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Le Ministère de la bienfaisance - Contents
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    Chapitre 10—La bonté, la clé qui ouvre les cœurs

    Beaucoup de gens ne peuvent être gagnés que par la bonté et par l’amour — Ceux qui vont de maison en maison trouveront de nombreuses occasions de faire le bien. Ils prieront pour les malades et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour soulager la souffrance. Ils devront s’occuper des humbles, des pauvres et des opprimés, intercéder pour ceux qui manquent de volonté et ne peuvent contrôler leur appétit dégradé par la passion. Il faudra faire des efforts tenaces et persévérants pour le salut de ceux dans le cœur desquels un intérêt pour la vérité a été éveillé. Beaucoup ne seront gagnés que par des actes de bonté désintéressée. il faudra pourvoir en premier lieu à leurs besoins physiques. Grâce à l’amour que vous leur témoignerez, il leur sera plus facile de croire à celui du Seigneur.MB 64.1

    Les infirmières missionnaires sont les mieux qualifiées pour ce genre de travail, mais d’autres sœurs peuvent se joindre à elles. Celles-ci, bien que n’étant pas spécialement formées comme infirmières, apprendront de leurs compagnes la meilleure manière de donner des soins.MB 64.2

    Les paroles, le pharisaïsme, la louange du moi abondent, mais tout cela ne gagnera jamais une âme au Sauveur. Un amour pur, sanctifié, semblable à celui qu’a manifesté le Christ au cours de son ministère est un parfum sacré. Comme celui de Marie, qui a brisé un vase pour oindre les pieds de son Maître, il remplira toute la maison. L’éloquence, la connaissance de la vérité, les talents, avec l’amour, tout cela est précieux. Mais les plus grands talents ne sauraient remplacer l’amour. — “Testimonies”, vol. VI, p. 83, 84.MB 64.3

    Avec l’amour qui procède du cœur — L’amour est le fondement de toute piété. Quelle que soit notre dévotion, nous n’aimons pas vraiment Dieu si nous n’aimons pas nos frères d’une manière désintéressée. Souvenons-nous que nous ne parviendrons jamais à la possession de cet esprit en « essayant » d’aimer les autres, car ce qu’il nous faut, c’est l’amour du Christ dans notre cœur. Le moi étant absorbé par lui, l’amour jaillira spontanément. On réalise vraiment un caractère chrétien quand on se sent constamment poussé à venir en aide aux autres, et quand la lumière céleste inonde le cœur et se reflète sur le visage.MB 64.4

    Il est impossible qu’un cœur où réside Jésus soit dépourvu d’amour Si nous aimons Dieu parce qu’il nous a aimés le premier, nous aimerons aussi tous ceux pour lesquels son Fils est mort. Nous ne pouvons entrer en contact avec Dieu sans entrer en contact avec l’humanité, car la divinité et l’humanité se trouvent combinées en celui qui siège sur le trône de l’univers. Dès que nous sommes en rapport avec le Christ, nous sommes aussi unis à nos semblables par les chaînes d’or de l’amour. C’est alors que se manifestent dans notre vie la piété et la tendresse du Sauveur. Nous n’attendons pas que les malheureux et les nécessiteux viennent à nous, nous n’avons pas besoin d’être exhortés à la charité il nous est tout aussi naturel de leur venir en aide qu’il l’était au Christ de se rendre de ville en ville pour faire le bien.MB 65.1

    L’action du Saint-Esprit se manifeste là où il y a un cœur débordant d’amour et de sympathie, éprouvant un besoin irrésistible de se sacrifier pour les autres, afin de les ennoblir. — “Paraboles”, p. 395, 396.MB 65.2

    L’amour et la sympathie chrétienne gagnent les cœurs — Le Sauveur s’adressait aux publicains, aux pécheurs, aux proscrits, à ceux qu’on méprisait, et il les suppliait de venir à lui. Les seuls qui n’avaient pas son approbation étaient les propres justes qui, se tenant orgueilleusement à l’écart, considéraient les autres avec mépris. — “Rayons de santé”, p. 216.MB 65.3

    Aimez comme aimait le Christ — L’amour inspiré par celui que nous avons pour Jésus nous fera voir dans toute âme, riche ou pauvre, un trésor d’une valeur inestimable. Le monde est peu de chose comparé à la valeur d’une seule âme. L’amour de Dieu envers l’homme dépasse notre compréhension. Il est infini. Et l’agent humain qui est participant de la nature divine aimera comme le Christ a aimé, travaillera comme il a travaillé. Il y aura en lui une compassion et une sympathie naturelles qui ne feront jamais défaut. C’est l’esprit qui doit exister dans la vie de chaque croyant. Cet amour ne peut se conserver pur et saint que s’il découle de celui que nous éprouvons pour le Christ et que fortifie une communion quotidienne avec Dieu. Toute froideur de la part des chrétiens est un abandon de la foi. Mais cet esprit sera adouci chez les disciples du Christ par le baume de son amour. Ceux-ci obéiront naturellement à l’injonction : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » - ,Manuscrit” 60, 1897.MB 65.4

