Loading...
Larger font
Smaller font
Copy
Print
Contents
Le Ministère de la bienfaisance - Contents
  • Results
  • Related
  • Featured
No results found for: "".
  • Weighted Relevancy
  • Content Sequence
  • Relevancy
  • Earliest First
  • Latest First
    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents

    Chapitre 14—Sur les pas de Jésus

    Il les envoya prêcher le royaume de Dieu
    et guérir les malades. Luc 9 : 2.

    Le Christ, notre modèle dans le ministère médical — Pendant trois ans, les disciples avaient eu le merveilleux exemple du Christ. jour après jour ils marchaient et parlaient avec lui, écoutant ses paroles réconfortantes adressées à ceux qui étaient fatigués et chargés, et voyant les manifestations de sa puissance en faveur des malades et des affligés. Lorsque vint pour lui le temps de les quitter, il leur donna le pouvoir de faire ce qu’il avait fait. Il leur dispensa sa grâce, en disant : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Ils devaient aller dans le monde répandre la lumière de son Evangile d’amour et de guérison et accomplir le même travail que lui.MB 89.1

    C’est aussi l’œuvre qui nous incombe. Il nous faut, avec sympathie et compassion, secourir ceux qui sont dans le besoin, chercher à soulager les malheurs de l’humanité. L’influence de cette œuvre est irrésistible et nous serons richement bénis en l’accomplissant. C’est ainsi que nous gagnerons des âmes au Rédempteur. Le côté pratique de la mission du Sauveur est une démonstration de la puissance de l’Evangile. Cette œuvre exige de notre part un effort laborieux, mais elle en vaut la peine, car c’est par elle que sont sauvées les âmes qui périssent. Grâce à son influence, des hommes et des femmes seront amenés à la croix du Calvaire.MB 89.2

    L’homme a un corps à sauver, aussi bien qu’une âme. Les deux doivent recouvrer la santé par des méthodes simples mais efficaces, réclamant des hommes et des femmes intelligents. En acceptant la vérité, les âmes verront la nécessité d’une préparation pour les devoirs de la vie. Lorsque la santé du corps est retrouvée, les facultés mentales sont capables saisir les grandes vérités de l’Evangile. — “Lettre” 152, 1901.MB 89.3

    S’occuper d’abord des besoins temporels — Ceux qui souffrent, les déshérités, à quelque classe qu’ils appartiennent, sont notre prochain, et lorsque nous connaissons leurs besoins, notre devoir est de les secourir autant que possible. Dans la parabole du bon Samaritain, un principe que les disciples du Christ feront bien d’adopter est mis en relief. Occupez-vous d’abord des besoins temporels, soulagez les misères physiques, et le chemin des cœurs s’ouvrira. Vous pourrez alors y répandre la bonne semence de la vertu et de la religion. — “Testimonies”, vol. IV, p. 226, 227.MB 90.1

    Un monde à sauver — Ne perdons pas de vue qu’il y a un monde à sauver, et que nous devons participer à cette grande œuvre en tant que collaborateurs du Christ. Il est la tête, nous sommes sa main droite. Il désire que par l’œuvre médicale missionnaire nous déchargions les opprimés du lourd fardeau sous lequel ils succombent. Ne fermez pas les yeux aux misères qui vous environnent, ni vos oreilles aux cris de détresse qui ne cessent de monter vers le ciel. Le Christ est le plus grand missionnaire que le monde ait jamais connu. Il est venu pour relever et encourager les affligés et ceux qui sont dans la détresse. C’est à cette tâche qu’il nous convie. — “Manuscrit” 31, 1901.MB 90.2

    Suivre les pas de Jésus dans le domaine de la pauvreté — Beaucoup estiment que ce serait pour eux un grand privilège que de visiter les lieux mêmes où le Christ a vécu ici-bas, de fouler le sol qu’il a foulé, de contempler le lac de Génésareth sur les rives duquel il se plaisait à enseigner, de voir les collines et les vallées où ses yeux se sont souvent posés. Mais il n’est pas nécessaire de se rendre à Nazareth, à Capernaüm, ou à Béthanie pour suivre les empreintes des pas de Jésus. Nous les trouvons au chevet du malade, dans la cabane du pauvre, dans les artères populeuses des grandes villes, partout où il y a des cœurs à consoler. En se conduisant comme Jésus lorsqu’il était ici-bas, nous suivons l’empreinte de ses pas. — “Desire of Ages”, p. 640.MB 90.3

    L’Evangile qui soulage la souffrance — L’œuvre médicale missionnaire apporte à l’humanité la Bonne Nouvelle qui soulage la souffrance. C’est l’œuvre primordiale de l’Evangile, sa mise en pratique, la compassion du Christ révélée. Cette œuvre est des plus nécessaires et le monde y est très sensible. Le Seigneur nous donne l’assurance que son importance sera comprise, et que de nouveaux champs de travail s’ouvriront immédiatement devant elle. - ,Manuscrit” 55, 1901.MB 90.4

    Commencez dans votre voisinage — En tant que réformateur, il faut qu’il [le peuple de Dieu] marche dans la lumière. Or, l’œuvre médicale ouvrira devant lui de nombreuses portes. Il n’est pas nécessaire d’être appelé dans quelque pays lointain pour faire du bien à ses semblables. Où que vous soyez, vous pouvez commencer immédiatement. De nombreuses occasions s’offrent à vous. Acquittez-vous d’abord du travail qui doit être fait dans votre foyer et dans votre entourage. Mettez-vous à l’œuvre dans la crainte de Dieu, en vous souvenant que vous êtes responsable devant celui qui est mort pour vous. Agissez comme si le Christ vous appelait personnellement à faire tout ce que vous pouvez à son service. Ne vous inquiétez pas de savoir si d’autres sont prêts à le faire. Si vous êtes réellement consacré, le Seigneur vous emploiera pour amener à la vérité d’autres âmes qui, à leur tour, communiqueront la lumière à une foule de gens tâtonnant encore dans les ténèbres.MB 90.5

    Tous peuvent se rendre utiles. D’aucuns diront, pour s’excuser « Mes devoirs, mes enfants réclament mon temps et mes moyens. » Parents, vos enfants devraient vous aider à décupler vos forces et vos capacités au service du Maître. Ce sont les plus jeunes membres de la famille de Dieu. Encouragez-les à se consacrer au Seigneur auquel ils appartiennent par droit de création et de rédemption. Qu’ils sachent que toutes les énergies du corps, de l’esprit et de l’âme sont au divin Maître. Qu’ils apprennent à servir dans les différentes branches de l’œuvre. — “Témoignages”, vol. III, p. 117.MB 91.1

    Chacun doit faire de son mieux — Le Seigneur désire que chaque ouvrier fasse de son mieux. Ceux qui n’ont pas eu de formation professionnelle dans une de nos institutions médicales peuvent penser qu’ils ne sauraient faire que très peu de chose; mais, mes chers frères, souvenez-vous que dans la parabole des talents le Christ ne représente pas tous les serviteurs comme en ayant reçu le même nombre. L’un en reçut cinq, un autre deux, et un autre encore un. Si vous ne disposez que d’un talent, employez-le sagement ; faites-le valoir. Un seul ne peut pas faire autant que plusieurs, mais chacun doit accomplir tout ce qu’il peut pour combattre la maladie et la détresse qui abondent dans notre monde. Montez au secours de l’Eternel, au secours de l’Eternel contre les puissances des ténèbres. Dieu désire que chacun de ses enfants possède l’intelligence et la connaissance, afin que, avec une clarté et une puissance implacables, sa gloire soit révélée dans notre monde “Review an Herald ”, 9 juin 1904.MB 91.2

    Ouvriers avec Dieu — Un aspect important de l’œuvre de Dieu est révélé par ces mots : « Missionnaire médical ». Etre un missionnaire médical signifie être ouvrier avec Dieu. L’œuvre médicale missionnaire, œuvre qui doit apporter un grand secours et une grande force à la Cause, doit être poursuivie avec tous les soins et toute la sagesse nécessaires. Dans cette œuvre, que rien ne vienne compromettre le beau modèle que le Seigneur désire en faire. — “Manuscrit” 139, 1902.MB 91.3

    Proclamer la vérité au malade comme au bien-portant — Le ministère évangélique comprend la proclamation de la vérité au malade comme au bien-portant. Il combine l’œuvre médicale missionnaire avec le ministère de la Parole. Grâce à ces deux agents, des occasions sont offertes pour communiquer la lumière et présenter l’Evangile à toutes les classes et à tous les niveaux de la société. Dieu désire que les prédicateurs et les membres d’église s’intéressent vivement à l’œuvre médicale missionnaire.MB 92.1

    Prendre les gens où ils sont, quelle que soit leur position ou leur condition, voilà le ministère évangélique. Ceux dont le corps est malade ont presque toujours l’esprit malade, et quand l’âme est malade le corps l’est aussi. — “Testimonies”, vol. VI, p. 300, 301.MB 92.2

    Le chapitre cinquante-huit d’Esaïe contient la vérité présente pour le peuple de Dieu. Nous avons ici un aperçu de la combinaison de l’œuvre médicale missionnaire et du ministère évangélique dans la proclamation du message au monde. La responsabilité d’accomplir une œuvre de miséricorde et de bienfaisance repose sur ceux qui observent le sabbat de l’Eternel. L’œuvre médicale missionnaire doit aller de pair avec le message, et être scellée du sceau de Dieu. - ,Manuscrit” 22, 1901.MB 92.3

