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Le Ministère de la bienfaisance - Contents
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    Chapitre 4—La pure religion

    Définition de la pure religion — Qu’est-ce que la pure religion ? Le Christ a dit que c’est l’exercice de la piété, de la sympathie et de l’amour au foyer, dans l’église et dans le monde. C’est cette sorte de religion qu’il faut enseigner aux enfants car c’est la véritable. Apprenez-leur qu’ils ne doivent pas concentrer leurs pensées sur eux-mêmes, mais que partout où existe un besoin ou une souffrance humaine, il y a un champ missionnaire à cultiver. — “Review and Herald”, 12 nov. 1895.MB 29.1

    La religion pure et sans tache devant le Père « consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde ». Les bonnes œuvres sont le fruit que le Christ exige que nous portions : de bonnes paroles, des actes de bienfaisance, de tendre compassion pour les pauvres, les nécessiteux, les affligés. Lorsque des cœurs sympathisent avec des cœurs fatigués et chargés, lorsque la main s’ouvre en faveur de celui qui est dans le besoin, lorsque celui qui est nu est vêtu, lorsque l’étranger est bien accueilli à votre foyer et a une place dans votre cœur, alors les anges s’approchent tout près de vous, et un chant de louange éclate dans les cieux. - ,Testimonies”, vol. II, p. 25.MB 29.2

    Dieu met à l’épreuve notre religion — J’ai reçu, concernant nos devoirs envers les malheureux, des instructions dont je dois vous entretenir.MB 29.3

    J’ai vu que c’est la Providence divine qui a mis en contact avec l’Eglise chrétienne les veuves et les orphelins, les aveugles, les sourds, les paralytiques et les personnes affligées de différentes façons, en vue de former ses membres et développer leur caractère. Les anges de Dieu veillent à la manière dont nous traitons ces personnes qui ont besoin de notre sympathie, de notre amour, de notre bienveillance désintéressée. C’est ainsi que le Seigneur éprouve notre caractère. Si nous pratiquons la véritable religion de la Bible, nous aurons le sentiment d’avoir à régler avec le Christ une dette consistant en amour, en bonté et en intérêt pour ses frères ; et nous ne pourrons pas faire moins que de manifester notre gratitude pour son amour incommensurable alors que nous étions des pécheurs indignes de sa grâce, en montrant un profond intérêt et un amour désintéressé pour nos frères qui sont moins favorisés que nous. ,Id.”, vol. III, p. 51 1.MB 29.4

    Comment faire luire votre lumière — Ceux qui devraient être la lumière du monde se sont montrés faibles et maladifs. Qu’est-ce que la lumière ? C’est la piété, la bonté, la vérité, la miséricorde, l’amour c’est la révélation de la vérité dans le caractère et la vie. Pour être incisif, l’Evangile dépend de la piété personnelle de ses croyants. Par la mort de son Fils bien-aimé, le Seigneur a fait en sorte que toute âme soit à même d’accomplir de bonnes œuvres. — “Review and Herald”, 24 mars 1891.MB 30.1

    Le signe distinctif de la vraie et de la fausse religion — La véritable sympathie d’un homme pour ses semblables doit être le signe qui distingue ceux qui aiment et craignent Dieu de ceux qui sont indifférents à sa loi. Quelle sympathie le Christ ne manifesta-t-il pas en venant ici-bas afin de donner sa vie en sacrifice pour un monde perdu ! Sa religion l’amena à faire une véritable œuvre médicale missionnaire*Le terme « oeuvre médicale missionnaire » employé par Mme White va bien au-delà de la profession médicale. Il comprend tous les actes de miséricorde et de bonté désintéresséesIl était une puissance guérissante. « C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice ”, a-t-il dit. C’est ce qui permet au grand auteur de la vérité de distinguer entre la vraie et la fausse religion. - ,Manuscrit” 117, 1903.MB 30.2

    Sympathie pratique, preuve de pureté — Satan s’efforce de faire de chaque âme sa proie. Il sait que la sympathie qui s’exprime par les actes est une preuve de pureté et de désintéressement, et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour fermer nos cœurs aux besoins de nos semblables, afin de nous rendre finalement insensibles à la vue de la souffrance. Il a recours à tous les expédients pour nous empêcher de témoigner notre affection et notre sympathie. C’est ainsi qu’il perdit Judas. La satisfaction du moi était la seule chose qui préoccupait ce disciple. Il est à cet égard le représentant d’une classe importante de soi-disant chrétiens de notre époque. C’est pourquoi nous devons approfondir son cas. Nous vivons aussi près du Christ qu’il vivait lui-même. Toutefois si, comme Judas, notre association avec le Sauveur ne nous unit pas à lui au point que nous soyons un avec le Maître, si elle ne crée pas dans nos cœurs une sympathie sincère pour tous ceux en faveur desquels le Christ a donné sa vie, nous courons le danger d’être hors du Christ, et c’est là le but des tentations de Satan.MB 30.3

    Nous devons nous garder de la première déviation de la justice car une seule transgression, une seule négligence dans la manifestation de l’Esprit du Christ, ouvre la voie à bien d’autres jusqu’au jour où notre esprit se trouve maîtrisé par les principes de l’ennemi. Entretenu, l’égoïsme devient une passion dévorante que rien ne pourra vaincre en dehors de la puissance du Christ. - ,Testimonies ”, vol. VI, p. 264, 265.MB 30.4

    La pure religion accomplit des actes de miséricorde et d’amour - La vraie piété se mesure aux œuvres que l’on accomplit. Ni la profession ni la situation n’ont d’importance. Un caractère semblable à celui du Christ, voilà la preuve que nous comprenons la raison pour laquelle Dieu a envoyé son Fils dans le monde. Ceux qui se disent chrétiens, et qui ne font pas ce que le Christ ferait s’il était à leur place, déshonorent la cause du Seigneur. Ils représentent mal leur Sauveur. ...MB 31.1

    La religion pure et sans tache n’est pas un sentiment, mais l’accomplissement d’actes de miséricorde et d’amour. Cette religion est nécessaire à la santé et au bonheur. Elle pénètre dans le temple souillé de l’âme et en chasse le péché. Elle sanctifie tout par sa présence, illuminant le cœur par les brillants rayons du Soleil de justice. Elle ouvre les fenêtres de l’âme vers le ciel, pour que les rayons de l’amour de Dieu puissent y pénétrer. Elle apporte avec elle la sérénité et le calme. La force physique, mentale et morale s’accroît, parce que l’atmosphère céleste est un agent actif qui remplit l’âme. Le Christ est formé en nous, l’espérance de la gloire. — “Review and Herald”, 15 octobre 1901.MB 31.2

    Devenir infatigable, continuer patiemment à faire le bien, exige un travail désintéressé. C’est une œuvre glorieuse, que le ciel regarde avec le sourire. Un travail fidèle est mieux accepté par Dieu que le culte le plus fervent. Le véritable culte consiste à être ouvrier avec le Christ. Les prières, l’exhortation, la parole sont de maigres fruits, fréquemment réunis. Mais les fruits qui se manifestent par de bonnes œuvres, dans le soin des nécessiteux, des orphelins et des veuves, sont de véritables fruits : ils croissent naturellement sur un bon arbre. - ,Testimonies”, vol. Il, p. 24.MB 31.3

    Sommes-nous enfants de Dieu ? — Ce n’est pas un service irrégulier que le Seigneur accepte ; ce ne sont pas des actes spasmodiques de piété qui font de nous des enfants de Dieu. Ce service exige de nous une conformation aux vrais principes, la fermeté et la persévérance. Si le Christ est en nous, on le verra dans notre caractère, dans notre ressemblance avec lui. Il faut que nous représentions le Sauveur devant le monde, comme le Christ a représenté son Père. — “Review and Herald”, 11 janv. 1898.MB 31.4

