre propriété : une belle maison, entourée de vergers magnifiques. Mais cela ne ressemblait à aucun des terrains que nous espérions trouver.MI1 298.9

    On nous a ensuite conduits jusqu’à la propriété de Buena Vista que certains de nos frères avaient considérée comme un emplacement potentiel pour l’école. Nous avons trouvé, à environ deux miles (trois kilomètres) de la ville de Sonoma, et loin de toute habitation, un grand terrain sur lequel il y avait une demeure belle et grande appelée The Castle [Le château], ainsi que plusieurs dépendances plus petites. Nous avons découvert que Le château avait trois étages avec, à chacun d’eux, douze chambres spacieuses, ainsi qu’une cave et une grande coupole audessus du troisième étage qu’on pourrait changer en de belles chambres.MI1 299.1

    J’ai monté les escaliers jusqu’au deuxième étage et ai vu en partie les chambres des deux premiers étages. Je n’ai pu m’aventurer que jusquelà, mais les frères qui avaient déjà visité la propriété auparavant ont indiqué qu’ils avaient examiné les chambres à l’étage suivant, et qu’elles étaient aussi bien meublées et aménagées que celles que j’avais vues. Chaque étage était doté d’excellentes installations sanitaires.MI1 299.2

    En redescendant au rez-de-chaussée, je n’avais pas grand-chose à dire. Pour moi, nous étions sur une propriété qui correspondait aux descriptions qu’on m’en avait faites.MI1 299.3

    Nous avons visité la propriété en calèche, mais ne l’avons pas examinée à fond. Nous nous trouvions au milieu d’un paysage montagneux et, sur les grands terrains autour de la maison, il y avait beaucoup de beaux arbres. A quelques distances du château, il y avait une grande cave à vin en pierres alors utilisée comme étable pour le bétail. Il y avait quelques arbres fruitiers et, près du bâtiment principal, une source thermale alimentait une piscine artificielle. Il y avait de l’eau pure et douce en abondance acheminée au moyen de tuyaux vers les différents bâtiments.MI1 299.4

    Après avoir jeté un coup d’oeil rapide aux terrains - car notre temps était limité - nous sommes partis pour remonter dans les calèches jusqu’à Oakland. Mais j’étais convaincue que c’était justement l’emplacement que nous cherchions pour notre école. Voilà donc une propriété loin des villes où nous pourrions disposer d’eau potable et de bois en abondance, ainsi que d’un climat sain. En cet endroit retiré, nous pourrions préserver nos étudiants de nombreuses tentations qui, en un endroit moins favorable, se seraient présentées à eux de diverses manières.MI1 299.5

    Nous étions perplexes. Où pourrions-nous obtenir les moyens d’acheter cette propriété si bien pourvue de toutes les installations dont nous avions besoin ? Nous avions peur que le prix demandé par le propriétaire soit plus que ce que nous pouvions nous permettre et avons senti qu’il nous fallait prendre le temps de réfléchir à cette proposition.MI1 299.6

    Ce soir-là, dans mes rêves, je me vit élaborant des plans concernant cette propriété. Quelqu'un me parla et dit : « Quelle est ton impression sur cet emplacement ? » Je répondis : « Favorable. Mais je ne vois pas comment nous pouvons l'acheter. Nous n'en avons pas les moyens. Nous pourrions faire baisser le prix en vendant la cave à vin ».MI1 300.1

    « Vous ne pouvez pas faire cela, dit notre conseiller, car si vous le faites, des gens qui n'observent pas le septième jour travailleront dans les champs, le sabbat. Votre seule option est d'acheter toute la propriété et de garder tout l'ensemble sous votre contrôle. Pas une seule parcelle de ce terrain ne devrait être sous le contrôle de ceux qui y travailleraient le jour du sabbat ».MI1 300.2

    Le lendemain matin, nous avons parlé avec le frère Covell. Il avait une carte de toute la zone et nous l'a montrée pour que nous l'étudiions. Il a montré plusieurs choses que nous pourrions faire pour diminuer le prix d'achat de la propriété. Mais il était clair que le plan le plus prudent était de ne laisser aucune partie qui ne soit pas achetée. Nous devions avoir tout le terrain sous notre contrôle absolu. J’ai dit : « En ayant le terrain à cultiver, les étudiants auront la grande opportunité de faire travailler tant leur cerveau que leurs muscles. Là, ils peuvent construire des logements, comme beaucoup ont appris à le faire à l’école, près de Madison, dans le Tennessee, et ils ont acquis une connaissance pratique dans beaucoup de branches qui feront d’eux des membres utiles de la société. Et cette formation les qualifiera pour aller en d’autres endroits comme éducateurs ».MI1 300.3

