Loading...
Larger font
Smaller font
Copy
Print
Contents
Le Ministère de la bienfaisance - Contents
  • Results
  • Related
  • Featured
No results found for: "".
  • Weighted Relevancy
  • Content Sequence
  • Relevancy
  • Earliest First
  • Latest First
    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents

    Chapitre 32—Précautions nécessaires

    Les bouges ne doivent pas être idéalisés — Des précautions sont nécessaires dans cette dernière œuvre que des mortels entreprendront. Il y a un danger de fasciner les esprits, de telle sorte que des personnes qui sont totalement incapables de s’engager dans l’œuvre de Dieu se croiront désignées par le ciel pour travailler en faveur des proscrits et des dépravés. Si l’on parlait de toutes les expériences, bonnes et mauvaises, on ne mettrait pas autant d’empressement pour ce travail. Beaucoup se lancent dans cette œuvre parce qu’ils aiment ce qui est sensationnel et excitant. Mais s’ils n’apportent pas toutes leurs énergies dans la grande œuvre du salut des âmes, ils révéleront qu’ils ne possèdent pas le véritable esprit missionnaire. - ,Manuscrit” 177, 1899.MB 191.1

    Danger en travaillant pour les proscrits — Dans tous ses efforts pour rester vigilant, l’homme a besoin d’être gardé par la puissance divine. Il y a un risque constant de contamination dans l’œuvre en faveur de ceux qui sont tombés et dépravés. Alors pourquoi des hommes et des femmes frôleraient-ils ainsi le danger, n’étant pas préparés à résister à la tentation, et n’ayant pas suffisamment de force de caractère pour ce genre de travail ?MB 191.2

    L’empreinte que reçoit l’esprit de nombreux jeunes gens engagés dans cette prétendue œuvre médicale missionnaire n’est pas du tout celle que le docteur ou ses associés imaginent.*Allusion au Dr J. H. Kellogs, qui avait entrepris un travail parmi les dépravés et les proscrits.MB 191.3

    Il n’est pas sage de les exposer aux pièges de Satan. Ce serait les éloigner progressivement de la vie familiale et des influences salutaires. Il faut signaler aux jeunes le danger qu’ils courent. Partout où des hommes et des femmes travaillent en faveur des dégradés, quelqu’un doit se charger de ces graves responsabilités, sinon les ouvriers feront bon marché de leur attitude, de leurs paroles et de leurs principes. Beaucoup s’engagent dans cette œuvre avec l’idée qu’ils seront délivrés de leur vie de péché, et lorsque l’occasion se présentera ils croiront qu’il est normal de prévariquer, d’être malhonnêtes, ou de commettre certains péchés dont ils ont été coupables dans le passé. En conséquence, les ouvriers qui ne vivent pas en communion intime avec Dieu ne deviendront pas meilleurs mais pires. Ils imiteront les manières de ceux qui vivent ouvertement dans le péché. Ils se joindront aux malfaiteurs en approuvant tout ce qui est mauvais, et perdront tout raffinement dans leurs paroles ou leurs manières. Leur crainte de Dieu et l’amour de la justice se confondront avec une sorte de fièvre religieuse inacceptable aux yeux de Dieu. — “Manuscrit” 177, 1899.MB 191.4

    Plus de perdus que de sauvés — Il est dangereux de demander à des jeunes gens et des jeunes filles de travailler en faveur des proscrits. On les place en contact avec toutes les formes d’impureté, et Satan profite de cette occasion pour consommer leur perte. Il y a ainsi bien plus de perdus que de sauvés. Beaucoup d’efforts consacrés aux réprouvés de la société ont pour résultat la perte de la pureté de ces ouvriers. Ceux qui visitent les maisons de prostitution s’exposent eux-mêmes à de terribles tentations. Ce genre de travail est toujours dangereux. C’est une machination diabolique pour induire les âmes en tentation et les faire succomber à des pratiques luxurieuses. « Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai, je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. »MB 192.1

    Plus les jeunes gens et les jeunes filles s’éloignent des lieux corrompus, meilleures et plus sûres seront leurs futures expériences. Les ouvriers missionnaires médicaux doivent être purs, raffinés, ennoblis. Ils doivent se tenir sur la plateforme de l’éternelle vérité. Mais il m’a été montré que la vérité n’est pas apparue sous son vrai jour. Il en résulte que ce qui est fait tend à corrompre les esprits, que les choses sacrées sont mises au rang des choses communes. — “Lettre” 162, 1900.MB 192.2

    Préservez la sainteté de l’œuvre — Bien des choses m’ont été présentées. Il m’a été montré qu’une œuvre doit être accomplie pour la classe la plus dépravée, mais il faut que ce sujet soit considéré plus sérieusement, de façon à ne pas travailler en vain. Des jeunes gens et des jeunes filles ne doivent pas être exposés au danger, comme cela a été fait dans le passé, en s’occupant des réprouvés. Il faut agir avec une certaine prudence, car il existe des dangers manifestes. L’œuvre de Dieu est sacrée, ne l’oublions pas. De grandes précautions doivent être prises dans le travail en faveur de la basse classe dans les grandes villes et beaucoup devront s’en abstenir. — “Manuscrit” 17, 1901.MB 192.3

    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents