Conclusion

Ellen White utilisait l’Écriture de façon variée et riche. Elle insistait sur le fait que la Bible était la seule règle de foi et de pratique de l’Église, et la norme de toute expérience chrétienne. Elle accordait même la priorité à la Bible par rapport à la nature créée par Dieu. Elle considérait que l’Écriture était inspirée et faisait autorité, et était donc le critère essentiel en matière de théologie et de vie pratique. Pour elle, l’Écriture s’explique par l’Écriture. Ce concept était possible car elle croyait à l’unité et à la clarté de l’Écriture. Dans ses écrits, elle mentionna quasiment l’intégralité de l’Écriture, l’Ancien et le Nouveau Testament. Les livres apocalyptiques de Daniel et de l’Apocalypse formaient le cadre dans lequel elle présenta le métarécit du conflit cosmique qui était en fait le fil conducteur de tous ses écrits.DDP 377.2

La façon dont Ellen White utilisait la Bible montre son immense respect, sa reconnaissance et son amour profond pour la Parole de Dieu. Alberto R. Timm a déclaré à juste titre que «nous devrions aussi prendre davantage en considération le respect avec lequel les véritables prophètes abordaient les écrits des autres prophètes. Aucun des prophètes du Nouveau Testament ne mit en évidence des erreurs factuelles de l’Ancien Testament, et Ellen White n’agit pas non plus ainsi avec la Bible^{1190 Alberto R. Timm, «Understanding Inspiration: The Symphonic and Wholistic Nature of Scripture», Ministry, August 1999, p. 15 (ou http://docs.adventistarchives.org/docs/MIN/MIN19990801-V72-08_B. pdf#view=fit.).}». Ellen White ouvrait toujours la Bible dans l’esprit du Christ, dans l’esprit des auteurs bibliques, et avec l’attitude d’un humble élève conscient de la fiabilité et de la véracité de l’Écriture. Elle savait que des fautes avaient été commises au cours du processus de transmission et de copie de la Bible, mais elle ne considéra jamais qu’il était de son devoir de mettre l’accent sur ces fautes ou de faire des hypothèses concernant les soi- disant erreurs bibliques. Au contraire, elle insistait sur la fiabilité et la valeur de l’Écriture, qui est la Parole vivante de Dieu.DDP 377.3

Puissions-nous nous inspirer de la façon dont Ellen White utilisait la Bible, plaçant notre confiance dans la Parole de Dieu plutôt que de semer le doute, étudiant la Bible pour développer notre foi plutôt que pour la détruire en adoptant une attitude sceptique et critique. Puissions-nous être enracinés dans l’Écriture, obéissants et toujours désireux de la découvrir davantage comme le faisait Ellen White. Ainsi, la Parole vivante de Dieu pourra transformer notre vie et fortifier notre foi en Jésus-Christ, notre seul Sauveur, et nourrir notre amour pour Dieu le Père par l’action du Saint-Esprit.DDP 378.1