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Manuscrits Inédits (19-96) Tome 1 - Contents
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    Deux entretiens importants concernant le salaire des médecins * À la fin de l’année 1913, les dirigeants de l’Union du Pacifique se réunirent avec Mme Ellen White, dans sa maison « Elmshaven », concernant la rémunération des médecins dans nos sanatoriums. La première interview eut lieu le 4 décembre. Le pasteur Clarence Creager Crisler fit un rapport sténographié qui fut classé comme Manuscrit 12, 1913. La copie dactylographiée porte une note écrite à la main par Ellen White avec ces mots : « Ceci est correctement présenté, et je répète que ceci est pour le bénéfice de tous. Que le Seigneur nous aide, nous enseigne et nous guide à chaque pas dans nos difficultés ». Suivent un rapport partiel de cet entretien et un deuxième, une semaine plus tard. — Arthur Lacey White.

    Premier entretien
    Présents : Mme Ellen G. White, les anciens Francis M. Burg, George W. Reaser, W.M. AdamsJ.H. Behrens, C.L. Taggart, A.G. Christiansen et William Clarence White, ainsi que Clarence Creager Crisler.
    MI1 81.2

    Après les présentations et les salutations, le pasteur White dit pour résumer : « Toute la journée d’hier, nous avons considéré les intérêts de nos différentes écoles de l’Union du Pacifique. Dans ces écoles situées à Angwin, Lodi, Fernando, Armona et Loma Linda, il y a entre six et sept cent étudiants qui étudient. Nous avons été encouragés en considérant ensemble ces écoles.MI1 81.3

    « Aujourd’hui, nous devons analyser les problèmes du sanatorium, en particulier la question de la rémunération des médecins et des chirurgiens. Dans notre sanatorium de St. Helena, nous avons un médecin qui craint Dieu, qui a gagné la confiance de tous ses associés : un homme que Dieu a grandement béni dans son ministère auprès des malades. Il veut continuer et tous veulent qu'il reste. Il sait que ce serait une bonne chose qu'il continue si les frères pouvaient lui accorder un salaire d'environ le double de ce que perçoivent les autres ouvriers. Il aime donner généreu-sement et désire avoir plus de fonds pour vivre et pour son propre usage. Nous sommes très perplexes et aimerions savoir si vous avez quelque lumières à ce sujet ». MI1 81.4

    Sœur White : « Si on lui accordons bien plus qu’aux autres médecins, ceux-ci croiront qu'on ne les traite pas de façon équitable, à moins qu'on ne leur donne plus aussi. Nous devons agir avec prudence, être compréhensifs et ne pas permettre que les salaires augmentent au point que beaucoup soient tentés. 11 faudrait peut-être même diminuer les salaires des médecins plutôt que de les augmenter car la tâche est immense. A moins que vous ne receviez de lumière claire du Seigneur, il n'est pas conseillé de payer un homme beau-coup plus que les autres qui font un travail semblable. Autrement, les autres penseront qu'il serait parfaitement approprié de s'attendre à une rémunération similaire. Nous devons considérer les choses sous tous leurs angles, et il est inutile de penser que nous puissions offrir à un ouvrier qui réussit un salaire plus élevé simplement parce qu'il l'exige. Au lieu de cela, nous devons considérer ce que nous pouvons nous permettre maintenant, alors que des champs sur lesquels nous allons désormais avoir à dépenser beaucoup plus de moyens que nous n'en avons dépensé jusqu'ici sont en train de s'ouvrir. Ce sont les questions qui mettront la foi de notre peuple à l'épreuve. ”MI1 82.1

    William Clarence White :« Mère, ceci met vraiment notre foi à ïépreuve, surtout quand un groupe d'ouirriers a travaillé avec un homme, au point d'avoir appris à l'aimer, à l'admirer et à croire que son travail est meilleur que celui de n'importe quel autre homme. Il est donc naturel pour eux de penser qu'il serait mauvais pour le frère de lui refuser ce qu'il pourrait employer à son avantage. Ils pensent : Que sont mille dollars, ou mille cinq cents de plus, quand la vie est en jeu ? Ils disent i(Nous avons ici et là un cas qu'il vient de résoudre et voici un autre dont il a pu sauver la vie”, et ils considèrent qu'il serait terriblement mesquin de notre part de ne pas satisfaire à ses exigences. Ils disent : “Personne ne doit travailler et souffrir autant que le chirurgien. Pensez aux heures de dur labeur, d'inquiétude, d'angoisse mentale qu'ils doivent supporter quand une vie précieuse ne tient qu'à une fil.MI1 82.2

    Mais, d'un autre côté, en considérant cette question, nous devons nous souvenir que d'autres institutions sont influencées par nos actes. Nous voyons un pauvre sanatorium en lutte, situé dans un endroit magnifique, en position d'étendre son affaire et avec toutes les raisons de générer du profit, si seulement ils pouvaient avoir un médecin brillant. Ils pourraient avoir un bon médecin si on leur disait de payer seulement trois ou cinq cents dollars de plus que le salaire moyen recommandé. Ils disent : “Si vous nous laissez payer seulement quelques centaines de dollars de plus que ce que vous conseillez, nous pourrions gagner cinq mille dollars pour couvrir cette dépense supplémentaire pour les salaires”. Et cela semble logique, quand on le considère du point de vue financier.MI1 82.3

    Sœur White :armonie. C’est dans l’harmonie que notre œuvre doit être menée, et certains traverseront des moments très difficiles. D’autres auront des périodes plus faciles, mais toutes ces choses devront être prises comme elles viendront et les ouvriers devront se rappeler de ce que Jésus donna en venant dans notre monde. J’y pense souvent et il me semble que nous pouvons effectuer un excellent travail si nous donnons un bon exemple. Mais, si nous désirons ce que la plupart de nos frères ne peuvent recevoir, ceci fera du tort à notre influence. Un frère dit : “Tel et tel frère reçoivent un certain salaire. Je dois donc recevoir ce qui me revient.” Alors les salaires augmenteraient toujours plus. Le fait est que le salaire de quelques-uns devraient être toujours plus bas pour que nous puissions répondre aux exigences croissantes de la tâche qui se trouve devant nous : avertir le monde. [...]MI1 83.1

    Quand nous établirons une bonne relation avec Dieu, nous obtiendrons le succès, partout où nous irons. Et c’est le succès que nous voulons. Non pas l’argent, mais le vrai succès. Et Dieu nous l’accordera parce qu’il connaît notre esprit d’abnégation. Il connait les sacrifices que nous faisons. Vous pensez peut-être que votre abnégation ne fait aucune différence, que vous devriez recevoir plus de considération, etc. Mais, pour le Seigneur, elle fait une grande différence. Il m’a été montré plusieurs fois que quand des individus commencent à désirer des salaires toujours plus élevés, quelque chose leur arrive et qui les place en situation qui n’est plus avantageuse. Mais, en acceptant un salaire qui démontre leur altruisme, le Seigneur voit leur abnégation et leur accorde le succès et la victoire. Ceci m’a été présenté encore et encore. Le Seigneur qui voit en secret récompensera publiquement chaque sacrifice que ses serviteurs éprouvés ont été disposés à faire. [...]MI1 83.2

    Dans le passé, quand cette question des salaires avait fait l’objet d’une analyse, j’avais dit à mes frères que le Seigneur sait tout de l'esprit qui nous pousse à l'action, et il peut changer les circonstances en notre faveur quand nous ne nous y attendons pas. En donnant un bon exemple, la bénédiction du Seigneur reposera sur nous. J'ai vu le Seigneur agir de bien des manières et en en de nombreux endroits pour aider ceux qui justement voient ces questions sous la bonne perspective et donnent un exemple d'abnégation. Et, mes frères, alors que vous travaillez avec ardeur, dans la prière, l'humilité et l'esprit du Christ, Dieu ouvrira les portes devant vous. On constatera votre altruisme.MI1 83.3

    Parfois, quand mes frères venaient vers moi, cherchant conseil sur leur souhait de demander un salaire plus élevé, je leur disais qu'ils gagneraient un peu plus en demandant une rémunération plus importante, mais que la bénédiction de Dieu accompagnerait ceux qui font les choses différemment. Le Seigneur voit l'abnégation. Le Dieu d'Israël voit chaque motif et, quand vous traversez un moment difficile, les anges de Dieu sont là pour vous aider et vous donner victoire sur victoire.MI1 84.1

    J'ai été très claire dans mon conseil à mes frères de ne pas exiger de salaires élevés puisque là n'est pas le mobile qui nous pousse à employer toute notre énergie dans l'œuvre du salut des âmes. Nous ne devons pas permettre à la question des salaires de s'interposer dans notre réponse à l'appel du devoir, partout où nos services sont nécessaires. Le Seigneur peut susciter des occasions de manière à rattacher à nos efforts une bénédiction qui dépassera de loin n'importe quelle compensation que nous puissions ou pas percevoir. Et il donnera à ses serviteurs de dire des paroles qui auront les plus grands ef-fets sur les âmes qui périssent. [...]MI1 84.2

    Dans l'avenir, notre œuvre devra être accomplie avec une abnégation et un esprit de sacrifice encore plus grands que dans le passé. Dieu désire que nous lui confiions nos âmes afin qu'il agisse à travers nous de diverses manières. Ces questions m'affectent de grande manière. Mes frères, agissons avec douceur et humilité, et montrons à nos associés un exemple de sacrifice. Si par la foi nous faisons notre part, le Seigneur ouvrira devant nous des chemins encore insoupçonnés. [...]MI1 84.3

    Si quelqu'un propose quelque chose qui ne soit pas en accord avec les principes d'abnégation sur lesquels notre œuvre est basée, souvenons-nous que la main de Dieu peut balayer en un instant tous les bénéfices apparents, parce qu'elle n'était pas à la gloire de son nom. — Manuscrit 12, 1913, p. 1-4, 7-11, 13, 17 (” Interview at Mrs. E. G. White’s Home » [Entretien à la maison de Mme White], 4 décembre 1913).MI1 84.4

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