    Nous devons manifester de la cordialité et du dévouement, sans penser que nous faisons quelque chose d’extraordinaire, mais parce que c’est ce que nous attendons d’un chrétien authentique, placé dans les mêmes circonstances. — “Lettre” 68, 1898.MB 31.5

    Ne pas se lasser de faire le bien — Il arrive souvent que l’on semble faire peu de cas de nos efforts en faveur du prochain, et que ceux-ci semblent vains. Mais que cela ne nous serve pas de prétexte pour nous lasser de faire le bien. Que de fois Jésus a cherché des fruits sur des arbres dont il avait pris soin, et n’a trouvé que des feuilles ! Nous pouvons être déçus devant les résultats de nos meilleurs efforts, mais il ne faut pas que cela nous conduise à l’indifférence à l’égard des malheurs des autres. « Maudissez Méroz, dit l’ange de l’Eternel. Maudissez, maudissez ses habitants, car ils ne vinrent pas au secours de l’Eternel, parmi les hommes vaillants. » - “Testimonies”, vol. III. p. 525.MB 32.1

    En travaillant pour les autres, nous travaillons pour le Christ — D’après ce qui m’a été montré, les observateurs du sabbat deviennent plus égoïstes à mesure qu’ils s’enrichissent. Leur amour pour le Christ et pour son peuple diminue. Ils ne voient plus les besoins des nécessiteux ; ils ne ressentent plus leurs souffrances et leurs tristesses. Ils ne comprennent pas qu’en négligeant le pauvre et celui qui souffre, ils négligent le Christ, et qu’en soulageant la misère et les souffrances du pauvre, ils travaillent pour le Christ.MB 32.2

    « Il dira à ceux qui sont à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu, j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » Mt.25:41-46.MB 32.3

    Ici Jésus s’identifie lui-même avec ceux qui souffrent. C’était moi, dit-il, qui avais faim et soif, qui étais étranger, nu, malade, en prison. Quand vous aviez des aliments en abondance sur vos tables, je souffrais de la faim dans une cabane ou dans la rue non loin de chez vous. Quand vous me fermiez la porte, alors que vous disposiez de chambres inoccupées, je n’avais pas un lieu où reposer la tête. Votre garde-robe était garnie de toutes sortes de vêtements dont vous auriez pu vous passer, alors que j’étais dans le dénuement. Quand vous jouissiez d’une santé florissante, j’étais malade. Le malheur me fit jeter en prison, les pieds dans les fers, me privant ainsi de liberté et d’espérance, alors que vous pouviez vous déplacer librement.. En s’exprimant ainsi, Jésus a souligné sa solidarité parfaite avec ses disciples qui souffrent ! Il se met à leur place, il s’identifie avec eux. Chaque fois que nous négligeons un pauvre, un nécessiteux, un orphelin, nous négligeons Jésus dans leurs personnes.MB 32.4

    Je connais certaines personnes qui se croient de bonnes chrétiennes et dont le cœur se plaît dans l’égoïsme, au point qu’elles ne sauraient apprécier ce que j’écris en ce moment. Toute leur vie ces gens n’ont pensé et vécu que pour le moi. Faire un sacrifice pour soulager autrui, se priver pour lui, c’est une chose qu’ils ne peuvent comprendre. Ils n’ont pas la moindre idée de ce que Dieu exige d’eux. Le moi est leur idole. De précieuses semaines, des mois et des années passent dans l’éternité, mais les livres du ciel n’enregistrent aucun acte de bonté de leur part, aucun sacrifice pour faire du bien à autrui, nourrir celui qui a faim, vêtir celui qui est nu, héberger l’étranger. Accueillir ce dernier est une chose désagréable pour eux. S’ils étaient persuadés que tous ceux qu’ils secourraient en étaient dignes, ils seraient disposés à les aider. Mais il est méritoire d’en prendre le risque. On peut ainsi recevoir des anges sans le savoir. ,Id.”, vol. II, p.24-26.MB 33.1

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