    Il serait bon que les étudiants de toutes nos écoles puissent apprendre à exploiter au maximum le cerveau, les os et les muscles. Quand ils partiront labourer d’autres pays étrangers, de tels étudiants découvriront que leurs connaissances pratiques sont de la plus grande valeur. Non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour ceux pour qui ils travailleront. Ceux qui apprennent à travailler aussi simplement que l’a fait le Christ accompliront beaucoup dans l'accomplissement de son commandement de prêcher l'Evangile « à toute nation, tribu, langue et peuple » (Apocalypse 14.6). S’il est un moment où il est essentiel que nous comprenions, suivions les bonnes méthodes d’enseignement et adoptions l’exemple du Christ, c'est bien maintenant.MI1 300.4

    Je demande maintenant aux membres de nos églises de la Fédération de la Californie de nous aider à recueillir l'argent pour l'achat de cette propriété si désirable et pour fournir l'école de bons meubles, mais simples. N'essaierions-nous pas de faire de cette école une institution selon l'ordre du Seigneur ? Nous vous demandons de ne pas laisser passer l'occasion de faire de cette école ce que le Seigneur désire qu'elle soit. Nous avons besoin de votre aide pour pouvoir en faire l'acquisition et la doter d'enseignants sages et bien équilibrés. Nous croyons que nos frères aideront à ce moment. Nous ne pouvons nous permettre de retarder cette démarche. Il faut la régler en une fois, si nous voulons l'acheter. Je vous envoie cette invitation à contribuer dans cette urgence. Si les frères et soeurs font leur part dans cette œuvre, le Seigneur les bénira.MI1 300.5

    Je demande à nos églises de la Californie de considérer maintenant ce qu'ils peuvent faire pour aider le Seigneur en cette occasion. Ceux qui n’ont pas d'argent à envoyer immédiatement peuvent faire un engagement. Pour faire foi, de l’argent pourra être emprunté. Les frères Cottrell et Knox se démènent pour que cette affaire aboutisse. Faisons tout ce que nous pouvons afin qu’il n’y ait aucun échec. Humilions notre cœur devant Dieu et prions avec foi. Le Seigneur fera des merveilles à travers l’abnégation d’un peuple et lui accordera une riche mesure de grâce pour œuvrer au salut des âmes. L’exemple du Christ est devant nous. En tant que disciples de Jésus, suivons son exemple.MI1 301.1

    Les jugements de Dieu sont sur la terre et Jésus revient bientôt. Les incendies, les inondations et les tremblements de terre nous avertissent que la fin de toute chose est proche. Il faut que les croyants assument leurs privilèges et leurs responsabilités. Notre compréhension doit être stimulée chaque jour par le Saint-Esprit. Tenons-nous devant Dieu le cœur contrit et humble. Ce n’est pas le moment d’élever notre âme avec orgueil, ni de manifester de l’insouciance ou de l’indifférence. Nous devons nous lever et donner à nos jeunes la preuve que nous croyons en ce dernier message d’avertissement. Mettons sur l’autel du Seigneur nos offrandes volontaires. En faisant cela, nous ne lui donnons que ce qui lui appartient déjà car le Christ a payé le prix de notre rédemption. Il déclare : « Vous n’êtes pas à vous-mêmes [...] car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » ( 1 Corinthiens 6.19,20). — Lettre 322,1908, p. 1-5 (” To the Members of Our Churches in the California Conférence » [Aux membres de nos églises de la Fédération de la Californie], 1er novembre 1908).MI1 301.2

    J’ai hâte que la question concernant l’achat de l’école de notre fédération soit réglée. Il m’a été demandé d’écrire la lumière qui m’a été accordée sur son emplacement ; ce que j’ai fait. Je t’enverrai une copie de la lettre que j’ai écrite.MI1 301.3

    On nous a fait le don d'un terrain de cent acres (quarante hectares), près de Modesto, si nous voulions y établir notre école. Mais je n’ai rien vu qui nous inviterait à ces routes plates et à ces grands terrains presque dépourvus d’arbres. Quand la question a été soulevée : « Devons-nous accepter cette offre ? » J’ai dit : « Non, nous ne pouvons l’accepter. Cette propriété n’offre pas les avantages que nos enseignants et nos étudiants devraient avoir ». Une autre offre de quarante hectares nous a été présentée, mais il ne nous a pas été montré qu’il fallait l’accepter.MI1 301.4

    Ensuite, nous avons été encouragés à visiter la propriété de Buena Vista, près de Sonoma. Le fait que cet endroit était retiré, qu’il ait des terres boisées, une abondance d’eau et une maison ayant toutes les commodités, j’ai vu que ceci correspondait aux représentations révélées.MI1 302.1

    Le frère Cowell a examiné le verger en profondeur et dit que les fruits sont excellents. C’est un avantage très appréciable.MI1 302.2

    Après mon retour à Oakland, il m’a été indiqué dans la nuit que la seule manière sûre de procéder dans l’achat de cette propriété était de prendre le terrain tout entier. Il m’a été montré qu’il ne fallait permettre à aucune partie de reste sous le contrôle de personnes qui y travailleraient durant le sabbat. Nous avons donc prévu de tout acheter. La proposition est d’acheter la propriété pour quarante-cinq mille dollars et d’offrir à la propriétaire l’intemat de l’école de Healdsburg pour couvrir une partie de la somme. Ceci nous aidera beaucoup. Les frères Cottrell et Knox, et ceux qui s’intéressent à cette question sont favorables pour l’acheter. Nous avons soixante jours pour conclure cette négociation. Les pasteurs Cottrell et Knox participent à l’entreprise. Nous serons très reconnaissants quand l’opération sera enfin conclue.MI1 302.3

    Voilà des semaines que je n’ai pu dormir que quelques heures par nuit. Je désire avec ferveur que cette question de l’emplacement de l’école soit réglée avec succès. Nous devons avoir le meilleur endroit possible, les meilleurs talents pédagogiques, le meilleur précepteur que l’on puisse trouver. Tandis que les arrangements pour l’achat de la propriété à Buena Vista sont en cours, je me suis sentie très préoccupée, craignant que nous n’arrivions pas à obtenir l’endroit exact dont nous avons besoin. — Lettre 324,1908, p. 1-3 (à James Edson White, 3 novembre 1908).MI1 302.4

    Saisissons-nous de tous les moyens possibles que nous recevons en dons directs. Si aujourd’hui les gens donnaient plus d’offrandes à la trésorerie du Seigneur, le sacrifice produirait une riche moisson. À Cooranbong, nous avons été très reconnaissants d’avoir obtenu de l’argent et d’avoir payé très peux d’intérêts pour cet emprunt. Mais nous dirions à tous : « Que vos offrandes soient les plus généreuses possible car l’emprunt de grandes sommes pourrait conduire à une situation embarras- sante pour celui qui utilise l’argent ». Qu’on fiasse preuve de prudence dans ce transfert de l’école de Healdsburg vers un autre endroit.MI1 302.5

    Pendant plusieurs années, Healdsburg a été un centre éducatif. Mais le moment est maintenant arrivé de déménager l’école vers un emplacement qui dispose de meilleurs avantages. Que tous ceux qui le peuvent remettent leur argent à cette entreprise, sous forme d’offrandes. Quand nous pensons à ce que le Christ a fait pour nous, cela n’est pas un grand sacrifice. Il a confié son mandat à ses disciples, comme des ouvriers qui doivent poser les fondements de son Eglise en différents champs. Établir des centres éducatifs fait partie de ce travail. — Lettre 330, 1908, p. 2 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 11 novembre 1908).MI1 303.1

    J’ai lu votre lettre et vous remercie pour votre intérêt. Je désirais vraiment assister à la réunion de Nashville, mais j’ai su que je ne pourrais y assister et aller également à Washington.MI1 303.2

    J’ai dû emprunter mille cinq cents dollars à la banque afin de soulager le pasteur Haskell qui se trouvait dans une situation qui s’est imposée à lui. Il s’agissait d’une transaction financière se rapportant à la propriété de Buena Vista. Il y avait près de là un terrain de plus de dix-sept acres (sept hectares) qu’un de nos ouvriers pensait acheter pour y établir une résidence pour invalides, mais il n’avait pas l’intention de le payer plus de mille cinq cents dollars. On n’a pu acheter le terrain pour moins de deux mille. Une fois l’achat fait, le frère Vaughan s’est aperçu qu’il ne pouvait pas payer plus de mille cinq cents dollars. La propriété s’est donc retrouvée entre les mains du pasteur Haskell. Nous avons pensé que cette parcelle de terre ne pouvait retourner entre les mains de non-croyants, et le frère Haskell m’a demandé si je ne voulais pas l’acheter. J’ai accepté et la propriété est maintenant à mon nom. Pour ce faire, j’ai dû emprunter mille cinq cents dollars à la banque avec un intérêt de 8 %. À présent, le pasteur Haskell peut être tranquille et n’a plus besoin de s’inquiéter. Nous ne savons pas ce que nous ferons de ce bout de terrain. Ce pourrait être un endroit magnifique pour une église, mais déciderons de cela plus tard.MI1 303.3

    Je comprends que vous n'ayez pas encore vu cette propriété à Sonoma. Il s’agit d’une très grande terre sur laquelle se dresse une belle et grande résidence appelée « Le château ». Le bâtiment a trois étages et une cave, avec douze chambres spacieuses à chaque étage. La propriété se trouve entre un et deux miles (entre deux et trois kilomètres) de Sonoma, et assez loin de toute habitation. Je suis allée la visiter une fois, mais n’ai pu monter plus haut que le deuxième étage. J’espère m’y rendre à nouveau, aussitôt que les frères recevront le titre leur en donnant le droit de possession. J’espère ensuite me rendre de St Helena à Buena Vista et d’y passer quelque temps. [...]MI1 303.4

    Au nom de l’école de Sonoma, nous vous remercions beaucoup pour votre offre. Nous avons justement besoin d’aide en ce moment. — Lettre 2, 1909, p. 1, 2 (à Mme Josephine Gotzian, 1er janvier 1909).MI1 304.1

    Cela fait un moment que nous sommes à la recherche d’un endroit pour notre école où nous pourrions précisément trouver ce dont nous avons besoin pour que notre projet d’éducation puisse avancer dans le bon sens.MI1 304.2

    J’ai vu avec quelques-uns frères plusieurs emplacements. Il y avait à un endroit une parcelle de baies grande et abondante, mais il y avait peu de terre cultivable. Ce n’était pas le lieu approprié pour notre école. Notre institution devrait être située là où les étudiants peuvent recevoir une éducation qui dépasse la simple étude des livres. Ils doivent recevoir une formation qui les rendra aptes à un service acceptable, s'ils sont appelés à faire un travail de pionniers dans des champs missionnaires, soit en Amérique ou à l’étranger. Le terrain doit être suffisamment grand pour leur donner une expérience de la culture du sol et pour contribuer largement à ce que l’institution soit financièrement indépendante.MI1 304.3

    Au printemps dernier, certains d’entre nous se sont rendus dans le comté de Lake. J’ai regardé attentivement tout au long du chemin, mais n’ai rien vu d’intéressant pour notre faculté.MI1 304.4

    En revenant de la Californie du Sud, en septembre dernier, certains de nos frères nous ont demandé d’aller voir quelques endroits, près de Sonoma. De la gare, nous avons été conduits vers un site où il y avait deux grandes maisons, au milieu d’un très vaste verger. J’ai dit aux frères que ce n’était pas l’emplacement que je cherchais et que nous n’aurions pas les moyens d’occuper ces deux maisons pour une école, même si on nous les donnait.MI1 304.5

    De là, nous sommes vite partis pour la propriété de Buena Vista, et on nous a montré la belle maison. Nous avons regardé les grandes chambres du premier et du deuxième étages et on nous a informé que les chambres du troisième étaient exactement semblables.MI1 304.6

    En quittant la maison, on nous a rapidement conduits à travers quelques parcelles de la propriété. En considérant ce que j’ai vu et la description des autres parties de la propriété, il était évident qu’elle avait de nombreux et précieux avantages. Elle se trouvait loin des fortes tentations de la ville. Il y avait là une abondance de champs cultivables et la provision en eau était de grande valeur. Il y avait parmi les montagnes des petites vallées où les familles pourraient s’installer et avoir quelques hectares pour un jardin ou un verger. Les nombreuses canalisations installées sur les terres permettaient d’utiliser librement l’eau, aussi bien pour les bâtiments que pour les cultures.MI1 304.7

    Pour moi, les bâtiments constituaient un argument très convaincant en faveur de cette propriété. Etant déjà construits, nous pourrions donc commencer les cours sans plus attendre, et les étudiants pourraient recevoir une formation de qualité en construisant les autres bâtiments qui pourraient être nécessaires. En plus du bâtiment principal et des granges, il y avait deux grandes caves à vin en pierres que nous pourrions utiliser à bon escient.MI1 305.1

    Dans la nuit qui a suivi la visite, il m’a semblé voir le terrain tandis qu’un Messager me signalait ses nombreux avantages. Le matin suivant, j’ai demandé à voir le frère Covell puisqu’on m’avait dit qu’il avait examiné la propriété. Le frère Covell a apporté avec lui une carte montrant l’emplacement de la propriété et ses limites. On avait suggéré d’acheter le site et de vendre une grande partie des terres, en ne gardant que ce qui entourait les bâtiments.MI1 305.2

    Alors je me suis souvenue des mots qui m’avaient été dits, la nuit précédente. Le dessein de Dieu est que, si nous voulons acheter n’importe quelle partie de cette propriété, nous devrions acheter sa totalité. Il faut que nous contrôlions tout le terrain. Il ne doit être partagé avec des personnes qui travailleraient le sabbat car, de ce cas, nous pourrions nous trouver dans une situation très défavorable. Il ne faut donner aux incroyants aucune occasion de s’installer près des bâtiments de l’école, ni de garder un endroit où on vendrait des boissons intoxicantes et personne sur ce lieu qui pourrait revendiquer le droit de poursuivre son commerce comme bon lui semble. Tout le terrain doit être sous notre propre supervision.MI1 305.3

    Il m’a semblé que, si nous pouvions obtenir tout le terrain, ce serait un endroit idéal. Ici, les étudiants trouveraient une abondance d’emplois à l’air libre et ainsi, on pourrait combiner la formation mentale et physique. Quand j’ai appris qu’on pouvait acheter toute la propriété, j’ai eu envie de louer le Seigneur. Je sais que, si il veut que nous l’acquérions entièrement, il en sera ainsi de manière à ce que nous n’ayons pas à nous unir à ceux qui n’observent pas le sabbat du Seigneur. Ce sera là un endroit pour notre école, où les jeunes obtiendront précisément l’éducation qui est essentielle. Dans cette école qui sera établie, nous voulons démontrer ce qu’est l’éducation supérieure. La formation physique devra être combinée à renseignement mental. Notre corps devra faire de l’exercice. Beaucoup de gens sont morts pour ne pas avoir fait assez d’exercices pour entretenir leur santé.MI1 305.4

    Pas besoin de s’étendre sur la propriété de Buena Vista. Sans aucun doute, d’autres la décriront mieux que moi. Mais je dirai qu’elle correspond aux représentations qui m’ont été faites d’un emplacement idéal pour notre école, bien plus que tout autre endroit que j’ai vu. Ses avantages vont au-delà des attentes. J’ai attendu patiemment que le Seigneur place ces lieux en notre possession.MI1 306.1

    Dieu met maintenant les membres de son peuple à l’épreuve concernant ce sujet. Cette épreuve consiste en ce qu’ils donneront ou non le meilleur d’eux-mêmes pour acquérir la propriété de Buena Vista. J’ai foi en ce que Dieu ait dirigé cette affaire et, même si j’y ai investi peu d’argent, j’ai emprunté mille cinq cents dollars à la banque et ai investi deux mille dollars pour une parcelle du terrain qui sera inclue dans l’achat de la propriété. Cette parcelle avait été vendue avant que nous n’achetions la propriété, mais elle devra aussi être sous notre contrôle.MI1 306.2

    Nous voulons que notre école se trouve en un endroit retiré. Mais un travail doit être effectué dans la localité où nous nous installerons peut-être. Il y a tout autour des villes et des villages où les enseignants et les étudiants peuvent travailler. Et nous espérons cet été organiser un camp meeting sur la propriété même et susciter un intérêt parmi la population de Sonoma pour en entendre plus sur la vérité présente.MI1 306.3

    Cette propriété aura un coût. Mais, si tout le monde fait son devoir dans la crainte de l’Étemel, nous pourrons établir une école qui plaira au Seigneur. Nous y chanterons ses louanges, enseignerons sa vérité et magnifierons son nom.MI1 306.4

    J’aurais aimé que nous puissions prendre rapidement possession de la propriété. Mais le retard a eu ses avantages car, à présent, nous avons plus de temps pour réunir l’argent nécessaire au paiement de cet emplacement. Que notre peuple retrousse maintenant ses manches de manière désintéressée et obtienne les moyens pour que, quand on nous dira : « Vous disposez maintenant du droit de propriété ”, nous puissions prendre l’acte officiel et dire : « Voici l’argent pour votre terre ».MI1 306.5

    Le Seigneur souhaite que nous exercions notre foi à chaque pas. Il veut que nous manifestions notre confiance en son intervention. Faisons-lui confiance et cherchons à agir en harmonie avec sa providence. Je sais qu’il est intervenu pour nous et que, si nous dirigeons notre école dans la crainte de l’Étemel, jamais plus de dette ne s’ajoutera à celle que nous avons maintenant. Nous sommes déterminés à ce que l’expérience passée ne se reproduise plus.MI1 306.6

    Nos écoles constituent un élément très important de notre oeuvre. Nous voulons instruire nos jeunes pour qu’ils travaillent en harmonie avec la pensée et la volonté de Dieu. Nous désirons les aider à préparer leurs coeurs à agir en harmonie avec Jésus-Christ, le grand Maître qui, pour appuyer ses enseignements, pouvait dire : « Il est écrit ». Il portait la lumière de la vérité partout où il allait. De même, une fois que nos étudiants auront reçu leur formation, ils seront prêts à quitter l’école pour les champs missionnaires, partout dans le monde. Ces champs s’ouvrent et, des appels au secours viennent de toute part, plus que ce auxquels nous pouvons répondre. Que tous s’intéressent à cette question et que tous ceux qui le peuvent donnent des offrandes volontaires pour contribuer à l’achat de cette propriété.MI1 307.1

    Le Seigneur pourrait fournir des moyens en abondance pour l’avan-cement de son oeuvre, et sans demander à son peuple de faire des sacrifices. L’or et l’argent lui appartiennent. Tout ce que nous possédons, jusqu’à notre propre âme et notre propre corps, lui appartient. Mais le Seigneur n’a jamais agi ainsi. Souvenez-vous de l’époque où il fallait construire le sanctuaire dans le désert. Il fit appel à tout son peuple d’apporter des offrandes volontaires et tous voulurent une partie des bénédictions. Ils donnèrent jusqu’à ce que les dirigeants puissent dire : « C’est assez. N’apportez plus d’offrandes ».MI1 307.2

