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Le Ministère de la bienfaisance - Contents
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    Chapitre 19—Influence de la femme chrétienne

    La mission admirable de la femme — Les Adventistes du 7e jour ne doivent en aucun cas sous-estimer le travail des femmes. “Ministère évangélique”, p. 442.MB 119.1

    La mission des femmes et des mères de famille, ainsi que celle des plus jeunes, est admirable. Si elles le veulent, elles exerceront autour d’elles une grande influence pour le bien. Par la modestie dans leurs vêtements et par leur comportement, elles rendront témoignage à la vérité dans sa simplicité. Elles feront briller leur lumière pour que d’autres voient leurs bonnes œuvres et glorifient leur Père qui est dans les cieux. Une femme vraiment convertie pourra faire beaucoup de bien. Elle secondera son mari dans son travail, et sera pour lui un sujet d’encouragement et de bénédiction. Lorsque la volonté et le vouloir sont soumis à l’Esprit de Dieu, il n’y a pas de limite au bien qui peut être accompli. - ,Manuscrit” 91, 1908.MB 119.2

    Faire sa part dans l’achèvement de l’œuvre de Dieu — Nos sœurs qu’elles soient jeunes, plus âgées ou avancées en âge, peuvent participer à l’achèvement de l’œuvre de Dieu pour notre époque. Elles feront ainsi une expérience d’une très grande valeur pour elles-mêmes. Si elles mettent de côté le moi, elles croîtront dans la grâce. En dirigeant leur esprit dans cette direction, elles apprendront comment porter des fardeaux pour Jésus. — “Review and Herald”, 2 juin 1879.MB 119.3

    Servir avec fidélité et discernement — A notre époque, les talents de chaque ouvrier doivent être considérés comme sacrés pour la proclamation de l’œuvre de la réforme. Le Seigneur m’a fait savoir que nos sœurs ayant reçu une certaine formation qui les a qualifiées pour occuper un poste de confiance doivent s’en acquitter avec fidélité et discernement, et employer sagement leur influence. Avec leurs frères dans la foi, elles feront une expérience qui les rendra aptes à une tâche plus importante. ...MB 119.4

    Autrefois, le Seigneur opéra merveilleusement par l’intermédiaire de femmes consacrées qui, unies dans son œuvre avec des hommes, l’ont représenté dignement. Il se servit d’elles pour remporter des victoires éclatantes et décisives. Souvent, aux heures critiques, il les a placées au front des combats, et œuvré par elles pour sauver de nombreuses vies. ,Lettre” B 22, 1 9 1 1.MB 119.5

    La première responsabilité de la mère — L’influence de la mère s’exerce continuellement, soit pour le bien, soit pour le mal, et si elle veut voir son travail subir l’épreuve du jugement, elle fera passer la gloire de Dieu avant toute autre chose. Son premier devoir consiste à s’occuper de ses enfants, former leur caractère, afin qu’ils puissent être heureux en ce monde et se préparer pour le monde à venir. Elle ne doit jamais se laisser influencer par Madame A ou par Madame B dans ce qu’elle fait, soit pour la façon de se vêtir, différente de celle des autres, soit par l’ameublement de sa maison qui vise au confort plutôt qu’à ce qui frappe les yeux, soit encore par la manière d’élever ses enfants.MB 120.1

    Dans l’éducation de ses enfants, Dieu a donné à la mère une responsabilité qui dépasse toute autre chose. — “Good Health”, juin 1880.MB 120.2

    La société a des droits sur la femme — Le devoir de la femme consiste à s’occuper de son mari, soigner sa garde-robe, chercher’ à le rendre heureux. Elle doit contribuer au développement de son esprit, au raffinement de ses manières, et faire en sorte qu’il soit sociable et joyeux. Qu’elle apporte un peu de soleil au foyer et en fasse un ciel en miniature. Qu’elle ne borne pas son intérêt au « moi et à ce qui est à moi ». Elle ne doit jamais oublier que la société a des droits sur elle. “The Health Reformer”, juin 1873.MB 120.3

    Une œuvre en dehors du foyer — Les hommes et les femmes n’accomplissent pas le dessein de Dieu lorsqu’ils ne font que manifester leur affection pour le cercle familial, ou pour leurs parents et leurs amis, alors qu’ils excluent de leur amour ceux qu’ils pourraient réconforter et soulager dans leurs besoins. ...MB 120.4

    Quand le Seigneur nous invite à faire du bien en dehors de notre foyer, cela ne veut pas dire que notre. affection pour les nôtres doive diminuer, et que nous aimions moins nos compatriotes ou notre pays parce qu’il désire nous voir étendre nos sympathies. Mais nous ne devons pas renfermer dans nos murs nos affections et nos sympathies, et restreindre les bénédictions que Dieu a répandues sur nous, de façon que d’autres n’en puissent pas profiter. — “Review and Herald”, 15 octobre 1895.MB 120.5

    Flargir la sphère de notre utilité - Tous n’ont pas la même occupation. Chacun a sa propre tâche à accomplir. Mais dans tous ces travaux il peut y avoir une harmonie magnifique, unissant toutes ces choses. Notre Père céleste n’exige pas que celui qui n’a reçu qu’un talent apporte les intérêts de cinq. Mais si ce talent est employé sagement, son posses- seur aura vite fait d’augmenter l’étendue de son influence et la sphère de son utilité, en usant au mieux des talents que le Seigneur lui a confiés. Il pourra conserver sa propre individualité, et cependant faire partie de l’ensemble, en contribuant au progrès de l’œuvre de la réforme.MB 120.6

    Si elle emploie sagement son temps et ses facultés et demande au Seigneur force et sagesse, la femme pourra être l’égale de son mari en tant que conseillère, compagne et collaboratrice, sans pour cela perdre sa grâce et sa modestie féminines. Elle formera ainsi, tout à la fois, son propre caractère et celui des siens, puis exercera inconsciemment une grande influence sur les gens de son voisinage. — “Good Health”, juin 1880.MB 121.1

    Apprendre à gagner d’autres femmes à la vérité — Les femmes peuvent apprendre ce qu’il faut faire pour gagner d’autres femmes à la vérité. Il en est qui sont particulièrement qualifiées pour donner des études bibliques, et qui réussissent très bien en présentant la Parole de Dieu dans sa simplicité. Elles deviennent ainsi une grande bénédiction en gagnant les mères et les filles. C’est une œuvre sacrée, et celles qui l’accomplissent ont besoin d’être encouragées. “Lettre” 108, 1910.MB 121.2

    Responsabilité de rassembler des grebes — Que chaque sœur qui se dit enfant de Dieu sente la responsabilité de venir en aide à tous ceux qui sont à sa portée. La plus noble de toutes les acquisitions peut être obtenue par le renoncement et la bienfaisance envers ses semblables. Mes chères sœurs, Dieu vous appelle à travailler dans sa moisson pour y rassembler des gerbes. ... La femme intelligente la plus modeste peut employer ses facultés dans différentes branches de travail missionnaire, et réussit admirablement. — “Review and Herald”, 10 décembre 1914.MB 121.3

    Une influence sur la réforme et la vérité — Pourquoi la femme ne cultiverait-elle pas son intelligence ? Pourquoi ne répondrait-elle pas au dessein de Dieu à son égard ? Pourquoi ne comprendrait-elle pas sa propre puissance, sachant que celle-ci lui a été accordée par le Seigneur, afin qu’elle l’emploie pleinement pour accomplir le bien et faire progresser l’œuvre de la réforme et de la vérité ? Satan n’ignore pas que les femmes exercent une grande influence pour le bien ou pour le mal ; c’est pourquoi il cherche à les enrôler dans sa cause. De nos jours, il invente des quantités de modes pour tenter les femmes, comme il fit pour Eve en la persuadant de cueillir du fruit et de le manger. Il les pousse à adopter ces modes toujours changeantes, et qui ne satisfont jamais.MB 121.4

    Mères chrétiennes, nous avons un haut idéal à atteindre, une noble tâche à accomplir. Tout cela est bien plus intéressant que la dernière mode et tous les ornements du Moloch moderne. Nous pouvons devenir son esclave, sacrifier sur ses autels notre personne et le bonheur présent et futur de nos enfants. Mais que gagnons-nous en définitive ? Nous avons semé pour la chair ; nous moissonnerons la corruption. Notre œuvre ne peut porter l’estampille de Dieu. Nous verrons à la fin combien d’âmes auraient pu être bénies et arrachées des ténèbres de l’erreur par notre influence, qui, au contraire, auront été encouragées à se livrer à l’orgueil et à la recherche des ornements extérieurs. — “Good Health” juin 1880.MB 121.5

    Placer le levain de la Parole de Dieu au foyer — Les femmes aussi bien que les hommes peuvent s’engager dans l’œuvre qui consiste à répandre la vérité là où elle peut opérer et se manifester. ... Les femmes humbles et discrètes peuvent accomplir une bonne œuvre en expliquant la vérité dans les foyers. La Parole de Dieu ainsi exposée commencera à lever comme le levain, et grâce à son influence des familles entières se convertiront. — “Lettre” 86, 1907.MB 122.1