    Priez pour avoir des cœurs compatissants — Nous pouvons être assurés que le Seigneur sera avec nous si nous croyons en lui, si nous faisons sa volonté, en renonçant au moi, en marchant dans l’humilité. ... Priez pour qu’il vous donne un cœur de chair, un cœur qui peut compatir à la tristesse des autres, qui peut être touché par leur malheur. Priez pour qu’il vous donne un cœur qui ne restera pas insensible aux besoins de la veuve ou de l’orphelin. Priez afin d’avoir des entrailles de miséricorde envers le pauvre, l’infirme et l’opprimé. Priez pour que vous puissiez aimer la justice et liait le vol. Ne faites aucune différence en accordant vos faveurs, si ce n’est pour prendre en considération le cas des nécessiteux et des déshérités. Alors vous pourrez être au bénéfice des déclarations du chapitre 58 d’Esaïe. — “Lettre” 24, 1889.MB 65.5

    Parlez de courage — Ne soyez jamais, non jamais, de ces cœurs durs, froids, insensibles, qui condamnent. Ne perdons jamais l’occasion de dire un mot d’encouragement, de communiquer la flamme de l’espérance. — “Témoignages”, vol. 11, p. 301.MB 66.1

    Lorsque vous travaillez en faveur de ceux qui ont contracté de mauvaises habitudes, tournez leurs regards vers Jésus et les gloires célestes au lieu de les pousser au désespoir. Vous réussirez bien mieux ainsi à sauver les corps et les âmes de ces malheureux qui se sentent abandonnés et, apparemment, sans espérance, qu’en les menaçant des terreurs de l’enfer. - ,Ministry of Healing”, p. 62.MB 66.2

    Le blâme n’a jamais sauvé personne — Il est toujours humiliant d’être repris. Que nul n’ajoute à la répréhension l’amertume d’une censure inutile. Le blâme n’a jamais corrigé personne. Il a au contraire endurci bien des cœurs, en les empêchant de reconnaître la faute commise. Des dispositions affectueuses, une attitude aimable et bienveillante peuvent sauver le pécheur et couvrir une multitude de péchés. “Rayons de santé”, p. 218.MB 66.3

    Cultivez l’amour de l’hospitalité — Pensez à votre salut éternel, réveillez-vous et commencez à répandre la bonne semence. Ce que vous sèmerez, vous le récolterez aussi. Le temps de la moisson est proche, la grande moisson où vous récolterez ce que vous avez semé. Cette moisson viendra sûrement un jour. Aujourd’hui, c’est l’époque des semailles ; c’est le moment « d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable ». Je vous en supplie, mes frères, revenez de votre froideur, cultivez l’amour de l’hospitalité, cet amour qui vous poussera à venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. — “Review and Herald”, 20 avril 1880.MB 66.4

    Retrouvez l’esprit du bon Samaritain — Il est rare de trouver aujourd’hui dans nos églises l’esprit du bon Samaritain. Beaucoup de nécessiteux ont été négligés. On a « passé outre » comme le prêtre et le Lévite devant ce blessé qui gisait à demi-mort sur la route. On n’a pas pris soin de ceux qui avaient besoin de la puissance du divin guérisseur, on n’a pas pansé leurs blessures. Un bon nombre se sont comportés comme s’il leur suffisait de savoir que Satan avait tendu ses pièges pour séduire une âme, ils sont rentrés chez eux et n’ont plus pensé à la brebis perdue. Il est évident que ceux qui manifestent un tel esprit ne sont pas participants de la nature divine. Ils se rangent avec les ennemis de Dieu. — “Testimonies”, vol. VI, p. 294, 295.MB 66.5

    La sympathie aussi bien que la charité — Il m’a été montré que parmi ceux qui acceptent la vérité présente, il en est beaucoup dont le caractère a besoin d’être transformé. Tous ceux qui se disent chrétiens devraient s’examiner eux-mêmes et voir s’ils sont aussi bien considérés par leurs semblables qu’ils aimeraient l’être. Alors on verrait en eux une reproduction de l’image divine.MB 67.1

    Le Seigneur est honoré par nos actes de miséricorde, par l’intérêt que nous portons aux déshérités et à ceux qui sont dans la détresse. La veuve et l’orphelin ont besoin de recevoir plus que notre charité. Il leur faut de la sympathie, des paroles réconfortantes, et une situation où ils pourront apprendre à subvenir à leurs besoins. Tout ce que nous ferons pour eux, c’est comme si nous le faisions au Christ. En venant en aide aux malheureux, nous suivons l’exemple du Sauveur. Il ne refusa jamais de s’occuper de ceux qui avaient commis des erreurs. Ses œuvres de miséricorde s’étendaient à toutes les classes de la société ; il faisait du bien aux injustes comme aux justes. Il les délivrait de leurs maladies et leur donnait des instructions quand, humblement, ils le sollicitaient.MB 67.2

    Ceux qui se réclament du nom du Christ doivent lui ressembler par des actes de bonté et de miséricorde. Ce n’est qu’au jour du jugement que l’on saura tout le bien qui a été accompli en cherchant à suivre l’exemple du Sauveur. — “Lettre” 140, 1908.MB 67.3

    La bonté, la clé de l’évangélisation — Si nous voulions nous humilier devant Dieu, devenir aimables, courtois et compatissants, il se produirait cent conversions à la vérité là où il ne s’en produit qu’une aujourd’hui. ,Témoignages”, vol. A, p. 328, 329.MB 67.4

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