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Don De Prophétie: Une Réflexion Biblique Et Historique - Contents
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    Conclusion

    Tandis que les adventistes du septième jour marquent le centième anniversaire de la mort d’Ellen White, ils sont confrontés à plusieurs questions. L’une d’entre elles est le sens du «don de prophétie» et sa continuité dans l’Église au fil des siècles. Notre étude de la manifestation du don de prophétie au cours de la Réforme et de la façon dont les réformateurs le comprenaient permet de mettre l’accent sur quelques idées importantes.DDP 278.3

    1. L’étude menée par A. G. Daniells en 1936 sur la continuité du don de prophétie, qui est soutenue par l’interprétation historique de LeRoy Froom, ne permet pas de montrer que le don de prophétie tel qu’on l’observe dans le ministère d’Ellen White se manifesta entre l’époque des apôtres et la sienne. Daniells affirme que plusieurs personnes revendiquèrent ce don, mais la plupart d’entre elles furent discréditées en raison de leurs positions ou de leurs pratiques. La façon dont Daniells utilisa l’expression «don de prophétie» brouilla les différentes significations de cette expression. Ainsi, si nous ne disposons pas de suffisamment de preuves indiquant que le don de prophétie fut exercé de façon continue, est-il possible que le don d’Ellen White soit une manifestation exceptionnelle de ce don en ces temps de la fin ? Quel serait l’impact de cette idée sur le concept de continuité des dons ?DDP 278.4

    2. Si nous acceptons l’idée de la continuité du don de prophétie depuis l’Église primitive jusqu’à la fin des temps, mais sans preuve de sa manifestation, devons-nous adopter une définition plus large du don de prophétie ? Autrement dit, devons-nous inclure dans cette définition les responsables «inspirés », les prédicateurs avisés et les précurseurs fidèles, comme le suggère Daniells dans son étude, et comme le suggèrent aussi certains théologiens qui perçoivent ainsi le ministère de Luther ? Un prophète serait une personne qui, en partie ou de façon plus globale, expliquerait le passé par le biais de l’Écriture et exhorterait la communauté à faire preuve de foi et de persévérance. Les rêves, les visons, les révélations spéciales et les phénomènes surnaturels ne seraient pas nécessaires pour revendiquer le don de prophétie. Cette définition plus large redéfinirait- elle le ministère d’Ellen White ?DDP 278.5

    3. Enfin, un autre point soulève des questions concernant la compréhension adventiste du don de prophétie, à savoir la façon dont les réformateurs comprenaient les visions et les révélations, et leur conviction que le fait d’accepter ces manifestations revenait à nier le principe de sola Scriptura. Les réformateurs rejetèrent les éléments sur lesquels Daniells et Froom se fondèrent plus tard pour justifier l’existence du don de prophétie. Les adventistes ont toujours affirmé que le principe de sola Scriptura n’était pas remis en cause par la manifestation du don de prophétie dans la vie d’Ellen White. Les réformateurs n’acceptaient pas l’idée d’un lien nuancé entre le rôle de l’Écriture et celui des révélations et des visions surnaturelles. En réalité, les réformateurs magistériels croyaient que la manifestation du don de prophétie n’était plus nécessaire puisque la Parole de Dieu était la seule règle de foi et de pratique. Cette position reste très répandue dans le christianisme aujourd’hui, et elle continue à nous faire réfléchir sur la position adventiste.DDP 279.1

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