Loading...
Larger font
Smaller font
Copy
Print
Contents
Don De Prophétie: Une Réflexion Biblique Et Historique - Contents
  • Results
  • Related
  • Featured
No results found for: "".
  • Weighted Relevancy
  • Content Sequence
  • Relevancy
  • Earliest First
  • Latest First
    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents

    Chapitre 16 - Ellen G. White Et Son Emploi Des Écritures

    Frank M. Hasel

    Il a été dit à juste titre qu’Ellen G. White était «l’auteur le plus prolifique, le plus publié et le plus influent» de l’Église adventiste du septième jour1097 Artur Patrick, «Learning Form Ellen White’s Perception and Use of Scripture : Toward an Adventist Hermeneutic for the Twenty-First Century », Ross Cole and Paul Petersen, eds., Hermeneutics, Intertextuality, and the Contemporary Meaning of Scripture (Adelaide, Australia : Avondale Academic Press, 2014), p. 117.. Son œuvre immense est imprégnée de la pensée biblique et ce qu’elle écrivait était étroitement lié à l’Écriture1098 D’après Raymond F. Cottrell, «les écrits d’Ellen White sont étroitement liés à l’Écriture tout comme l’air et l’oxygène sont indissociables» (Raymond F. Cottrell, «Ellen G. White’s Evaluation and Use of the Bible», Gordon M. Hyde, ed., A Symposium on Biblical Hermeneutics, Biblical Research Committee (Washington D.C. : Review and Herald, 1974), p. 145.. Même les lecteurs occasionnels d’Ellen White ne peuvent s’empêcher de constater qu’elle fait abondamment et fréquemment référence à la Bible. Non seulement elle la cite très souvent, mais elle exprime ses pensées grâce à des images bibliques et ses écrits se font l’écho du langage et des idées de la Bible1099 Même les adventistes progressistes reconnaissent que, «quel que soit le sujet, elle pensait - et écrivait - de façon conforme au langage et aux modes de pensée bibliques» (ibid.). De la même façon, Fritz déclare qu’Ellen White «était et continue d’être au service de l’Écriture ; son rôle a toujours été d’attirer l’attention sur la Bible. C’est ce qu’elle fit dès le début de son parcours spirituel et tout au long de son ministère.» (Fritz Guy, Thinking Theologically : Adventist Christianity and the Interpretation of Faith [Berrien Springs Mich. : Andrews University Press, 1999], p. 124).. Cela se voit aux différentes façons dont elle utilisait la Bible1100 Ellen G. White ne suivit jamais de cours sur les langues bibliques (le grec, l’hébreu et l’araméen) ni de cours de théologie. Pourtant, au moment de sa mort, sa bibliothèque personnelle et celle de son bureau comptaient environ 1 400 ouvrages (voir Arthur Patrick, «Author», dans Terrie Dopp Aamondt, Gary Land, Ronald L. Numbers, eds., Ellen Harmon White : An American Prophet [Oxford : Oxford University Press,2014] , p. 96). Elle s’intéressait à divers types d’ouvrages théologiques et elle possédait même une grammaire du grec dans sa bibliothèque personnelle (voir Ron Graybill, «Ellen White as a Reader and Writer», Insight, May 19,1981, p. 10). Il semble qu’Ellen G. White utilisait le plus souvent la version King James de la Bible. Cependant, elle utilisait également d’autres traductions en anglais. Elle avait une préférence pour la version American Revised Version et elle l’utilisa souvent dans le volume 8 de sa série Testimonies et dans d’autres ouvrages. Ainsi, on ne peut affirmer qu’elle «n’utilisait que la version King James» pour citer l’Écriture (Fritz Guy, «Theology», Aamodt, Land, and Numbers, p. 156). En revanche, «contrairement à certains de ses plus fidèles partisans aujourd’hui, elle s’intéressait aux initiatives qui étaient prises en matière de traduction de la Bible et qui permettaient, selon elle, de mieux comprendre la Parole de Dieu qu’avec la version King James» (Patrick, p. 122 ; voir aussi Frank M. Hasel, «Ellen G. White and Creationism : How to Deal With Her Statements on Creation and Evolution : Implications and Prospects », Journal of the Adventist Theological Society 17, n° 1 [2006], pp. 229-244, et notamment p. 232, 233, note 9, où il est question des différences entre la version King James et Ellen G. White au sujet de l’âge de la terre). D’après ce que nous savons, elle ne continua pas à utiliser la version Amercian Revised Version, non parce qu’elle était moins bonne que la version King James, mais par respect et «déférence vis à vis des lecteurs qui pourraient être perplexes à ce sujet» (voir W. C. White à L. E. Froom, Jan. 26, 1931, White Estate Digital Resource Center [WEDRC] ; http ://drc.whiteestate. org/read.php ?id=132692 [May 25, 2015] ; voir aussi les autres documents de ce site).. Dans ce chapitre, nous étudierons la façon dont elle utilisait l’Écriture comme le montrent bien des exemples tirés de ses écrits.DDP 357.1

    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents