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Le Ministère de la bienfaisance - Contents
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    Chapitre 18—Qualifications des femmes pour le service

    Les femmes appelées au service — Dieu demande des ouvrières sincères, empressées, au cœur tendre et dévoué, et qui soient fidèles aux principes reçus. Il demande des femmes persévérantes, animées d’un esprit d’abnégation et disposées à renoncer à leurs aises, des femmes qui concentrent toutes leurs aptitudes et toutes leurs possibilités sur le Christ. ... Nos sœurs ne veulent-elles pas se lever pour faire face aux besoins urgents de l’heure ? Ne veulent-elles pas travailler pour le Maître ? — “Témoignages”, vol. II, p. 472, 473. MB 113.1

    A l’école du Christ — Le Seigneur a une œuvre pour les femmes comme pour les hommes. Elles peuvent accomplir un bon travail pour Dieu si elles apprennent à l’école du Christ les leçons précieuses de la douceur. Elles doivent non seulement se réclamer du nom du Sauveur, mais posséder son Esprit, marcher comme il a marché lui-même, et purifier leur âme de toutes souillures. Elles pourront alors faire du bien en parlant de la puissance de Jésus. — “Manuscrit” 119, 1907.MB 113.2

    Fermeté dans les principes et caractère résolu — Il nous faut des femmes fermes sur les principes et au caractère résolu, des femmes qui croient que nous sommes dans les derniers temps et se conduisent en conséquence, persuadées que nous avons à proclamer au monde un message solennel d’avertissement, ayant le sentiment qu’elles sont engagées dans une œuvre importante, celle qui consiste à répandre les rayons de lumière que le ciel a déversés sur elles. Lorsque l’amour de Dieu et de sa vérité sera pour elles un principe intangible, elles ne se laisseront ni détourner du devoir ni décourager dans leur tâche. Elles posséderont la crainte de Dieu dans leurs cœurs, et la tentation de situations lucratives ou de perspectives attrayantes n’arrivera pas à les distraire de leurs travaux. Elles conserveront leur intégrité quel qu’en soit le prix. Elles représenteront dignement la religion du Christ, et leurs paroles semblables à « des pommes d’or sur des ciselures d’argent » seront pleines d’à-propos. De telles personnes feront de bien des manières une œuvre précieuse pour le Seigneur, qui les a appelés dans le grand champ de la moisson pour y rassembler des gerbes. — “Signs of the Times”, 16 septembre 1886.MB 113.3

    Tact, sensibilité, habileté — Il y a un vaste champ où les femmes peuvent accomplir un excellent travail pour le Maître. Dans le passé on a vu de nobles femmes manifester un courage moral tel qu’elles ont fait pencher la balance en faveur de la vérité. En faisant preuve de tact, de sensibilité et d’habileté, elles ont permis aux ouvriers du Seigneur d’obtenir un plein succès dans leur œuvre. — “Ibid.”MB 114.1

    Les qualités de Marthe et de Marie combinées — Toutes celles qui travaillent pour Dieu doivent posséder à la fois les qualités de Marthe et de Marie : un esprit de service et un profond amour de la vérité. L’égoïsme doit disparaître. — “Témoignages”, vol. II p. 472.MB 114.2

    Il faut des femmes converties — On a besoin de femmes non pas infatuées d’elles-mêmes, mais aimables et humbles de cœur, qui travailleront avec la douceur du Christ partout où il y a quelque chose à faire pour le salut des âmes. Tous ceux qui sont participants de la nature divine doivent avoir à cœur de faire part, à ceux qui n’ont pas le même privilège qu’eux, de la vérité qui leur est précieuse. Ils ne désireront pas seulement qu’ils en bénéficient, mais veilleront à ce qu’ils la possèdent et feront tout dans ce sens.MB 114.3

    Ceux qui deviennent ouvriers avec Dieu croîtront en puissance morale et spirituelle, alors que ceux qui gaspillent leur temps et leurs énergies à s’occuper d’eux-mêmes s’étioleront, se dessécheront, et finiront par mourir. — “Signs of the Times”, 16 septembre 1886.MB 114.4

    Développement des talents — Nos sœurs ... ne manquent pas de capacités, et si elles voulaient faire un bon usage des talents qu’elles possèdent déjà, leur efficacité serait beaucoup plus grande. — “Testimonies”, vol. IV, p. 629, 630.MB 114.5

    Courage et assurance. — Beaucoup de foyers sont très malheureux à cause des plaintes inutiles de la maîtresse de maison, qui considère avec dégoût les tâches de la vie domestique. Elles trouvent éprouvants les soins et les devoirs qui leur incombent, et qui pourraient être non seulement plaisants, mais intéressants et profitables. Elles se considèrent avec répugnance comme des esclaves et des martyres.MB 114.6

    A vrai dire, les choses ne sont pas toujours faciles. Il faut apporter aux devoirs domestiques de la patience et de la force de caractère. Mais si les mères ne sont pas responsables des circonstances sur lesquelles elles n’ont pas de contrôle, on ne peut nier que ces circonstances agissent différemment dans la vie quotidienne des unes et des autres. Elles ont tort lorsqu’elles permettent aux circonstances de renverser les principes, lorsqu’elles se lassent et ne restent pas fidèles à leur tâche en négligeant leurs devoirs.MB 114.7

    L’épouse, et la mère, qui, noblement, fait face aux difficultés sous lesquelles d’autres succombent par manque de patience et de courage, non seulement devient elle-même plus forte en accomplissant son devoir mais en triomphant des obstacles elle se fortifie pour accomplir un travail efficace en faveur d’autrui, tant par ses paroles que par son exemple. Beaucoup de femmes, qui se conduiraient bien dans des circonstances favorables, se laissent influencer par l’adversité et par l’épreuve ; leur déficience est en proportion de leurs difficultés. Mais le Seigneur n’a jamais voulu que l’on soit le jouet des circonstances. — “The Health Reformer”, août 1877.MB 115.1

    Les éléments d’un caractère chrétien — Mères, vous formez un caractère. Votre Rédempteur compatissant veille sur vous avec amour et sympathie ; il est prêt à entendre vos prières, et à vous assister dans vos besoins journaliers. L’amour, la joie, la paix, la longanimité, l’amabilité, la foi et la charité, voilà les éléments du caractère chrétien. Ces grâces précieuses sont les fruits de l’Esprit ; elles sont la couronne et le bouclier du chrétien. Les aspirations les plus élevées ne sauraient aller plus loin. Rien ne peut donner plus de satisfaction. Ces objectifs célestes ne dépendent pas des circonstances, ni de la volonté ou du jugement imparfait de l’homme. Le Sauveur, qui connaît nos cœurs et les faiblesses de notre nature, a pitié de nous ; il oublie nos erreurs et répand sur nous les grâces que nous désirons sincèrement. — “Ibid.”MB 115.2

    Une noble dame — Vous faites des erreurs ? Pourquoi vous décourager ? Le Seigneur permet que vous fassiez de petites erreurs pour vous en épargner de plus grandes. Allez à Jésus, demandez-lui de vous pardonner, et croyez qu’il l’a fait. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et nous purifier de toute iniquité. ”MB 115.3

    Lorsqu’on vous adresse des paroles décourageantes, ne répondez pas méchamment, mais aimablement. Dites-vous à vous-même : « je ne décevrai pas mon Sauveur. » La femme chrétienne est une noble dame. La loi de la bonté gouverne ses lèvres, Elle ne parle pas hâtivement. Prononcer des mots aimables lorsqu’on est irrité, apporte un peu de soleil dans votre cœur, rend votre sentier plus doux. Une écolière à qui l’on demandait une définition de la douceur répondit : « Les gens doux sont ceux qui répondent avec douceur quand on leur dit des choses désagréables. » Le Christ a dit : « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre. » Ce sont des sujets du royaume des cieux ils se laissent enseigner. “Review and Herald”, 7 avril 1904.MB 115.4

    Grâce et dignité — Ne considérez pas la vie comme si elle était un roman, mais comme une réalité. Accomplissez vos devoirs les plus insignifiants dans la crainte et l’amour de Dieu, avec fidélité et avec joie. Le Seigneur déclare : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. »MB 116.1

    Etudiez la vie que vécut le Christ alors qu’il était ici-bas. Il ne négligea pas les devoirs les plus simples. La perfection marqua tout ce qu’il fit. Regardez à lui pour trouver du secours, et vous serez capables d’accomplir vos devoirs quotidiens avec grâce et dignité. — “Ibid”. (Conseils donnés à : « Mes sœurs tentées par le découragement ».)MB 116.2

    Fidèles dans les petites choses — Mes frères et sœurs, ne négligez pas les petites choses pour ne vouloir vous occuper que des grandes. Vous pouvez réussir dans les petites mais échouer dans les grandes, et sombrer dans le découragement. Faites le travail qui se présente à vous. C’est en accomplissant ce qui est à la portée de votre main que vous développerez vos talents et vos aptitudes en vue d’un plus grand travail. C’est en négligeant les petites choses que tant de gens deviennent stériles et s’atrophient. — “Id.”, 26 août 1902.MB 116.3