    Nord, Sud, Est, Ouest — Pourquoi n’a-t-on pas compris que l’œuvre médicale missionnaire est un accomplissement de ces paroles de l’Ecriture : « Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Le serviteur dit : Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. ”MB 92.4

    C’est là une œuvre que les églises du nord et du sud, de l’est et de l’ouest doivent entreprendre. L’occasion de s’acquitter de ce travail leur a été donnée. Pourquoi ne l’ont-elles pas fait ? Cette mission doit être remplie.MB 92.5

    Ce travail aurait dû être entrepris. Ceux qui se sont engagés dans l’œuvre médicale missionnaire ont accompli l’œuvre même que le Seigneur aurait réalisée à leur place.MB 92.6

    Que de choses restent encore à faire ! Et dire qu’un grand nombre de croyants qui pourraient employer leurs talents ne font presque rien dans ce domaine ! Ils ne pensent qu’à eux-mêmes. Mais le bras de l’Eternel n’est pas raccourci, et s’ils veulent travailler aujourd’hui dans sa vigne, il acceptera leurs services. - ,Manuscrit” 18, 1897.MB 92.7

    Etre équilibré - L’œuvre médicale missionnaire doit être accomplie par l’église grâce à des efforts bien organisés. Elle est à la cause de Dieu ce que le bras droit est au corps. Mais il ne faut pas qu’elle prenne une importance à laquelle elle n’a pas droit. Qu’on l’accomplisse sans négliger les autres branches de l’œuvre. — “Lettre” 139, 1898.MB 92.8

    L’œuvre du bras droit — Le bras droit ouvre les portes par lesquelles le corps doit passer. Il en est ainsi de l’œuvre médicale missionnaire. Elle ouvre largement la voie pour la réception de la vérité présente. Que serait un corps sans bras ? Si l’on honore le corps, il faut aussi honorer les bras, dont l’importance est telle que sans eux le corps serait incapable de rien faire. C’est pourquoi le corps qui traite indifféremment le bras droit, refusant son aide, ne saurait rien accomplir. — “Manuscrit” 55, 1901.MB 93.1

    Une partie d’un grand tout — L’œuvre médicale missionnaire aurait toujours dû exister dans l’œuvre de réforme. Mais elle ne doit jamais être un moyen de détourner les prédicateurs de leur ministère. Le Christ unit ces deux branches dans tous leurs travaux. L’œuvre médicale missionnaire fait partie d’un grand tout, comme le bras fait partie du corps. Mais le bras ne dira pas à la tête : je n’ai pas besoin de toi. Le corps ne peut se passer de la tête ni des bras pour accomplir une œuvre efficace, offensive. Le corps ne doit pas devenir le bras. Chaque membre du corps a un travail déterminé. — “Manuscrit” 105, 1899.MB 93.2

    La prière du missionnaire médical — Les pasteurs et les professeurs doivent œuvrer intelligemment, chacun dans sa sphère, et apprendre aux membres d’église à faire un travail missionnaire médical. Lorsque ceux qui se disent disciples du Christ posséderont le Sauveur dans leurs cœurs, ils feront ce qu’il a fait lui-même ; ils ne pourront rester inactifs ; la besogne ne leur manquera pas. Et ce qu’ils font sous les auspices de l’Eglise sera la meilleure façon de communiquer la lumière.MB 93.3

    Celui qui travaille selon le plan de Dieu prononcera cette prière « Que l’on sache en ce jour, alors que j’accomplis mon œuvre en faveur de l’humanité souffrante, qu’il y a un Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur. Que l’on voie que je travaille, non selon ma propre impulsion ni ma propre sagesse, mais selon ta Parole. »MB 93.4

    Lorsque l’homme adopte cette attitude, comprend qu’il opère selon le plan de Dieu et que Dieu opère par lui, il possède la divine puissance, qui ne connaît pas d’échec. Tout ce qui pourrait s’y opposer ne compterait pas plus que la balle qu’emporte le vent. — “Manuscrit” 115, 1899.MB 93.5

    Ce sera la vie pour les églises — Je dirai à mes frères dans le ministère Poursuivez cette œuvre avec tact et intelligence. Mettez au travail les jeunes hommes et les jeunes femmes de vos églises. Combinez l’œuvre médicale missionnaire avec la proclamation du troisième message. Organisez-vous pour réveiller les églises du sommeil de la mort dans lequel elles sont plongées depuis des années. Suscitez des ouvriers qui feront ressortir devant chaque famille et chaque individu les principes de la réforme sanitaire en rapport avec le message du troisième ange. Encouragez tout le monde à rendre part à cette œuvre en faveur du prochain. Vous verrez bientôt que la vie renaîtra dans les églises. “Lettre” 54, 1898.MB 93.6

    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents