Résumé et conclusions

Comme nous l’avons souligné, une étude comparative de la littérature prophétique et des textes non bibliques du Proche-Orient ancien révèle un certain nombre de parallèles dans les expressions, les images et les concepts théologiques utilisés. Bien que non exhaustives, les observations qui viennent d’être faites peuvent s’appliquer à d’autres parallèles qui ne sont pas abordés dans cette étude. Nous pouvons donc résumer et conclure ainsi cette étude :DDP 165.2

1. Bien qu’il ne soit pas possible de faire un lien direct de dépendance littéraire, les parallèles mentionnés ci-dessus appartiennent à diverses catégories et sont manifestes dans les expressions, les images et les thèmes théologiques évoqués.DDP 165.3

2. Dans certains cas, les circonstances historiques, le contenu et le langage des textes prophétiques peuvent suggérer que les auteurs bibliques connaissaient certainement les textes non bibliques - ou certaines versions de ces textes - et y firent intentionnellement référence dans un but rhétorique ou polémique.DDP 165.4

3. Ces parallèles suggèrent que les prophètes connaissaient bien certains textes et certaines idées des nations environnantes et qu’ils les utilisaient de façon à remettre en question les idées religieuses qui n’étaient pas conformes avec la révélation de Dieu.DDP 165.5

4. Dans le cas des thèmes comme la résurrection et l’espoir messianique, nous avons noté que certains parallèles peuvent avoir été voulus par Dieu en vue de révélations ultérieures alors que d’autres peuvent remonter aux révélations faites à Adam, à Ève et aux patriarches. Cela implique que les écrits prophétiques proposent un récit authentique et précis des révélations divines, alors que les sources non bibliques préservent la mémoire de ces révélations de façon déformée.DDP 165.6

5. Bien que les textes non bibliques nous permettent de mieux comprendre certains aspects de la Bible, celle-ci leur est supérieure du point de vue herméneutique et théologique et est la norme permettant de les évaluer. Par ailleurs, même si les sources non bibliques peuvent nous aider à comprendre la Bible, en réalité, la Bible s’interprète par elle-même.DDP 166.1