    Attentifs aux petites choses — Nous insistons beaucoup sur la grandeur de la vie du Christ. Nous parlons des grandes choses qu’il a accomplies, des miracles qu’il a faits, des paroles qu’il a prononcées pour apaiser la tempête, des guérisons qu’il a opérées en faveur des aveugles et des sourds, des morts qu’il a ramenés à la vie. Mais l’attention qu’il a accordée aux petites choses est une preuve plus forte encore de sa grandeur. Ecoutez-le s’adressant à Marthe lorsque celle-ci lui demande de dire à sa sœur de l’aider à le servir. Il lui conseille de ne pas permettre aux soins du ménage de troubler la paix de son âme. « Marthe, Marthe, lui dit-il, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » - “Id.”, 7 avril 1904.MB 116.4

    Economie ; ramassez les morceaux — « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. » Celui qui disposait de toutes les ressources de l’univers nous donne là une leçon. Il faut que rien ne se perde. Celui qui a en abondance ne doit pas gaspiller. Ne perdons rien de ce qui pourrait soulager une personne. Ramassez les morceaux, car quelqu’un en a besoin. Il y a là des leçons touchant les bénédictions spirituelles qui doivent être sérieusement considérées. — “Manuscrit” 60, 1897.MB 116.5

    Le pouvoir de la politesse — Toutes les femmes doivent cultiver un esprit bien équilibré et un caractère pur, réfléchissant seulement ce qui est vrai, bon et beau. Celle qui est femme et mère peut s’attacher son mari et ses enfants par un amour constant, par des paroles aimables et un comportement courtois. La politesse est une chose rare, mais elle possède le pouvoir d’adoucir les natures qui seraient rudes sans elle. La politesse chrétienne doit régner dans chaque foyer. Cultiver une courtoisie constante, faire aux autres ce que l’on voudrait qu’lils nous fassent, voilà ce qui supprimera la moitié des difficultés de la vie. — “Signs of the Times”, 15 août 1906.MB 116.6

    Ayez l’assurance de travailler pour Jésus — Nos sœurs ne sauraient avoir des excuses en ne prenant aucune part à l’œuvre de Dieu. Tous ceux qui ont goûté les puissances du monde à venir ont une œuvre à accomplir dans la vigne du Seigneur. Nos sœurs passent souvent leur temps à faire de petits ouvrages pour embellir leur intérieur ou pour offrir à des amis. Ce genre d’occupation peut être apprécié, mais Jésus le considère-t-il comme un sacrifice vivant pour lui-même ? Dira-t-il à leurs auteurs : « Je connais tes œuvres, ton travail, ta persévérance ”, « Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de mon nom, et tu ne t’es point lassé » ?MB 117.1

    Que nos sœurs se demandent : Comment, au jour du jugement, pourrons-nous rencontrer les personnes avec, lesquelles nous avons été en contact ou que nous aurions pu fréquenter ? Avons-nous considéré leurs cas particuliers ? Avons-nous connu suffisamment notre Bible pour pouvoir la leur expliquer ? ...MB 117.2

    Est-ce là l’œuvre que le Seigneur vous a assignée : reproduire des modèles de broderies ou les points difficiles de tels ouvrages dans le but d’imiter ce que d’autres ont fait ou pour montrer ce que vous-mêmes pouvez faire ? Est-ce cela qui doit absorber votre temps et vos talents de telle façon que vous n’ayez plus ni goût ni aptitude pour le travail missionnaire ? Tous ces ouvrages ne sont que foin, bois ou chaume, que le feu des derniers jours dévorera. Mais où sont vos offrandes pour le Seigneur ? Où est votre patient labeur, votre zèle ardent qui vous met en communion avec le Christ, en portant son joug, ses fardeaux ? Où sont l’or, l’argent et les pierres précieuses que vous avez posés sur le solide fondement, que le feu ne consumera pas, parce que ces matières sont impérissables ? — “Review and Herald”, 31 mai 1887.MB 117.3

    Jésus connaît les fardeaux des femmes — Celui qui rendit à la veuve son fils unique, quand on le conduisait au cimetière, est touché aujourd’hui encore par le deuil des mères. Celui qui rendit à Marie et à Marthe leur frère enseveli, qui versa des larmes de sympathie sur le tombeau de Lazare, qui pardonna à Marie-Madeleine, qui se souvint de sa mère alors qu’il agonisait sur la croix, qui apparut aux femmes éplorées après sa résurrection et en fit des messagères pour prêcher un Sauveur ressuscité, en disant à Marie : « Va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ”, est le meilleur ami de la femme, et est prêt à l’aider dans ses problèmes, si elle veut bien se confier en lui “The Health Reformer”, août 1877.MB 117.4

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