    Ne vous lassez pas du service missionnaire — Mes sœurs, ne vous lassez pas de répandre nos imprimés. C’est un travail que vous pouvez toutes entreprendre avec succès, si vous êtes en communion avec le Seigneur. Avant de visiter vos amis ou vos voisins ou d’écrire des lettres missionnaires, élevez vos cœurs vers Dieu par la prière. Tous ceux qui, avec humilité, prennent part à ce travail, se qualifieront pour être ouvrières dans la vigne du Seigneur. — “Review and Herald”, 10 décembre 1914.MB 122.2

    Les femmes peuvent toucher les cœurs — A nos amis qui se préparent à partir bientôt dans d’autres pays, je dirai : « Souvenez-vous que vous pouvez triompher de l’opposition la plus tenace en vous intéressant aux gens que vous rencontrez. C’est ce que faisait le Christ quand il était ici-bas. Lors de ses déplacements, il accomplissait l’œuvre d’un missionnaire médical. Imitons-le. Donnons à manger à ceux qui ont faim, procurons des vêtements à ceux qui sont nus, et consolons les affligés. ”MB 122.3

    Les femmes peuvent faire énormément pour toucher les cœurs. - Où que vous soyez, mes sœurs, œuvrez dans la simplicité. Si vous êtes dans une maison où il y a des enfants, montrez de l’intérêt à leur égard. Qu’ils se rendent compte que vous les aimez. S’il y a un malade, offrez-lui de lui donner des traitements ; s’il y a une mère rongée de soucis parce que son enfant est souffrant, aidez-la. — “Id.”, 11 novembre 1902.MB 122.4

    S’unir à d’autres femmes dans l’œuvre de la tempérance — L’union des femmes chrétiennes dans l’œuvre de la tempérance est une organisation qui a pour but de faire connaître des principes que nous pouvons défendre de tout notre cœur. Il m’a été montré que nous ne devons pas nous en tenir à l’écart. Sans sacrifier quoi que ce soit de nos convictions unissons-nous autant que possible à elles pour travailler en faveur de la tempérance.MB 122.5

    Lorsque les agents humains soumettent leur volonté à celle de Dieu, le Saint-Esprit opère dans les cœurs de ceux pour lesquels ils travaillent. Il m’a été montré que nous ne devions pas ignorer celles qui font partie de l’Union de la Tempérance des femmes chrétiennes (W.C.T.U.). En nous joignant à elles pour prêcher une abstinence totale, nous ne modifions pas notre position concernant l’observation du septième jour, et nous manifestons notre appréciation de cette œuvre de la tempérance. En leur ouvrant notre porte, en les invitant à s’unir à nous sur cette question, nous nous adjoindrons des collaboratrices auxquelles nous aurons l’occasion de faire connaître la vérité. — “Id.”, 18 juin 1908.MB 123.1

    Surprise par l’indifférence — J’ai eu l’occasion de me rendre compte des grands avantages qu’offre l’adhésion à la W.C.T.U., et j’ai été surprise de constater l’indifférence d’un grand nombre de nos dirigeants en ce qui concerne cette organisation. J’adresse un appel à nos frères pour qu’ils se réveillent. — “Lettre” 271, 1907.MB 123.2

    Apprécier le bien accompli par la W.C.T.U. — Il m’a été montré que la W.C.T.U. groupe des capacités et de précieux talents. Beaucoup de temps et d’argent ont été absorbés parmi nous pour des choses qui n’ont rien donné. Au lieu de cela, quelques-uns de nos talents seraient bien utilisés dans la W.C.T.U., non pour évangéliser, mais pour encourager ce qui a été accompli par cette organisation. Cherchons à gagner la confiance de ses membres, en travaillant avec elles autant que faire se peut. ... Ces personnes ont été riches en bonnes œuvres. — “Manuscrit” 91, 1907.MB 123.3

    Une influence qui compte — Conseil donné à une sœur - J’espère, ma sœur, que vous aurez à la W.C.T.U. une heureuse influence, consciente ou inconsciente, qui révélera que vous avez la lumière de la vie et qui resplendira sur d’autres comme un témoignage direct, positif, sur des sujets où vous pouvez toutes être d’accord. Ce sera vraiment une influence qui compte. Mon cœur bat à l’unisson du vôtre dans cette œuvre de la tempérance. Je parle de ce sujet d’une manière positive, et cela doit avoir une influence positive sur d’autres esprits. — “Manuscrit” 74, 1898.MB 123.4