    De même, nous désirons voir chaque âme de notre peuple prendre part à la bénédiction qui découle du fait de rendre au Seigneur ce qui lui appartient. Il y a là une bénédiction pour tous ceux qui font leur part. Quand nous arriverons au moment de conclure l’accord et qu’on nous dira : « Voici l’acte de la propriété ”, nous voulons pouvoir dire : « Et voici l’argent ».MI1 307.3

    Nous voulons voir à cet endroit une institution où beaucoup de jeunes seront instruits pour aller travailler comme missionnaires pour le Seigneur. Nous espérons voir une manifestation marquée du salut de Dieu. Et nous la verrons si nous ouvrons nos coeurs et nos porte-monnaie pour collaborer à ce projet. — Manuscrit 9, 1909, p. 1-6 (” The Buena Vista School Property » [La propriété de l’école de Buena Vista], 6 février 1909).MI1 307.4

    Concernant la propriété de Buena Vista, je dirais : « S’il faut augmenter un peu le prix, avancez quelque chose ». Il vaut mieux cela que de renoncer à tous les avantages que nous obtiendrons en achetant cette propriété. Nous devons travailler avec une perception sanctifiée. Il n’y a rien d’étrange à ce que l’ennemi agisse au moyen de ces hommes. Je suis certaine qu’il serait bon d’avancer plus d’argent pour obtenir un titre de propriété. J’écris ceci car je ne voudrais pas que notre œuvre perde la propriété. J’espère que vous tiendrez compte de ce que j’ai écrit et raisonniez des causes et des effets.MI1 307.5

    Je peux présenter cette question aux frères Knox et Cottrell. Il se peut que cela soit pour vous une proposition étrange, mais je vous conseillerais de mener les négociations à leur conclusion, aussi vite que possible. — Lettre 74, 1909, p. 3 (au pasteur Stephen Nelson Haskell, 27 avril 1909).MI1 308.1

    Enfin à la maison [de retour de la Conférence générale de 1909, à Washington D.C.] ! Quand nous sommes arrivés à la maison, un camp meeting venait juste de commercer à Fruitvale. Mais je n’ai pas pu assister aux premiers jours de la rencontre. En traversant les montagnes du Sierra Nevada, le dernier soir de notre voyage, j’ai souffert d’une grande faiblesse du cœur. Sara et Willie craignaient que je ne puisse arriver vivante à la maison. Mais bientôt, nous avons quitté la haute altitude et je me suis sentie mieux. Mais je suis arrivée à St Helena très affaiblie.MI1 308.2

    Le soir de notre arrivée à la maison, nous avons reçu un message nous demandant d’aller voir le lendemain la propriété qu’on avait acheté pour le faculté du Pacifique. Les frères pensaient qu’elle avaient beaucoup plus d’avantages que Buena Vista et qu’étant donné que le propriétaire de Buena Vista ne pouvait nous fournir de droit de propriété, il était conseillé d’acheter ce terrain. Nous sommes partis tôt, le matin du 10 septembre, dans ma calèche la plus confortable. Il fallait gravir une colline, sur une côte de cinq miles (huit kilomètres). Puis, à environ une mile (deux kilomètres) de la propriété, le terrain est devenu plus plat.MI1 308.3

    Le pasteur Irwin nous a reçus et nous a montré une partie des terrains et des bâtiments. Alors que nous parcourions les lieux, j’ai remarqué les avantages sur la propriété de Buena Vista. Il est vrai qu’il n’y avait pas ici le bâtiment coûteux de la propriété de Sonoma, mais plusieurs bâtiments étaient en bon état, de telle sorte qu’on pourrait facilement les adapter aux besoins de l’école. Le plus grand des logements était une maison de 32 pièces et, en plus, il y avait quatre dépendances. Toutes les pièces étaient bien conçues et considérablement meublées, mais sans excès. Tous les logements et les terrains étaient bien propres et salubres.MI1 308.4

    Il y a plus de 1 600 acres (647 hectares) de terrain dont 105 (42 hectares) sont cultivables et 20 (8 hectares) sont des vergers. Nous étions heureux de voir les fruits. Au moment de notre visite, il y avait dans les champs beaucoup de travailleurs qui s’occupaient des prunes. Certaines les cueillaient et d’autres les préparaient pour être séchées.MI1 308.5

    Une grande grange de maïs était remplie jusqu’au plafond de la meilleure récolte des champs. Dans les remises, nous avons vu huit calèches et charrettes. Vingt vaches laitières, treize chevaux et six poulains étaient aussi inclus dans la transaction.MI1 309.1

    La propriété a de nombreuses avantages au niveau des sanitaires : une grande maison pour les bain avec une bonne piscine et de nombreux vestiaires, ainsi que quatre salles de bain avec de bonnes baignoires en porcelaine. L’eau qui les alimente vient de sources qui se trouvent là. Elle s’écoule constamment dans et par des canalisations, près de la clôture.MI1 309.2

    J’ai maintenant essayé de te décrire cet endroit, bien que je n’aie pas tout vu comme les autres. J’étais bien malade, le jour où j’ai visité cette propriété et n’ai pu monter plus qu’un étage de l’escalier dans le bâtiment principal. Je n’ai pas osé fatiguer mon coeur par un effort excessif. Mais il m’a été indiqué qu’il faudrait que je visite l’emplacement le plus vite possible et que je donne mon avis s’il s’agit bien d’un site pour notre école. L’endroit me plaît beaucoup car il a de nombreux avantages pour une école. Nous sommes reconnaissants pour la bonne provision en eau pure issue de nombreuses sources et réceptionnée dans de grands réservoirs, grâce à trois béliers hydrauliques. Nous sommes aussi reconnaissants pour les bons bâtiments, pour la bonne terre agricole, ainsi que pour les centaines d’hectares de forêt qui contiennent des milliers de pieds de bois de sciage. Nous sommes aussi reconnaissants pour les machines qui sont toutes en bonne condition, pour le mobilier qui, bien qu’il ne soit pas joli, est de bonne qualité et fonctionnel. Et nous sommes reconnaissants pour les fruits en conserve ou séchés et qui seront très appréciés des enseignants et des étudiants pour cette première année scolaire.MI1 309.3

    Quand nous avons su que nous ne pourrions pas acheter la propriété de Sonoma, j’ai reçu l’assurance qu’un meilleur endroit était prévu pour nous et qu’il comporterait bien plus d’avantages que notre premier choix. En considérant cette propriété, je l’ai déclarée supérieure en de nombreux aspects. L’école ne pouvait être située en un meilleur endroit : à huit miles (treize kilomètres) de St. Helena, et elle est protégée de toutes les tentations de la ville. Le prix total est de soixante mille dollars. Quarante mille ont déjà été recueillis et nous espérons bientôt pouvoir combler le reste. Notre peuple constate que cette propriété est bien meilleure que celle que nous avions espéré acquérir. Elle ne se trouve qu’à six miles (dix kilomètres) du sanatorium où le Dr Rand est le médecin-chef. Les ouvriers dirigeant de ces deux institutions peuvent coopérer pour faire progresser l'oeuvre du sanatorium et de l’institut.MI1 309.4

    Nous avons chez le professeur Charles Walter Irwin et son épouse d’excellents ouvriers. Le professeur Irwin sera le directeur de l’école. Ils n’ont pas d’enfants.MI1 310.1

    Avec le temps, il faudra construire plus de dépendances pour les étu-diants, et ces mêmes étudiants pourront les construire, sous les instructions d’un enseignant habilité. On pourra préparer le bois de construction sur le lieu de travail même, et on pourra apprendre aux élèves à construire de manière acceptable.MI1 310.2

    Nous n’avons pas à craindre de boire de l’eau non potable car elle nous vient gratuitement de la trésorerie du Seigneur. Je ne le remercierai jamais assez pour tous ces avantages, mais je me sens poussée à mettre toute ma confiance en Dieu, et aussi longtemps qu’il épargnera ma vie pour glorifier mon Rédempteur. De tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma voix, je le loue, lui qui a fait de si merveilleuses provisions pour nous.MI1 310.3

    Le lundi après ma visite à Angwin, je suis allée à Oakland, mais n’y ai pu parler que deux fois. La chaleur était intense et je n’ai pas pu la supporter. Je pense que je vais devoir faire très attention pendant un certain temps.MI1 310.4

    Je dois maintenant conclure cette lettre car je suis très fatiguée. Mais j’ai senti que je ne pourrais pas me reposer avant que tu n’aies reçu des informations sur cette propriété. Je serais très heureuse de vous voir tous les deux. Si Emma vient, elle y trouverait un endroit magnifique pour se reposer. Je pense à comment elle profiterait des installations de la propriété d'Angwin. Et, quand vous aurez envie de vous installer dans une bonne atmosphère, venez et nous vous trouverons un bon endroit.MI1 310.5

    Il commence à faire noir et je n’y vois plus pour en écrire davantage. — Lettre 110,1909, p. 1-4 (à James Edson White, 17 septembre 1909).MI1 310.6

    Le moment approche où Dieu fera comprendre qu’il préfère son peuple aux transgresseurs et qu’il faut que nous nous levions, là où on pourra voir que notre dépendance est en Dieu. Alors le Seigneur ouvrira devant nous des chemins que nous ne discernons pas pour le moment : des chemins par lesquels il nous exaltera et nous honorera.MI1 310.7