    Accomplir un travail missionnaire sans négliger ses devoirs domestiques — Les femmes chrétiennes intelligentes peuvent employer leurs talents de la manière la plus efficace. Par leur vie de renoncement et leur décision, de travailler au mieux de leurs capacités, elles montreront qu’elles croient à la vérité et sont sanctifiées par elle. Beaucoup ont besoin de faire un travail de ce genre, afin de développer les facultés qu’elles possèdent déjà. Les femmes et mères de famille ne doivent sous aucun prétexte négliger leur mari et leurs enfants, mais elles arriveront à faire un bon travail sans oublier leurs devoirs domestiques.MB 123.5

    Qui peut posséder un plus grand amour envers les hommes pour lesquels le Christ est mort que les croyants qui participent à sa grâce ? Qui peut mieux représenter la religion du Christ que les femmes chrétiennes qui travaillent avec zèle pour amener des âmes à la lumière de la vérité ? Qui d’autre serait mieux adapté à la marche de l’Ecole du Sabbat? La vraie mère est la véritable éducatrice de ses enfants. Si, le cœur rempli de l’amour du Christ, elle enseigne les élèves de sa classe, prie avec eux et pour eux, elle verra des âmes se convertir et venir s’ajouter au troupeau du Sauveur. Je ne recommande pas à la femme d’occuper la place de l’homme, mais qu’elle fasse du travail missionnaire, enseigne la vérité par correspondance, distribue des imprimés, explique la Parole dans les familles, et prie avec la mère et les enfants. Elle peut ainsi faire un bon travail, et être une bénédiction. — “Signs of the Times”, 16 septembre 1886.MB 124.1

    Les femmes ne sont pas dispensées à cause de leurs devoirs domestiques. — Certaines femmes peuvent accomplir plus que d’autres, mais toutes arriveront à faire quelque chose ; aucune ne doit se croire dispensée à cause des soins domestiques. Qu’elles aient assez d’intelligence pour savoir comment travailler avec plus d’efficacité et de méthode en amenant des âmes au Christ. Si toutes voulaient comprendre combien il est important de faire au mieux de ses capacités dans l’œuvre de Dieu, avec un profond amour pour les âmes, sentant reposer sur elles le fardeau de l’œuvre, des centaines seraient engagées comme ouvrières actives, qui, jusque-là, ont été indolentes et indifférentes, ne faisant rien ou bien peu de chose.MB 124.2

    Dans de nombreux cas les décombres du monde obstruent les canaux de l’âme. L’égoïsme domine l’esprit et fausse le caractère. Si la vie était cachée avec le Christ en Dieu, le service ne serait pas pénible. Si le cœur tout entier était consacré au Seigneur, toutes trouveraient quelque chose à faire et voudraient participer à l’œuvre de Dieu. Elles sèmeraient le long des eaux, prieraient et croiraient que le fruit mûrira. L’ouvrier qui craint Dieu ira de l’avant, priera avec foi pour obtenir la grâce et la sagesse célestes afin de pouvoir accomplir son travail avec courage. Il cherchera à recevoir les rayons de la lumière divine pour la faire resplendir sur le sentier des autres. — “Ibid.”MB 124.3

    La beauté d’un caractère résolu — Que chaque membre d’église se pose cette question : « Que puis-je faire pour gagner des âmes à Jésus-Christ ? » « Je veux, dira quelqu’un, me limiter dans mes besoins, ne pas rechercher les ornements inutiles, ni rien dépenser pour satisfaire l’orgueil ou l’apparat. je me consacrerai moi-même au Seigneur. Mes désirs pour satisfaire le moi seront supprimés avant de porter des fruits. » C’est là une excellente résolution ; elle plaira au Sauveur qui vous a rachetés. ...MB 124.4

    Quelqu’un d’autre dira : « Je ne gagne pas beaucoup d’argent, mais je veux me consacrer moi-même au Seigneur. Je veux m’instruire et profiter de toutes les occasions qui s’offrent à moi. J’ai toujours été actif, mais, après tout, je n’ai pas eu de satisfaction dans la manière dont j’ai occupé mon temps. Je me rends compte maintenant, comme jamais auparavant, que j’ai cherché bien souvent à ne faire que ce qui me plaisait. Aujourd’hui, je désire accomplir ce qui plaît au Seigneur, et je consacrerai une partie de mon temps à travailler pour le Maître. Je visiterai les malades, je m’efforcerai de manifester de la sympathie à ceux qui souffrent, et j’ajouterai, si possible, quelques faveurs pour leur rendre la vie plus facile. Ainsi je pourrai gagner leurs cœurs et dire une parole en tant que serviteur de Jésus-Christ. Je cultiverai l’art du ministère, et gagnerai des âmes pour le Sauveur. » Ne croyez-vous pas que Jésus dira « Cela va bien », à ce genre de serviteur ? “Lettre” 12, 1892.MB 125.1

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