    Je crois que nous avons vu cela dans le cas de l’emplacement de notre école. Nous pensions que la propriété de Buena Vista, à Sonoma, nous garantirait de merveilleux avantages. Nous étions très contents à ce sujet et croyions qu’elle correspondrait à nos projets, bien que nous savions qu’il y aurait à peu près tout, sauf pour une maison grande et coûteuse. Mais le temps passait et l’affaire ne se concluait pas, même si le propriétaire avait une partie de l’argent en mains. Nous avons eu l’impression que, pour une raison, cet endroit n’était pas pour nous. J’ai donc donné ce conseil aux frères : « Dites-lui de nous remettre la propriété, ou de nous rendre l’argent ». J’ai ensuite entendu qu’on nous avait rendu notre argent.MI1 310.8

    Les frères ont ensuite repris la cherche d’un autre endroit et, en peu de temps, j’ai appris qu’on pouvait acheter la propriété d’Angwin. Plus tard, quand j’ai visité les lieux et constaté ses nombreux avantages, je me suis demandée comment nous aurions pu trouver un site qui répondrait mieux à nos besoins que celui-ci.MI1 311.1

    Pendant la période d’attente je ne me suis pas sentie découragée. Je savais que le Seigneur connaissait toutes nos perplexités et tous nos besoins. Quand je m’agenouillais devant lui, je priais : « Seigneur, tu connais tout. Tu sais que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour avoir un terrain pour l’école. Tu sais que nos plans ont échoués. Nous avons attendu longtemps. Maintenant Seigneur, donne-nous l’emplacement que nous devons avoir ». Et, quand j’ai entendu dire que l’endroit a été trouvé, j’ai dit : « Le Seigneur a préparé le chemin pour nous ».MI1 311.2

    Nous sommes très reconnaissants envers le Seigneur des armées pour cette propriété car nous avons ici exactement ce que nous avions espéré obtenir à Buena Vista : un endroit où nous pouvons étudier les œuvres de la nature et, dans les forêts et les montagnes qui nous entourent, apprendre à mieux connaître le Seigneur à travers ses elle. Et ici, en étudiant son ouvrage, nous pouvons apprendre à présenter Dieu aux autres. Je le remercie de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma voix pour les avantages abondants que nous avons. Nous réalisons que le Seigneur savait ce dont nous avions besoin et que c’est sa providence qui nous a conduits jusqu’ici. Notre déception au sujet du domaine de Buena Vista a été grande, et il nous a été difficile d’accepter que nous devions abandonner toutes nos attentes le concernant. Mais nous remercions le Seigneur de ce que tout ait concouru à la gloire de Dieu. Soyons reconnaissants et exprimons notre gratitude.MI1 311.3

    Dieu voulait que nous soyons ici et c’est ici qu’il nous a placés. J’en ai eu la certitude en arrivant sur les lieux. Les avantages que je vois dans les terres cultivées dépassent de loin mes attentes. Et je suis reconnaissante de ce que beaucoup puissent maintenant voir ces choses de leurs propres yeux. Je crois que, quand vous parcourrez ces tenes, vous arriverez à la même conclusion : le Seigneur a conçu cet endroit pour nous et c’est grâce à l’action de sa providence que nous avons pu l’acquérir.MI1 311.4

    Maintenant que nous n’avons plus à attendre plus longtemps, notre école peut s’établir et le travail commencer tout de suite. Et, en ces premières heures, prenons la décision de marcher humblement avec Dieu. Faisons en sorte de nous conduire selon les paroles que je vous ai lues aujourd’hui. Si nous faisons cela - si nous marchons dans ses voies et si nous gardons son commandement (voir Zacharie 3.7) - la lumière du ciel brillera assurément sur nous. Si nous décidons de donner le meilleur de nous-mêmes à l’institution, en exerçant tant nos muscles que nos facultés intellectuelles, si nous travaillons au développement harmonieux de toutes les forces de l’être, la bénédiction du Seigneur reposera sur nous, dans une grande mesure.MI1 312.1

    Il y a un sanatorium à quelques kilomètres d’ici. Les deux institutions peuvent travailler ensemble, en harmonie. Le professeur Irwin et ses collègues, ainsi que le Dr Rand et ses associés peuvent mettre leurs efforts à contribution. — Manuscrit 65, 1909, p. 2-4 (” If Thou Wilt Walk in My Ways and if Thou Wilt Keep My Charge » [” Si tu marches dans mes voies et si tu gardes mon commandement » (Zacharie 3.7)], 3 octobre 1909).MI1 312.2

    Patrimoine White,

    Washington D.C.,

    septembre 1955.

    Le numéro 77 a entièrement été publié dans la Review
    and Herald ou dans divers livres d'Ellen White
    Le numéro 78 est du matériel supplémentaire
    pour le SDA Bible Commentary [Commentaire biblique
    adventiste], vol. 6

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